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Économie - Fiscalité

Les importateurs de carburant tenus de payer 75 % de leurs taxes en cash

Les importateurs de carburant tenus de payer 75 % de leurs taxes en cash

Un centre de remplissage d’hydrocarbures vers Amchit (Jbeil). Photo P.H.B.

Le ministre sortant des Finances, Youssef Khalil, a informé hier les sociétés importatrices d’hydrocarbures au Liban d’une modification des modalités de règlement « d’une partie des impôts, taxes et redevances » dont elles doivent s’acquitter, comme la TVA.

Selon la lettre transmise à leur association, connue sous l’acronyme APIC, et dont le contenu a été relayé par un communiqué, le ministre appelle ces sociétés à régler 75 % des prélèvements obligatoires concernés et dus en livres libanaises sous forme de cash, les 25 % restants pouvant continuer à être transférés par chèque ou virement bancaire. La répartition jusqu’ici était de 50 % pour chaque moyen de paiement. Les sociétés doivent continuer d’effectuer ces règlements en espèces par l’intermédiaire de leurs banques sans autre modification des modalités en dehors de celle concernant le ratio. La décision est applicable à partir du « 7 mars », soit aujourd’hui.

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Youssef Khalil a présenté cette mesure comme s’inscrivant dans le cadre de celles prises « pour améliorer la gestion des liquidités pour renforcer la stabilité financière et monétaire ». En janvier, il avait adopté une mesure similaire en exigeant que le paiement d’au moins 50 % des droits de douane soit désormais effectué en espèces à la direction dédiée, le reste pouvant être réglé par virement ou par chèque. Cette mesure avait été analysée comme une tentative indirecte, pour celui qui est un ancien cadre de la Banque du Liban, de contrôler un tant soit peu la masse monétaire de livres en circulation dans le pays, dans un contexte de crise marquée par l’effondrement de la monnaie nationale.

Le taux de change sur le marché flotte non loin de la barre des 80 000 livres pour un dollar depuis la fin de la semaine dernière, après un repli de plus de 10 000 livres qui a suivi une intervention de la BDL sur le marché monétaire.

Contactée, l’APIC n’a pas encore réagi à la décision du ministère.

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