Politique - Géopolitique de la présidentielle au Liban
Amine Gemayel : le retour entravé de Damas
Dans les milieux politiques, on dit souvent du Liban qu’il est le pays des ambassades et des consulats. Si cette expression est utilisée à outrance et permet aux acteurs de se dédouaner de leurs propres responsabilités, il n’empêche qu’elle raconte aussi une réalité : le rôle prépondérant des puissances extérieures dans les grandes échéances libanaises, en particulier la présidentielle. Depuis 1943, aucun président ne peut se targuer d’avoir été élu sans un feu vert régional et international, même si, du Royaume-Uni à l’Iran, en passant par la France, la Syrie, l’Égypte et les États-Unis, les acteurs impliqués se sont succédé au cours des décennies. Une fois élu, le mandat du président libanais dépend aussi le plus souvent de facteurs régionaux. C’est cette histoire, celle des jeux des puissances, des interférences diplomatiques et des équilibres géopolitiques précaires, que « L’Orient-Le Jour » se propose de raconter dans une série de treize épisodes. Le huitième, aujourd’hui, raconte l’arrivée d’Amine Gemayel au pouvoir dans la foulée de l’assassinat de son frère Bachir, puis le retour progressif de Damas sur la scène libanaise, un retour que le chef de l’État tentera à plusieurs reprises de contenir.
OLJ / Par Mounir RABIH, le 04 mars 2023 à 00h00
commentaires (7)
Ah oui, le fameux traite de 1983! Il avait donne au Liban Karish.... Mais, enfin, comme il a ete annule, nous avons signe un accord encore mieux, n'est-ce pas? Au lieu de Karish, nous avons QANA.... Idiots va!
IMB a SPO
16 h 01, le 06 mars 2023