Des habitants de Tripoli dormant dans leurs voitures garées à la Foire internationale Rachid Karamé, après qu'un séisme de 6,3 a frappé la région frontalière entre la Turquie et la Syrie, le 21 février 2023. (Photo fournie par Michel Hallak)
Deux légers tremblements de terre successifs ont été enregistrés mercredi soir au large de la côte libanaise, près de Saïda (Liban-Sud), selon Lebquake, l'application de suivi des secousses sismiques du Centre national de géophysique. Dans la même journée, le matin, un léger séisme de magnitude 4,3 sur l'échelle de Richter a été enregistré au large des côtes du Liban-Sud.
La première secousse a été enregistrée vers 18h43 et était d'une magnitude de 3,5 sur l'échelle de Richter et la seconde vers 18h58, à une magnitude de 3,6.
Deux légers tremblements de terre avaient également été recensés mardi matin au large de la côte libanaise, près de Saïda, toujours selon le Centre national de géophysique.
Interrogé par L'Orient Today, Tony Nemer, chercheur spécialiste en sismologie à l'Université américaine de Beyrouth (AUB), explique que le tremblement de terre de mercredi "est semblable à celui d'hier (mardi)". "Il était léger, à l'image des séismes que l'on enregistrait déjà régulièrement avant celui du 6 février en Turquie", a indiqué le chercheur, qui s'est voulu rassurant, soulignant que "ce type de séisme est courant et qu'il n'y a donc aucune crainte à avoir". Interrogé sur un éventuel risque de tsunami, le séisme de mercredi s'étant produit en mer, Tony Nemer a par ailleurs indiqué que ce risque n'est évoqué que si l'on fait face à une secousse de magnitude 6,5 ou plus sur l'échelle de Richter.
Lundi, un tremblement de terre de magnitude 6,3 avait frappé la région frontalière entre la Turquie et la Syrie, semant la panique dans tout le Liban, où la secousse a été fortement ressentie, deux semaines après le séisme massif du 6 février qui a fait plus de 46 000 morts en Turquie et en Syrie. Depuis ce séisme meurtrier, le Liban a été secoué par plusieurs répliques sismiques. Les secousses ont conduit de nombreuses familles à fuir leurs habitations, par crainte qu'elles ne s'effondrent, notamment à Beyrouth et à Tripoli où de nombreux immeubles sont dans un état de délabrement.
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