La Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL) a annoncé, lundi, le report d'une semaine de la grève qu'elle avait prévue ce mercredi, "en raison du mauvais temps et de la sensibilité des citoyens au tremblement de terre qui a frappé le Liban".
Le président de la CGTL, Béchara Asmar, avait appelé à une grève générale nationale le 8 février pour protester contre la détérioration continue de la qualité de vie des travailleurs, notamment à la suite de la dépréciation record de la monnaie nationale et de la flambée des prix des carburants.
La tempête hivernale qui frappe actuellement le Liban continuait lundi de provoquer des dégâts et de ralentir la circulation dans tout le pays, en raison des inondations sur les axes routiers. En outre, dans la nuit de dimanche à lundi, les habitants du pays ont été réveillés par les secousses d'un énorme tremblement de terre qui a frappé le sud de la Turquie.
Le tremblement de terre d'une magnitude de 7,8 sur l'échelle de Richter, qui a touché la ville de Nurdagi à quelque 450 km au nord de Beyrouth, a fait des centaines de victimes en Turquie et en Syrie et a été ressenti en Irak et à Chypre. Le Centre national de géophysique du Liban a également signalé une secousse sous-marine, entre le Liban et Chypre, d'une magnitude de 4,8 sur l'échelle de Richter. Les tremblements de terre ont poussé de nombreux habitants du Liban à quitter précipitamment leurs maisons, craignant l'impact d'un séisme sur les bâtiments délabrés et les infrastructures déjà fragiles du pays.
Ces dernières années, la CGTL a organisé plusieurs grèves pour demander l'amélioration des conditions de travail et de vie au Liban.
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