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Geagea ne s'opposera pas à l'élection du chef de l'armée à la présidence

Geagea ne s'opposera pas à l'élection du chef de l'armée à la présidence

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea. Photo tirée du site des FL

Les Forces libanaises ne s'opposeront pas à ce que le général Joseph Aoun, commandant en chef de l'armée, devienne président, a déclaré le chef du parti, Samir Geagea, dans une interview publiée mercredi, alors que le Liban entre dans son quatrième mois sans chef d'État.

S'exprimant dans le journal koweïtien al-Rai, M. Geagea a déclaré : "Nous préférons que le président soit une personnalité politique. L'élection du général Aoun nécessite un amendement constitutionnel", la Constitution libanaise interdisant aux fonctionnaires de première catégorie, aux magistrats et aux postes équivalents dans les autres administrations, de se porter candidats avant un délai de deux ans suivant leur démission ou leur départ à la retraite. "Nous ne mettons pas de veto sur lui. S'il y a une majorité de 86 voix [sur un total de 128 députés] pour amender la Constitution afin d'élire le général Aoun, nous ne nous y opposerons pas et nous voterons pour lui." "Si le problème (de la vacance présidentielle) doit être résolu en l'élisant, dans ce cas particulier, nous n'avons pas de problème", a ajouté M. Geagea.

Interrogé sur des propos tenus par le camp politique Amal-Hezbollah selon lesquels ils éliraient le leader des Marada, Sleiman Frangié, comme président sans l'aval des deux principaux blocs chrétiens, les FL et le Courant patriotique libre, M. Geagea a affirmé: "Quiconque pense qu'il peut élire un président en dépit de la majorité des chrétiens se trompe. Ce n'est pas une façon d'agir quand tout le monde connaît la réalité des positions constitutionnelles."

Le Pacte national de 1943, un accord non écrit, dicte que le président du Liban doit être un maronite, tandis que le Premier ministre doit être un sunnite et le président du Parlement un chiite.

En ce qui concerne la candidature à la présidentielle du député de Zghorta, Michel Moawad, soutenu jusque-là par les FL et plusieurs députés de l'opposition lors des précédentes séances électorales, Samir Geagea a affirmé que la décision des FL de voter pour Moawad "est toujours en cours, découlant de notre volonté d'élire un président qui est capable d'avoir un impact positif sur la situation du Liban".

Mardi, une délégation du Parti socialiste progressiste (PSP) de Walid Joumblatt, dirigée par son fils député du Chouf, Teymour Joumblatt, a rendu visite au patriarche maronite Béchara el-Raï à Bkerké. Le PSP a proposé le général Aoun, le décrivant comme étant "en tête", et l'ancien député Salah Honein ainsi que le directeur du FMI pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale, Jihad Azour, comme candidats à la présidence.

Interrogé pour savoir si le PSP continuerait à soutenir Michel Moawad pour la présidence, Walid Joumblatt a déclaré à L'Orient-Le Jour : "Nous avons essayé la carte Michel Moawad, qui n'a pas abouti. Nous travaillons maintenant pour une solution médiane".

Pour la première fois de son histoire, le Liban est sans président et sans gouvernement de plein exercice, malgré les 11 sessions de l'élection présidentielle consacrées à l'élection du prochain chef d'État du pays.

Les Forces libanaises ne s'opposeront pas à ce que le général Joseph Aoun, commandant en chef de l'armée, devienne président, a déclaré le chef du parti, Samir Geagea, dans une interview publiée mercredi, alors que le Liban entre dans son quatrième mois sans chef d'État. S'exprimant dans le journal koweïtien al-Rai, M. Geagea a déclaré : "Nous préférons que le président soit une...