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Sport - NBA

Doncic torpille, Philadelphie gaspille

Grâce à son intenable prodige slovène, auteur de 53 points, Dallas repart de Détroit avec la victoire (111-105), tandis que les Pelicans se sont sabordés (119-109) face au mal-classé Orlando.

Doncic torpille, Philadelphie gaspille

Luka Doncic claquant un dunk lors du succès des Dallas Mavericks sur le terrain des Detroit Pistons à l’American Airlines Center. Jerome Miron/AFP

Que faire quand il joue à ce niveau ?

Pas grand-chose. Et le problème pour ses adversaires, c’est que le phénomène se produit de plus en plus souvent. C’est en effet la quatrième fois de la saison que Doncic marque au moins 50 points dans un match. Et il est le seul dans ce cas.

Face à des Pistons accrocheurs, dont certains membres ont tenté, vainement, de le déstabiliser verbalement en fin de rencontre, son adresse a été redoutable (17/24, 8 rebonds, 5 passes, 2 interceptions), pour son retour après une légère entorse à une cheville qui lui a fait manquer un match.

Dallas demeure en 6e position à l’Ouest, derrière le champion en titre Golden State qui a confirmé son redressement actuel à Oklahoma City (128-120).

Un troisième succès consécutif essentiellement dû à l’inévitable Stephen Curry, proche d’un gros triple-double (38 points, 12 passes, 8 rebonds) avec une belle réussite derrière l’arc (8/14). Son « splash brother » Klay Thompson n’a pas été en reste (28 points).

Coup d’arrêt pour « Philly »

Les Sixers avaient le vent en poupe en ce mois de janvier, portés par Joel Embiid alignant des stats dignes d’un « MVP ». Alors la réception du Magic, 13e à l’Est, allait forcément déboucher sur une huitième victoire de rang. Sauf que la marche en avant de ces ambitieux a subi un coup d’arrêt.

Philly, qui cède du même coup sa 3e place à Milwaukee, peut néanmoins s’en vouloir, puisqu’il a dilapidé une avance de 21 unités en première période, semblant manquer d’énergie, voire d’envie, pour faire le job jusqu’au bout, hormis Embiid encore à 30 points (11 rebonds).

Exploitant au mieux les maladresses de ses adversaires coupables de 19 balles perdues, Orlando a pu compter sur une performance remarquable de Paolo Banchero, son rookie numéro 1 de la dernière draft, auteur de 29 points (9 rebonds), bien aidé par Moritz Wagner (22 points).

Conversation secrète

À Brooklyn, durant un match quelque peu soporifique, les caméras étaient souvent braquées sur LeBron James en tenue de civil, en train de discuter, main devant la bouche, avec plusieurs personnes assises près de lui, dont Anthony Davis, lui aussi ménagé et donc absent des débats, qui ont tourné à l’avantage des Nets (121-104).

Diminués, les Californiens étaient encore dans le coup après trois quarts-temps, guidés par Russell Westbrook (17 pts, 8 rebonds) devenu le 10e meilleur passeur de l’histoire avec ses 10 offrandes du soir.

Mais ils ont craqué dans le dernier, Kyrie Irving (26 points) et ses coéquipiers parvenant à accélérer la cadence pour Brooklyn (4e), pourtant eux aussi privés du meilleur d’entre eux, Kevin Durant.

Cette seconde défaite de rang n’a manifestement pas entamé la bonne humeur de James, souvent vu en train de rire. L.A. est pourtant loin des play-offs, 13e à l’Ouest derrière Portland, vainqueur de Toronto (129-125) grâce à 42 points de Damian Lillard et malgré 40 autres de Dejounte Murray.

Les remplaçants

Ce sont parfois eux qui font basculer une rencontre. Démonstration faite à Minnesota par Trey Lyles auteur de 8 des 15 points des Kings, dans la prolongation ayant abouti à leur victoire (118-111). Prenant le relais de De’Aaron Fox excellent tout du long (32 pts), le pivot a ainsi brillamment suppléé Domantas Sabonis (17 points, 13 rebonds) exclu pour six fautes – résultat d’un duel intense avec Rudy Gobert (19 points, 14 rebonds).

À San Antonio, où Washington n’avait plus gagné depuis le 11 décembre 1999, c’est un autre homme venu du banc qui s’est montré décisif : Deni Avdija a battu son record personnel de points (25) pour permettre aux Wizards, désormais 9es à l’Est avec ce sixième succès d’affilée, de briser la malédiction (127-106).

Source : AFP

Que faire quand il joue à ce niveau ?Pas grand-chose. Et le problème pour ses adversaires, c’est que le phénomène se produit de plus en plus souvent. C’est en effet la quatrième fois de la saison que Doncic marque au moins 50 points dans un match. Et il est le seul dans ce cas.Face à des Pistons accrocheurs, dont certains membres ont tenté, vainement, de le déstabiliser verbalement en...

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