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Politique - Gouvernement

Mikati : Pas de Conseil des ministres sur l’éducation la semaine prochaine

Le bureau de presse du chef du gouvernement sortant, Nagib Mikati, a déclaré samedi qu’il n’y aurait pas de séance du cabinet jeudi prochain, contrairement à la promesse faite par le Premier ministre vendredi de convoquer « la semaine prochaine » une réunion du gouvernement consacrée au secteur éducatif. Et ce dans un contexte d’effondrement économique et de grève ouverte des enseignants du public qui réclament un réajustement de leurs salaires depuis plus de trois semaines. Il a justifié ce revirement par la nécessité « de compléter le dossier pédagogique lié à l’enseignement public et à l’Université libanaise ». La date de la séance gouvernementale sera déterminée « dès finalisation du dossier », a précisé le communiqué du bureau de presse. De même, « un ordre du jour sera établi englobant les dossiers urgents ».

« Je convoquerai une réunion du Conseil des ministres la semaine prochaine pour discuter du dossier éducatif et de sa situation urgente », avait pourtant annoncé M. Mikati, vendredi dernier. Dans des propos rapportés par plusieurs médias locaux, il s’était dit déterminé à « ne pas laisser passer une chance d’améliorer la situation ». « Je multiplie les contacts auprès des responsables pour remédier à l’effondrement actuel de la livre libanaise face au dollar », avait-il aussi souligné.

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Plusieurs formations politiques avaient auparavant appelé à la tenue d’un Conseil des ministres sur l’éducation, comme le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt. Car les enseignants de l’école publique refusent de reprendre les cours tant que leur situation salariale n’aura pas été reconsidérée. L’enseignement public se trouve donc paralysé pour la quatrième année consécutive, après deux années de manifestation et d’enseignement en ligne inexistant et une troisième année plombée par les grèves.

Parallèlement, la monnaie nationale continue de s’effondrer, et sa dépréciation sur le marché parallèle s’est encore aggravée ces derniers jours, atteignant un nouveau record de 63 000 livres libanaises, la semaine dernière, avant de retrouver quelques couleurs. En réaction à cette nouvelle aggravation de la crise économique et ses conséquences, comme la hausse des prix des carburants et du pain, des manifestations sporadiques ont éclaté, notamment à Beyrouth.

Le bureau de presse du chef du gouvernement sortant, Nagib Mikati, a déclaré samedi qu’il n’y aurait pas de séance du cabinet jeudi prochain, contrairement à la promesse faite par le Premier ministre vendredi de convoquer « la semaine prochaine » une réunion du gouvernement consacrée au secteur éducatif. Et ce dans un contexte d’effondrement économique et de grève...

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Honte Mr. Mikati…

Eleni Caridopoulou

17 h 57, le 30 janvier 2023

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Commentaires (1)

  • Honte Mr. Mikati…

    Eleni Caridopoulou

    17 h 57, le 30 janvier 2023

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