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Politique - Gouvernement

Conseil des ministres sur l’éducation la semaine prochaine, annonce Mikati

Le chef du gouvernement sortant Nagib Mikati a annoncé hier qu’il convoquera la semaine prochaine une réunion du Conseil des ministres consacrée au secteur éducatif, dans un pays en plein effondrement économique où les enseignants du secteur public sont en grève depuis plus de trois semaines. D’autres formations politiques avaient appelé à la tenue d’un Conseil des ministres sur l’éducation, comme le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt. « Je convoquerai une réunion du Conseil des ministres la semaine prochaine pour discuter du dossier éducatif et de sa situation urgente », a déclaré M. Mikati. Dans des propos rapportées par plusieurs médias locaux, il a justifié sa décision : « Je ne laisserai pas passer une chance d’améliorer la situation et je multiplie les contacts auprès des responsables pour remédier à l’effondrement actuel de la livre libanaise face au dollar. » La monnaie nationale continue de s’effondrer, et sa dépréciation sur le marché parallèle s’est encore aggravée ces derniers jours, atteignant un nouveau record de 63 000 livres libanaises pour un dollar hier, avant de retrouver des couleurs à 58 000 LL en fin d’après-midi. En réaction à cette nouvelle aggravation de la crise économique et ses conséquences, comme la hausse des prix des carburants et du pain, des manifestations sporadiques ont éclaté ces derniers jours, notamment à Beyrouth.

Depuis la fin du mandat de l’ex-président Michel Aoun le 31 octobre, deux sessions du Conseil des ministres se sont tenues. Elles ont toutes deux été boycottées par des ministres proches du Courant patriotique libre et ont traité d’affaires urgentes, comme l’électricité. Le camp aouniste accuse M. Mikati de s’arroger les pouvoirs du chef de l’État en période de vacance à la magistrature suprême. Le Conseil des ministres controversé du 5 décembre dernier, tenu avec le feu vert du Hezbollah, a ainsi fait éclater au grand jour la crise de confiance entre le CPL et le Hezbollah. Cette réunion avait été suivie par une autre, la semaine dernière, toujours avec la bénédiction du parti chiite, au grand dam des aounistes. Lors d’une réunion lundi entre les deux formations alliées visant à briser la glace après des semaines de froid, la question de la tenue de séances gouvernementales a été abordée. À sa sortie du siège du CPL à Mirna Chalouhi, le conseiller de Hassan Nasrallah, Hussein Khalil, s’est abstenu de préciser la teneur des discussions. Il s’est contenté d’un simple « nous verrons plus tard » pour répondre à la question d’une journaliste axée sur la participation des ministres du parti chiite aux séances que Nagib Mikati compte convoquer. Mais du côté du CPL, la position demeure inchangée : « Nous ne prendrons pas part aux séances gouvernementales. La question est désormais derrière nous », a affirmé à L’Orient-Le Jour un ex-député aouniste.

Le chef du gouvernement sortant Nagib Mikati a annoncé hier qu’il convoquera la semaine prochaine une réunion du Conseil des ministres consacrée au secteur éducatif, dans un pays en plein effondrement économique où les enseignants du secteur public sont en grève depuis plus de trois semaines. D’autres formations politiques avaient appelé à la tenue d’un Conseil des...

commentaires (1)

C’est tellement curieux que ça en devient louche, le fait qu’on n’arrive pas à faire la différence entre un gouvernement effectif réuni au grand complet et l’actuel démissionnaire de facto avec deux pelés et trois tondus qui font quand même avancer les affaires qui étaient à l’arrêt depuis plus de quatre ans. Quelle est la leçon à en tirer? A méditer.

Sissi zayyat

12 h 15, le 28 janvier 2023

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Commentaires (1)

  • C’est tellement curieux que ça en devient louche, le fait qu’on n’arrive pas à faire la différence entre un gouvernement effectif réuni au grand complet et l’actuel démissionnaire de facto avec deux pelés et trois tondus qui font quand même avancer les affaires qui étaient à l’arrêt depuis plus de quatre ans. Quelle est la leçon à en tirer? A méditer.

    Sissi zayyat

    12 h 15, le 28 janvier 2023

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