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Politique - Géopolitique de la présidentielle au Liban

Avec le mandat Chamoun, Washington et Le Caire entrent en jeu

Dans les milieux politiques, on dit souvent du Liban qu’il est le pays des ambassades et des consulats. Si cette expression est utilisée à outrance et permet aux acteurs de se dédouaner de leurs propres responsabilités, il n’empêche qu’elle raconte aussi une réalité : le rôle prépondérant des puissances extérieures dans les grandes échéances libanaises, en particulier la présidentielle. Depuis 1943, aucun président ne peut se targuer d’avoir été élu sans un feu vert régional et international, même si, du Royaume-Uni à l’Iran, en passant par la France, la Syrie, l’Égypte et les États-Unis, les acteurs impliqués se sont succédé au cours des décennies. Une fois élu, le mandat du président libanais dépend aussi le plus souvent de facteurs régionaux. C’est cette histoire, celle des jeux des puissances, des interférences diplomatiques et des équilibres géopolitiques précaires, que « L’Orient-Le Jour » se propose de raconter dans une série de treize épisodes. Le deuxième, aujourd’hui, raconte comment le mandat de Camille Chamoun a été bousculé par le remplacement progressif du Royaume-Uni par les États-Unis et la montée en puissance de l’Égypte de Nasser.

Avec le mandat Chamoun, Washington et Le Caire entrent en jeu

Le président Camille Chamoun et le roi Hussein de Jordanie à Beyrouth, en 1955. ©Archives L’OLJ

Dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les États-Unis optent pour une politique visant à mettre fin aux empires coloniaux français et britannique. Avec les débuts de la guerre froide, Washington – qui encourageait ainsi...
Dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les États-Unis optent pour une politique visant à mettre fin aux empires coloniaux français et britannique. Avec les débuts de la guerre froide, Washington – qui encourageait ainsi...

commentaires (5)

Je me souviens de 1958 et les américains

Eleni Caridopoulou

16 h 50, le 20 janvier 2023

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Commentaires (5)

  • Je me souviens de 1958 et les américains

    Eleni Caridopoulou

    16 h 50, le 20 janvier 2023

  • L'auteur de l'article pretend que aucun president n'a ete elu au Liban depuis 1943 sans feu vert international et regional. Je releve au moins 2 cas en contradiction avec cette affirmation : - l'election de Bachir Gemayel en 1982 sous le parapluie des seuls chars Israeliens. - l'election de Michel Aoun sur la seule decision des gardiens de la revolution Iraniens. En outre, l'election de Elias Hraoui apres l'assassinat du president consensuel Rene Mawad, pose probleme egalement mais sans certitude. La prorogation anti-constitutionnelle du mandat Lahoud est a traiter a part. Elle releve de la seule volonte du boucher de Damas mais n'est pas une "election".

    Michel Trad

    13 h 17, le 20 janvier 2023

  • l'histoire récente du Liban serait elle un éternel recommencement ,vouée à subir des doctrines contraires émanant, systématiquement, de l'étranger ? Karl Marx disait volontiers que l'histoire se répétait toujours au moins deux fois "La première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une mauvaise farce" en faveur d'obscurantistes qui désireraient nous imposer, insidieusement, un mode de vie ne correspondant pas à nos valeurs....

    C…

    09 h 10, le 20 janvier 2023

  • Le Chamoun et le Hussein de la Jordanie,création des anglais et implémentation du sionisme au Levant. "Israël"started in 1948.

    Marie Claude

    08 h 11, le 20 janvier 2023

  • Ah ce monsieur Kamal Joumblat! Encore un grand ‘Nationaliste’. Mais chut, tabou. “Ne touchez pas aux idoles, la dorure en reste aux mains”…

    Mago1

    04 h 28, le 20 janvier 2023

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