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Culture - Rétrospective

Les 22 coups culturels de 2022

L’on ne sait pas trop comment, ni pourquoi, mais l’année 2022 a opéré un virage à 360 degrés dans l’offre culturelle : du presque désert artistique en début d’année à un foisonnement bouillonnant dans son quatrième quart avec moult salons du livre, expositions, pièces de théâtre, concerts, publications... À l’heure de basculer dans une nouvelle année, force est de constater que le pays connaît une dynamique culturelle prometteuse. Avant les 12 coups de minuit, quels sont les événements, personnalités, musiques, aliments, livres et autres tendances qui ont marqué les 12 mois révolus ?

Les 22 coups culturels de 2022

Une scène du film « Memory Box ». Photo DR

Coup de fierté : La troupe Mayyas, la victoire méritée

La troupe Mayyas. Photo Trae Patton/NBC

Le 14 septembre 2022, la troupe exclusivement féminine Mayyas, fondée et menée par le chorégraphe Nadim Cherfan, remportait la saison 17 de l’émission America’s Got Talent. Leur incroyable parcours entamé par un « golden buzzer » de l’actrice Sofia Vergara a mobilisé les Libanais de Beyrouth à Los Angeles, pour offrir aux talentueuses danseuses et à un pays meurtri une victoire dont on parlera encore longtemps. Si Nadim Cherfan a déjà une avenue en son nom au sein de son village de Qartaba et une médaille dorée de l’ordre du Mérite, 2023 devrait voir naître son show tant promis à Las Vegas.

Coup de pinceau : Azza Abo Rebieh, l’espoir sur toile

Azza Abo Rebieh, « Heresy » (« Hérésie ») 50 x 25 cm. Courtoisie de l’artiste et de la galerie Saleh Barakat

Rescapée de l’univers carcéral de Syrie, menacée de mort, ensuite expulsée avec un visa de non-retour, Azza Abo Rebieh (artiste reconnue dans l’univers de la gravure) se réfugie au Liban pour exercer son art en toute liberté. En juillet 2022, à la galerie Saleh Barakat, elle présente une exposition où ses œuvres sont une superposition de matière textile tracées avec le fil de l’amour et de la vie. Le surgissement du papillon au centre de ses compositions, symbole de la résurrection, est frappant. Il souligne le regain d’espoir de l’artiste après le chaos engendré par cette injuste incarcération accompagnée d’humiliations et de souffrances physiques infligées.

Sans coup férir : Tom Cruise, le Maverick au Top (Gun)

Une scène de « Top Gun ». Photo Paramount

Un film qui atteint 1,3 milliard de dollars au Box Office, qui est dans la course aux Oscars (rarissime pour un film d’action) et qui reprend tous les clichés du passé pour leur donner un autre moule, c’est un véritable défi au milieu cinématographique. Un défi bien relevé par Tom Cruise. Après le Covid, le confinement, les huis clos, le jeune homme de 60 ans, souvent critiqué et dénigré pour son travail ou ses convictions, nous a fait rêver. Avec ses cascades multipliées et renouvelées, il a repoussé très haut les limites du ciel. Une expérience en salle excitante et grisante.

Coup de chapeau : Josyane Boulos, énergie renouvelable

Josyane Boulos. Photo Alain Giradet

On connaissait sa passion des planches. Et son expérience de la scène sous toutes ses formes. Comédienne, productrice et auteure de pièces de théâtre, voilà que Josyane Boulos a repris en avril dernier avec l’association Créal, créée par un groupe d’amoureux fous des planches comme elle, la gérance du théâtre Monnot. Depuis, il ne désemplit pas. Et les représentations s’y succèdent à un rythme effréné. Avec une programmation ouverte à tous les goûts, alternant les très bonnes pièces avec d’autres pour un public moins exigeant, la nouvelle directrice a réussi une gageure : celle de refaire du 6e art un divertissement des plus courus par les Libanais…

Coup monté : La phrase de trop et sa réponse

Le ministre sortant de la Culture Mohammad Mortada. Photo ANI

Après quatre ans d’absence, l’Institut français du Liban a ramené le livre au cœur de la scène culturelle. Beyrouth Livres, voulu comme un festival littéraire aux événements disséminés aux quatre coins du pays pour accueillir plus d’une centaine d’auteurs francophones, applaudi par les aficionados de la lecture, a pourtant été entaché par des propos tenus par le ministre sortant de la Culture Mohammad Mortada qui aurait décelé une « normalisation culturelle masquée avec le sionisme au Liban ». Réponse implacable des auteurs de Beyrouth Livres : cette prise de position est « inacceptable », le livre reste « un espace de liberté non négociable ».

Coup de fourchette : Ces étranges falafels libano-coréens

« Gangnam Falafel ». Photo DR

C’est en 2020 que Nicky Lee, créatrice de mode coréenne, et Abbas Hatoum, informaticien libanais, ont ouvert à Paris « Gangnam Falafel », qui propose un street-food où fusionnent les mets, les saveurs et les textures de leurs cultures d’origine. La longue file d’attente des clients parle pour elle-même : le mariage du kimchi coréen et du poulet vegan avec le houmous, le falafel et les feuilles de vigne est convaincant. Il a été choisi par Tranoi pour être le seul point de restauration de la fashion week de Paris, entre le 19 et le 23 janvier. Une façon de bien démarrer l’année pour cet établissement qui rappelle l’incroyable plasticité de la gastronomie libanaise.

Coup de foudre : La renaissance du titre « Up That Hill »

« Stranger Things » au rythme du hit de Kate Bush. Photo Netflix

Il est difficile de croire que l’un des tubes de 2022 date de... 1985. Il s’agit du titre Running Up That Hill, de l’ultime reine de la pop Kate Bush, qui s’est vu carrément renaître grâce à la série Stranger Things. En ce sens, quelques heures après la sortie d’un épisode où l’on entend cette chanson lors d’une scène de lutte entre le monstre Vecna et Max (l’un des personnages principaux de la série), le morceau a pulvérisé tous les records et a caracolé aux faîtes des hit-parades mondiaux. À ce jour, rien que sur YouTube, le titre en question comptabilise plus de 162 millions de vues.

Coup de projecteur : Talons aiguilles et histoires trans

« Treat Me Like Your Mother » de Mohammad Abdouni au Mina Image Center. Photo Jana Khoury

Au mois de novembre, au Mina Image Center Treat Me Like Your Mother de Mohammad Abdouni, une exposition photographique sur les histoires trans du passé oublié de Beyrouth, réalisée en collaboration avec Helem et Arab Image Foundation, avait recueilli un énorme succès, d’abord par les magnifiques portraits réalisés des trans accrochés sur les cimaises, ensuite grâce au film projeté avec les voix d’Antonella, de Mama Jad, de Em Abd et de Jamal Abdo, qui a eu le mérite de nous montrer combien ces femmes sont fortes et fragiles, intelligentes et naïves, déterminées et souvent perdues à la fois.

Coup de massue : Roméo Lahoud, l’intemporel

Roméo Lahoud. Photo DR

2022 a emporté l’un des derniers piliers de l’âge d’or musical libanais, le génial Roméo Lahoud, qui s’est éteint à 92 ans le jour de l’indépendance. Au cours de sa carrière, l’auteur, compositeur et metteur en scène a créé des dizaines de comédies musicales présentées dans de prestigieux festivals à travers le monde, ainsi que des chansons qui font aujourd’hui partie de la mémoire collective, portées par les voix de Sabah, Melhem Barakat, Salwa Katrib et bien d’autres. Son Khedni maak, intemporel, portera à jamais cette envie nostalgique des Libanais de retrouver une enfance déchue et un pays qu’ils ne reconnaissent plus.

Coup de nostalgie : Memory Box, souvenirs souvenirs

Une scène du film « Memory Box ». Photo DR

Le film Memory Box, signé Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, actuellement dans la course aux Oscars pour le meilleur film étranger, est une pépite d’amour, teintée de joies et de larmes. Il est le témoignage de la vie de trois générations de femmes mais aussi celle de milliers de Libanaises qui ont traversé la guerre. Personnel et public, avec justesse et sans pathos, il nous renvoie tout en délicatesse à une époque révolue qui a fait des Libanais ce qu’ils sont aujourd’hui, car il est le reflet de ce Liban en tumulte, mais fort, et qui valse chaque jour avec la mort.

Le coup de baguette magique : La robe sprayée de Bella par Coperni

Bella Hadid aspergée par Coperni. Photo AFP

Le moment mode qui a marqué les esprits en 2022 ? Sans conteste, Bella Hadid aspergée par Coperni lors de son défilé printemps/été 2023 à Paris. Dans un moment suspendu, la sublime mannequin palestino-américaine a prêté sa plastique parfaite à une expérience en direct où une solution de cellulose s’est transformée sur son corps en un magique fourreau blanc. Aux manettes de Coperni (Copernic n’est pas loin), le couple de créateurs Sébastien Meyer et Arnaud Vaillant pleurent en coulisses. Depuis la robe d’Alexander McQueen peinte par des robots, on a rarement vu aussi impressionnant.

Coup de maître : « Khalliya beynetna » : du théâtre comme on l’aime

Fouad Yammine et Serena al-Chami. Photo DR

Fouad Yammine et Serena al-Chami, partenaires dans la vie et sur scène, ont présenté au théâtre Tournesol d’abord et au théâtre Monnot ensuite Khalliya beynetna (Gardons cela entre nous), une comédie qui révèle le talent de ce couple d’acteurs, mais pas que. Une grande leçon de théâtre, une maîtrise absolue quand il s’agit de passer du registre comique au tragique avec brio et contrôle, et au moment où le spectateur s’y attend le moins. Cette pièce, dont ils sont tout à la fois les auteurs, metteurs en scène, scénographes et producteurs, raconte l’histoire d’une rencontre dans un bar entre deux êtres que la vie n’a pas épargnés...

Pour aller plus loin

Comment le théâtre libanais résiste, envers et contre tout

Coup de cœur : « Baraye », déchirant hymne à la liberté


Baraye, en persan, « pour » ou « à cause de », écrit et interprété par Shervin Hajipour, est à sa manière la chanson de 2022, exprimant la lassitude des années de tyrannie en Iran, la révolte étouffée et la peine. Une superbe mélodie devenue un hymne à la liberté suite à la mort en détention de Masha Amini le 16 septembre, après avoir été arrêtée pour « ports de vêtements inappropriés ». Reprenant les tweets des contestataires, le clip sera visionné 40 millions de fois en deux jours. « Pour danser dans la rue », « Pour ta sœur, ma sœur, nos sœurs », dénoncera Hajipour les yeux fermés. Des mots qui résonnent jusqu’au Liban…

Coup de boost : « How will it end ? » à la villa Empain

Ayman Baalbaki, « Sans titre » exposée à Bruxelles. Photo DR

Entre décembre 2021 et février 2022, la Fondation Boghossian a accueilli dans sa prestigieuse maison Art déco de Bruxelles plus de cent pièces révélatrices de la scène artistique contemporaine libanaise. Le projet de Louma Salamé, directrice des lieux, et d’Alicia Knock était de remobiliser la créativité d’une quarantaine d’artistes, bouleversés par les explosions du 4 août 2020 et de leur offrir un espace d’expression et d’exposition après les différentes crises que le pays a subies sous l’intitulé How will it end ? Un an plus tard, les projets artistiques fusent au Liban, prouvant une fois de plus la force du « peuple phénix ».

Les trois coups : « Farha », le bonheur au rendez-vous

Une scène de la pièce « Farha ». Photo Charlotte Mallat

Farha, une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Julien Boutros et Karl Hadifé, présentée en octobre 2022 dans le cadre de Beyrouth une ville à l’œuvre, récolta un tel succès qu’elle dut jouer les prolongations, d’abord en octobre et ensuite le 21 et le 23 décembre. Un spectacle immersif construit en deux parties : la première sans interaction où l’on est spectateur-voyeur face aux préparatifs d’un mariage et la seconde où les spectateurs se retrouvent dans la cour pour discuter, faire la fête, danser et passer un moment unique avec tous les protagonistes. Avec pour fin un coup de théâtre qui clôt cette expérience unique et inoubliable.

Coup du destin : Ces Artemisia Gentileschi sous les décombres…

La « Madeleine repentante » attribuée à Artemisia Gentileschi. Photo Gregory Buchakjian

Acquises en 1920 par Alfred Sursock, Hercule et Omphale et La Madeleine repentante, deux peintures italiennes du XVIIe siècle, étaient accrochées de façon anonyme depuis un siècle sur les murs des salons du palais Sursock. Il aura fallu la double explosion au port de Beyrouth et l’œil averti de l’historien de l’art Gregory Buchakjian pour y déceler sous les décombres et les lacérations subies par ces toiles, l’empreinte d’Artemisia Gentileschi (1593-1656), l’une des plus importantes artistes de l’époque baroque. Depuis cette redécouverte majeure, les deux toiles, restaurées, ont fait la une des magazines d’art internationaux et ont été exposées en Europe et aux États-Unis.

Coup dur : Gaspard Ulliel, une tragique disparition

L’acteur Gaspard Ulliel. Photo Joel Saget/AFP

Dur le destin qui a arraché Gaspard Ulliel en ce mercredi 19 janvier 2022 au monde des vivants. Dur comme la neige sur laquelle l’acteur de 37 ans a fait une chute fatale en percutant un autre skieur. Dur comme cette absurdité de glace. Ses beaux yeux bleus tendres se sont éteints à jamais laissant le cinéma français (et mondial aussi !) orphelin. L’acteur français qui avait incarné un magnifique Yves Saint Laurent dans le film de Bertrand Bonello en 2014 avait joué, pour Xavier Dolan en 2016, Juste la fin du monde avec passion et retenue. Sa mort était justement la fin d’un monde. Ce monde de talent et de modestie rare de nos jours.

Coup de balai : Une possible rénovation du théâtre Piccadilly ?

Le mythique théâtre Piccadilly sur la voie d’une rénovation ? Photo Gilles Khoury

En juillet dernier, contre toute attente, le ministre de la Culture du gouvernement démissionnaire Mohammad Mortada annonçait dans ces pages qu’un accord avec la Fondation nationale du patrimoine venait d’être conclu pour une collaboration autour de la rénovation du mythique théâtre Piccadilly, parangon de l’âge d’or libanais, qui avait ouvert en 1968 et a vu défiler sur sa scène Feyrouz, les pièces des frères Rahbani ou encore Dalida. Même si les fonds nécessaires à sa réhabilitation restent à trouver, M. Mortada s’est dit confiant et convaincu que le Piccadilly, fermé depuis un incendie survenu en août 2000, rouvrira ses portes. Alors, ouvrira ? Ouvrira pas ?

Dans le coup : Le bisht de Messi, sur les épaules du Goat

Lionel Messi et son fameux bisht. Photo AFP

Le bisht. C’est le mot de la controverse qui a éclaté avec la victoire de l’Argentine à la Coupe du monde 2022 de football au Qatar. Oui, l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a jeté un bisht sur les épaules de Messi, mais ce n’était ni pour lui couper les cheveux ni pour récupérer sa victoire comme l’a persiflé une certaine presse. Le bisht est, dans le monde arabe, le vêtement de l’adoubement.

Ce manteau d’apparat traditionnel, en délicat tissage de poil de chameau et de chèvre bordé d’or fin, en plus de son élégance, est le symbole même de la noblesse et du pouvoir.

Coup du destin : Jean-Luc Godard, le souffle coupé

Le 22 mai 1980, Jean-Luc Godard et Nathalie Baye posent à Cannes lors de la première de « Sauve qui peut (la vie) ». Photo AFP

Il a choisi de partir en cette journée du 13 septembre 2022 avant son 92e anniversaire qui tombait le 3 décembre. Il a choisi sa mort comme il a choisi sa vie, son cinéma. Qu’on l’aime ou non, et qu’on le veuille ou non, Jean-Luc Godard aura été un des plus grands cinéastes du cinéma français. Pionnier, avant-gardiste, il a dépoussiéré avec ses copains de la Nouvelle vague l’image d’un 7e art français devenu désuet et passéiste. Et lorsque n’en pouvant plus de la vie qui l’épuisait, après une exploration continue, JLG a rendu son tablier.

Coup de blues : L’écho du silence de Mireille Honein

L’artiste libanaise Mireille Honein. Photo DR

Artiste libre et engagée, femme féministe et libérée, Mireille Honein a tu ses colères, ses révoltes, ses envies, ses coups de cœur, de tête, de poing, un triste jour de juin 2022… Et depuis, le silence est assourdissant tant la présence de cette artiste sans concessions était forte ; la place qu’elle occupait dans l’univers de l’art et dans la vie de gens qui l’ont croisée est importante. Partie sans avoir eu le temps d’accomplir tous ses projets, de calmer ses impatiences, de continuer, de sa voix grave de fumeuse, à dire, dénoncer, rire encore, elle a laissé en héritage des œuvres fortes et bavardes, et puis ses plumes, aériennes et éternelles.

Coup de poing : « This Arab Life » d’Amal Ghandour

Amal Ghandour : « Je suis de ceux qui refusent la notion de fatalité. » Photo Cherine Jokhadar

À travers son ouvrage This Arab Life : A Generation’s Journey into Silence paru en novembre 2022, l’autrice jordano-libanaise Amal Ghandour tisse son histoire personnelle avec celle de sa région, le monde arabe levantin, pour composer en filigrane une mémoire de toute une génération arabe, la sienne, celle qui a atteint l’âge politique dans les années 80. Des propos coup de poing où elle affirme entre autres que le Liban est une expérience qui a échoué. Le livre vaut le détour, ne serait-ce que pour déchiffrer les raisons qui ont conduit au silence collectif de tout un peuple arabe.

Coup de fierté : La troupe Mayyas, la victoire méritéeLa troupe Mayyas. Photo Trae Patton/NBCLe 14 septembre 2022, la troupe exclusivement féminine Mayyas, fondée et menée par le chorégraphe Nadim Cherfan, remportait la saison 17 de l’émission America’s Got Talent. Leur incroyable parcours entamé par un « golden buzzer » de l’actrice Sofia Vergara a mobilisé les...

commentaires (3)

Moi, j’ai bien aimé le passage au sujet de notre ministre M. Mortada. Je ne sais s’il doit apparaître dans ce classement ou un autre moins glorieux.

Jacques d

19 h 54, le 31 décembre 2022

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Commentaires (3)

  • Moi, j’ai bien aimé le passage au sujet de notre ministre M. Mortada. Je ne sais s’il doit apparaître dans ce classement ou un autre moins glorieux.

    Jacques d

    19 h 54, le 31 décembre 2022

  • La naissance d'un gemme, un condensé pressé d'événements précieux et qui produit un diamant d'article. Merci.

    Wlek Sanferlou

    15 h 34, le 31 décembre 2022

  • Dans le coup, très belle rétrospective qui nous fait (re)découvrir des moments culturels forts de l’année qui s’achève. Et sur la forme, coup de chapeau pour la titraille.

    Marionet

    08 h 42, le 31 décembre 2022

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