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Économie - Restauration

Darling ranime la vie nocturne au centre-ville de Beyrouth

Darling ranime la vie nocturne au centre-ville de Beyrouth

Une quarantaine d’employés travaillent au Darling dont la surface, divisée en deux parties, s’étend sur 300 mètres carrés. Photo DR

Depuis novembre, au centre-ville de Beyrouth, le restaurant-bar Darling contribue à faire revivre un quartier délaissé des noctambules ces dernières années. En lieu et place de ce nouveau concept se trouvaient auparavant Le Grand Bar et, avant lui, le restaurant Celcius. Trois groupes d’investisseurs dans le milieu de la restauration et de la vie nocturne libanaise ont repris le lieu pour y créer Darling : Venture Group, Disruptive Entertainment Group et la fratrie Maroun.

Le premier, qui consiste en un cluster de restaurants, possède également The Village à Dbayé et The Backyard à Hazmiyé. Le deuxième, dirigé par Gino et Carine Khoueiri, possède la gestion de Casa Cartel et de Merou Seafood à Beyrouth ainsi que du Grecco. Quant aux frères Samer et Mazen Maroun, ils sont à la tête du Pazzi et de Prune, tous deux situés dans la capitale. Ils géraient également Igloo, un restaurant-club à Faraya, avant sa fermeture en 2020. Les trois partenaires ont investi 250 000 dollars pour ouvrir Darling. Deux mois de travaux ont été nécessaires, mais les changements sont restés minimes, étant donné que l’essentiel de l’infrastructure y existait déjà.

Marché de la nuit
Une quarantaine d’employés travaillent au Darling dont la surface, divisée en deux parties, s’étend sur 300 mètres carrés. La partie inférieure peut accueillir jusqu’à 160 personnes et constitue un espace dansant. Un DJ y est présent chaque soir afin de proposer une playlist variée et internationale. À l’étage, un lounge accueille 80 couverts dans une ambiance plus calme. Enfin, un espace extérieur verra prochainement le jour.

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Au menu, Darling propose un choix varié d’alcools et des plats internationaux avec une forte influence de la cuisine française, selon Samer Maroun. « Nous proposons du foie gras, du steak tartare ou encore des profiteroles aux bleuets. Nous avons aussi quelques plats internationaux, avec du poulpe sauté et diverses salades signature. » Pour un repas avec boisson alcoolisée, le ticket moyen s’élève à 70 dollars.

L’objectif de Darling est de combler un manque en terme d’offre de night-clubs à Beyrouth : « La demande est forte et l’offre est aujourd’hui limitée. Nous avons senti qu’il y avait une opportunité à saisir en ouvrant Darling. Beaucoup de restaurants-bars, qui proposent un espace night-club, autrefois implantés dans la capitale libanaise ont fermé leurs portes et nombre de gérants ont quitté le Liban. Il y a un véritable marché dans le monde de la nuit ciblant une clientèle aisée à Beyrouth », explique le partenaire.


Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie qui continue, malgré tout, de se battre.

Depuis novembre, au centre-ville de Beyrouth, le restaurant-bar Darling contribue à faire revivre un quartier délaissé des noctambules ces dernières années. En lieu et place de ce nouveau concept se trouvaient auparavant Le Grand Bar et, avant lui, le restaurant Celcius. Trois groupes d’investisseurs dans le milieu de la restauration et de la vie nocturne libanaise ont repris le lieu pour...

commentaires (3)

A lire ce journal on aurait l'impression que Beyrouth est saturee de boites de nuits/restaurants luxueuses servant le 0.1% de la population. Ne serait il pas tout aussi necessaire que ce journal nous parle aussi des endroits frequentes par la tranche des 50-90% ne serait ce que par pudeur?

Zampano

20 h 30, le 02 janvier 2023

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Commentaires (3)

  • A lire ce journal on aurait l'impression que Beyrouth est saturee de boites de nuits/restaurants luxueuses servant le 0.1% de la population. Ne serait il pas tout aussi necessaire que ce journal nous parle aussi des endroits frequentes par la tranche des 50-90% ne serait ce que par pudeur?

    Zampano

    20 h 30, le 02 janvier 2023

  • Sérieux le gars qui parle du "monde de la nuit" ?? mais "il fait nuit obligatoirement chez tout le monde" faute d'électricité. Du coup, chaque maison, chaque appartement est un "monde de la nuit" au liban... Malheureusement. Les gens cherchent LA LUMIERE DU JOUR et LA LUMIERE DE L'EDL (paix à son âme)

    LE FRANCOPHONE

    18 h 25, le 02 janvier 2023

  • Ces premiers arrivants comprenent que ce qui a areté les sorties au Liban cest surtout le CoVid. La crise Financiere a certes detruit des richesses. Mais pas au point d'areter completement le pays.

    Tina Zaidan

    10 h 14, le 02 janvier 2023

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