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Dernières Infos - Nagorny Karabakh

Gauche et droite françaises appellent Macron à "garantir la sécurité" des Arméniens


Des manifestants tenant un drapeau arménien géant lors d'un rassemblement à Stepanakert, capitale du Nagorny-Karabakh, le 25 décembre 2022. Photo Davit GHAHRAMANYAN / AFP

Onze parlementaires et responsables politiques de gauche comme de droite demandent mardi à Emmanuel Macron de "garantir la sécurité" des Arméniens du Nagorny Karabakh, dans un contexte de tensions avec l'Azerbaïdjan. 

"Nous demandons au président de la République (...) de tout mettre en oeuvre pour garantir la sécurité, et ce d'une façon pérenne, des Arméniens du Haut-Karabakh et de la République d'Arménie", écrivent-ils dans Le Monde, invoquant une "violation du droit international" et les "liens multiséculaires" entre Paris et Erevan. Parmi les signataires figurent Olivier Faure, premier secrétaire du PS, Eric Ciotti, président du parti Les Républicains, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF ou encore Hervé Marseille, chef du parti centriste UDI. 

Le chef de l'Etat avait appelé vendredi 23 décembre son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev à permettre la "libre circulation" entre l'enclave séparatiste du Nagorny Karabakh et l'Arménie.

Les signataires de la tribune demandent également "d'apporter une présence humanitaire en Artsakh (autre nom du Nagorny Karabakh)et une aide économique d'urgence en Arménie", de "rencontrer les représentants de l'Artsakh" et de "définir" avec l'Union européenne et les Etats-Unis" des "sanctions économiques et politiques contre l'Azerbaïdjan". Ils réclament de "saisir la Cour pénale internationale en vue de l'envoi d'une force d'interposition par le conseil de sécurité de l'ONU". 

Peuplée majoritairement d'Arméniens, la région montagneuse du Nagorny Karabakh, soutenue par Erevan, a fait sécession de l'Azerbaïdjan à la chute de l'URSS, entraînant une première guerre dans les années 1990.
Azerbaïdjan et Arménie se sont affrontés une nouvelle fois à l'automne 2020 pour le contrôle de la région indépendantiste, un conflit qui s'est soldé par plus de 6.000 morts et une sévère défaite d'Erevan qui a dû rétrocéder d'importants territoires à Bakou, dont une large partie du Nagorny Karabakh.  La région séparatiste n'est plus reliée à l'Arménie que par le "corridor de Latchin", étroite bande de terre placée sous le contrôle de troupes russes d'interposition.

Or, depuis plus d'une semaine, des militants azerbaïdjanais bloquent le corridor de Latchin, en affirmant protester contre des mines illégales dans la région.

"Cet évènement marque une escalade supplémentaires dans les agressions perpétrées depuis septembre 2020 par l'Azerbaïdjan contre les Arméniens", dénonce la tribune. 

Onze parlementaires et responsables politiques de gauche comme de droite demandent mardi à Emmanuel Macron de "garantir la sécurité" des Arméniens du Nagorny Karabakh, dans un contexte de tensions avec l'Azerbaïdjan. 

"Nous demandons au président de la République (...) de tout mettre en oeuvre pour garantir la sécurité, et ce d'une façon...