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Le choléra pourrait permettre de mettre en lumière la "situation désastreuse" des infrastructures, selon Abiad

Le choléra pourrait permettre de mettre en lumière la

Le ministre sortant de la Santé libanais, Firas Abiad, lors d'une visite au Baalbeck-Hermel, le 26 décembre 2022. Photo envoyée par notre correspondante Sarah Abdallah

Le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a déclaré lundi que l'épidémie de choléra qui a débuté au Liban en octobre dernier "pourrait avoir des répercussions positives" dans la mesure où elle met en évidence, pour les fournisseurs d'aide internationale, la "situation désastreuse" des installations et infrastructures publiques du pays.

Lors d'une visite dans la région de Baalbeck-Hermel, accompagné de représentants du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et de diverses ONG pour surveiller l'évolution de la deuxième phase de la campagne de vaccination contre le choléra, M. Abiad a affirmé, lors d'une conférence de presse, que la priorité est de "poursuivre la mise en œuvre des mesures contre le choléra en coopération avec les organisations internationales, les professionnels de santé et les employés du ministère, car l'épidémie n'est pas terminée".

"Nous voyons encore des foyers de contamination ici et là", a-t-il ajouté, appelant à poursuivre les efforts pour "protéger nos communautés" contre la maladie et soulignant la pénurie mondiale de vaccins contre le choléra en raison de "la propagation de l'épidémie dans 30 pays". Il a toutefois noté que le Liban a reçu 800.000 vaccins au début du mois, et que "nous devons utiliser [ces vaccins] pour assurer la protection de tous".

M. Abiad a également déclaré que l'épidémie de choléra "pourrait avoir des répercussions positives en mettant en lumière la situation désastreuse des installations d'eau, des services publics, des infrastructures de traitement des déchets et des réseaux d'égouts, afin que nous puissions demander aux organisations internationales un soutien accru pour les régions de Baalbeck-Hermel et du Akkar, qui supportent le plus lourd fardeau en raison du déplacement [des réfugiés syriens] et méritent donc le plus d'aides".

Le ministre de la Santé a encore appelé les organisations internationales à "assumer leurs responsabilités et soutenir encore plus le Liban, où les besoins sont croissants, compte tenu de la présence des camps de réfugiés syriens sur le territoire". 

Dimanche, le Liban n'a enregistré aucun nouveau cas de choléra ni aucun décès au cours des 24 heures précédentes, maintenant le nombre total de cas à 666 et de décès à 23. Il s'agit de la première épidémie de choléra au Liban depuis 1993.

Le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a déclaré lundi que l'épidémie de choléra qui a débuté au Liban en octobre dernier "pourrait avoir des répercussions positives" dans la mesure où elle met en évidence, pour les fournisseurs d'aide internationale, la "situation désastreuse" des installations et infrastructures publiques du pays.Lors d'une visite dans la région de...