Rechercher
Rechercher

Agenda - Santé

Fondation Diane et l’Hôtel-Dieu de France inaugurent la première clinique sociale de pédiatrie

Fondation Diane et l’Hôtel-Dieu de France inaugurent la première clinique sociale de pédiatrie

Le père Daccache remettant un trophée à Mme Diana Fadel. Photo DR

Fondation Diane et l’Hôtel-Dieu de France (HDF) ont inauguré en novembre dernier la « Clinique sociale de l’enfant », sous le patronage du ministère de la Santé, une clinique sociale de pédiatrie unique en son genre, pour tous les enfants au Liban, particulièrement les plus défavorisés, de la naissance à l’âge adulte, quelle que soit leur nationalité et à des tarifs symboliques.

Sous le titre d’une qualité égale de soins pour tous les enfants au Liban, la cérémonie a été organisée en présence du directeur général de l’Hôtel-Dieu, M. Nassib Nasr, du président du conseil d’administration de l’hôpital, le professeur Salim Daccache s.j., de la fondatrice et présidente de Fondation Diane, Mme Diana Fadel, ainsi que de plusieurs personnalités nationales et régionales des secteurs public et privé, dont la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Mme Joanna Wronecka, et le représentant de l’Unicef au Liban, M. Édouard Beigbeder.

Ce premier centre en son genre vise à offrir diagnostic, vaccinations, soins préventifs et curatifs et soutien psychologique. Ouverte à tous les enfants résidant au Liban, la clinique propose des consultations en pédiatrie, surtout aux familles qui n’ont pas les moyens d’accéder à de bons soins pour leurs enfants, au sein de l’Hôtel-Dieu.

À la fin de la cérémonie, Mme Fadel a été honorée d’un trophée offert par le père Daccache, suite à son initiative dont l’impact déclenche des répercussions positives au niveau national. L’inauguration s’est terminée par une visite de la clinique ; un espace agréable et relaxant avec un intérieur soigneusement conçu pour les enfants, pour améliorer leur humeur et encourager leurs compétences intellectuelles.

Dans son discours, M. Nasr a confirmé que l’Hôtel-Dieu reprend sa marche en avant après les parenthèses malheureuses et douloureuses de l’épidémie du Covid-19 et de l’explosion de Beyrouth, ainsi que de la crise économique qui continue : « Nous modernisons l’hôpital, nous améliorons nos procédures, nous analysons l’expérience patient pour optimiser l’accueil, le service, l’accès à l’information et le suivi. » En mentionnant le partenariat récent entre l’Hôtel-Dieu et Fondation Diane pour lancer la « Clinique sociale de l’enfant » ayant pour but d’aider les familles marginalisées à faire face aux coûts de plus en plus élevés des soins médicaux en donnant à leurs enfants des soins aux tarifs minimes, il a conclu ainsi : « Je tiens à remercier Mme Diana Fadel et l’équipe de Fondation Diane pour leur engagement, leur générosité et leur dévouement à la cause de l’enfance. »

L’intérieur a été soigneusement conçu pour les enfants. Photo DR

Mme Fadel a décrit la grande souffrance du peuple libanais qui ne reçoit pratiquement aucune forme de ses besoins basiques au centre d’une crise multidimensionnelle. Puis elle a cité Dante : « Il suffit d’une étincelle pour faire un grand feu. »

« Une petite action peut créer de grands changements. » C’est ainsi que l’idée de la clinique est née : « Quelle action peut-on mener pour les plus faibles, les plus fragiles ? Une action qui les protégerait, utile et durable ? Qui sont les plus faibles, les plus fragiles, sinon les enfants ? Fondation Diane a offert la clinique dans l’espace généreusement offert et géré par l’Hôtel-Dieu, mais il reste beaucoup d’autres services à pourvoir gratuitement à nos chers enfants », a-t-elle poursuivi.

Elle a conclu en sensibilisant le public : « La protection de l’enfance démunie est la responsabilité de tous. La plus petite contribution réchauffera le cœur de nos enfants. Pensez aux soins, aux vaccins supplémentaires, aux traitements qu’un enfant malade recevra en plus grâce à votre contribution. »

Dans son intervention, le père Daccache a déclaré que la clinique s’avère aujourd’hui une nécessité absolue. « Parmi 5 millions de citoyens résidant au Liban, en considérant les âges de 0 à 18 ans comme référence, notre clinique prendrait en charge 40 % de la population. » Il a ajouté : « Notre objectif est de prendre soin de chaque enfant du pays sans aucune discrimination de classe ou d’origine (…) Le développement de cette clinique, à la lumière des circonstances complexes, est une preuve solide que les gens ne doivent jamais renoncer à faire face aux obstacles et à défier l’impossible… Je tiens à remercier tous ceux qui ont travaillé dur pour la réalisation de ce projet, en particulier Mme Diana Fadel et l’équipe de Fondation Diane qui ont fait de ce rêve une réalité. »

Fondation Diane et l’Hôtel-Dieu de France (HDF) ont inauguré en novembre dernier la « Clinique sociale de l’enfant », sous le patronage du ministère de la Santé, une clinique sociale de pédiatrie unique en son genre, pour tous les enfants au Liban, particulièrement les plus défavorisés, de la naissance à l’âge adulte, quelle que soit leur nationalité et à des tarifs...