L'ancien ambassadeur des États-Unis au Liban et ancien haut fonctionnaire David Hale, a estimé jeudi que la "volonté politique" de rétablir l'économie du Liban faisait défaut.
"J'étais ici un an auparavant et je ressens un niveau de frustration comme l'an dernier et l'année précédente", a déclaré M. Hale, lors d'une conférence de presse depuis la résidence du président du Parlement Nabih Berry à Aïn el-Tiné. "Mais je sais aussi que tout n'est pas désespéré (...). La voie de la réforme et du rétablissement de l'économie et la manière d'y parvenir ont été bien étudiées. Le soutien international sera prêt, une fois que ces mesures seront prises."
"Si cette volonté politique se concrétise, je suis absolument confiant quant à l'avenir du Liban et absolument optimiste", a ajouté M. Hale.
Le Liban doit encore mettre en œuvre des réformes structurelles profondes exigées par le Fonds monétaire international (FMI) pour débloquer un programme d'aide de trois milliards de dollars, ainsi qu'une aide supplémentaire de la communauté internationale.
Le 9 novembre, les États-Unis se sont engagés à verser 50 millions de dollars pour soutenir l'enseignement supérieur au Liban. Ils ont également annoncé 72 millions de dollars d'aide humanitaire le jour précédent.
Washington est également le premier contributeur étranger aux forces armées libanaises.
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