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Lifestyle - Publi-rédactionnel

« Le Souverain » de Ksara, une palette de saveurs subtiles


« Le Souverain » de Ksara, une palette de saveurs subtiles

Jugé « exceptionnel » par le magazine « The Wine Advocate », fondé et dirigé par le légendaire connaisseur Robert Parker. Photo DR

Le Liban est l’un des plus vieux producteurs de vin au monde. L’histoire de son peuple, qui mettait le vin dans des amphores et l’expédiait à partir des ports de Byblos, Sidon et Tyr, remonte aussi loin que l’an 3000 avant J.-C. Ces Libanais avaient en effet créé l’un des produits les plus prisés vendu alors tout autour du bassin méditerranéen. Mais ce sont les jésuites, qui, des siècles plus tard, en 1857, après avoir acquis un terrain de 25 hectares à Ksara, situé entre Taanayel et Zahlé, dans la vallée de la Békaa, afin d’y construire un monastère, qu’ils plantèrent des vignes. C’est ainsi qu’ils ont posé les premiers jalons de l’industrie viticole libanaise contemporaine. En fondant Château Ksara, ils ont introduit de nouvelles méthodes viticoles et vinicoles, de même que de nouveaux cépages tels que le Carignan, le Cinsault et la Grenache. Ainsi, depuis 165 ans, Château Ksara est devenu le vin phare libanais. Le domaine, cédé aux propriétaires actuels en 1973, continue de produire des millésimes qui expriment au mieux le magnifique terroir de la Békaa ; 17 vins dont les caractères variés sont tous appréciés par les amateurs de vin dans plus de 30 pays.

En 2007, et pour célébrer le 150e anniversaire de sa fondation, Château Ksara a lancé Le Souverain, fleuron du Château et gage de son excellence en vinification. Jugé « exceptionnel » par le magazine The Wine Advocate, fondé et dirigé par le légendaire connaisseur Robert Parker, l’un des palais les plus fins du monde, Le Souverain est un vin de garde dont la production est limitée à quelque 10 000 bouteilles par an. C’est un assemblage de deux cépages : le Marselan et l’Arinarnoa plantés dans l’une des meilleures parcelles de la vallée de la Békaa, à une altitude de 1 000 mètres, où le sol argilo-calcaire permet des résultats fabuleux. Les raisins sont récoltés manuellement, puis passent par une table de tri avant d’être mis en cuve. Les rendements ne dépassant pas 32 hectolitres par hectare afin de garantir une qualité irréprochable. Après la vinification, le vin est élevé durant vingt-quatre mois dans des fûts de chêne français neufs. Puis il est mis en bouteille et conservé deux ans en cave avant d’être commercialisé. Ce qui donne lieu à un vin équilibré aux arômes profonds et distincts de fruits noirs et de fruits rouges, ainsi que d’épices et de fruits secs. En bouche, Le Souverain est concentré, puissant et corsé, laissant s’exprimer une multitude de saveurs bien définies telles que des saveurs de girofle, de muscade, de cèdre, de chocolat et de café. Ce vin peut être consommé dans sa jeunesse ou vieilli pendant plus de deux décennies, tout en conservant sa texture, de même que les arômes de cuir, de tabac et de pruneau cuit.

« Le Souverain est un vin unique, riche et complexe », souligne fièrement Zafer Chaoui, président directeur général de Château Ksara. « Il exprime une profonde appartenance au terroir et vieillit bien en développant plusieurs aspects de son caractère et de son arôme, et cela pour de nombreuses années à venir, » précise à son tour James Palgé, œnologue à Château Ksara, depuis plus de 25 ans.

Le Liban est l’un des plus vieux producteurs de vin au monde. L’histoire de son peuple, qui mettait le vin dans des amphores et l’expédiait à partir des ports de Byblos, Sidon et Tyr, remonte aussi loin que l’an 3000 avant J.-C. Ces Libanais avaient en effet créé l’un des produits les plus prisés vendu alors tout autour du bassin méditerranéen. Mais ce sont les jésuites, qui,...

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