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Campus - INNOVATION

Andrew Sami Dagher, un inventeur libano-américain de 17 ans prometteur

Depuis son premier brevet déposé à 14 ans, Andrew Sami Dagher continue de creuser son sillon. Zoom sur ce jeune inventeur américain d’origine libanaise qui s’active à trouver des solutions pour améliorer notre quotidien.

Andrew Sami Dagher, un inventeur libano-américain de 17 ans prometteur

Andrew Sami Dagher a déjà à son actif trois brevets d’invention. Photo Sami Dagher

Andrew Sami Dagher. Retenez bien ce nom ! Lycéen en dernière année à Oxbridge Academy, ce dernier peut déjà revendiquer le titre d’inventeur. Établi aux États-Unis, à Palm Beach County en Floride, le jeune Libano-Américain, qui préfère faire cavalier seul, a toujours voulu fabriquer des choses pour « résoudre des problèmes ». Dès son plus jeune âge, ce lycéen de 17 ans qui a déjà à son actif trois brevets d’invention, se montrait curieux envers tout ce qui l’entoure. « Même à l’âge de 10 ans, je prenais les livres de médecine de mon père et je commençais à les lire par pure curiosité », raconte-t-il. Fils d’un médecin, émigrant libanais originaire de Werdaniyeh dans le Chouf, installé à Palm Beach en 1989 et d’une mère également libanaise, Andrew se passionne rapidement pour la création des objets utiles dans le quotidien.

« Aujourd’hui, je regarde toujours autour de moi et j’observe ce qui m’entoure en essayant de comprendre comment tout fonctionne dans mon environnement », confie-t-il avant de raconter l’histoire de sa première invention, un « dispositif de charge métabolique » qui opère en s’appuyant sur le principe appelé l’effet Seebeck. Pour ceux qui l’ignorent, ce dernier, découvert en 1821 par le scientifique Thomas Johann Seebeck, décrit un phénomène thermoélectrique par lequel les différences de température entre deux métaux différents dans un circuit se transforment en un courant électrique. « Le dispositif que j’ai breveté et que j’ai commencé à développer à l’âge de 14 ans permet à ce principe de se produire en chauffant un côté de l’appareil grâce à la chaleur de votre peau (93,6 degrés Fahrenheit ou 34,22 degrés Celsius) tout en gardant l’autre côté froid, grâce à des tuyaux de chaleur et des matériaux à changement de phase », explique-t-il. « Plus la différence de température entre les deux côtés est importante, plus vous pouvez produire de l’énergie. » En somme, poursuit-il, « il s’agit d’un dispositif qui prend la chaleur émise par exemple de la peau de votre main et la convertit en énergie ». Cette technologie pourrait être appliquée à n’importe quel appareil doté d’une batterie, comme par exemple une montre Apple qui pourrait être chargée simplement en étant portée par son propriétaire, la chaleur émise par le poignet de ce dernier permettant d’alimenter le dispositif. Idem pour un iPhone. « L’objectif de cette invention est non seulement de fournir une énergie illimitée et durable pour tous les aspects de la vie quotidienne d’une personne mais aussi de permettre aux usagers d’économiser de l’argent », précise-t-il.

Néanmoins, la médecine remporte sa préférence. « C’est de loin le plus intéressant pour moi et je suis capable de très bien retenir les informations. Je suis en tête du peloton dans le cours de médecine que je suis au lycée. J’espère inventer dans un avenir proche quelque chose en rapport avec le domaine médical », ambitionne-t-il.

Tous les étés au Liban

La volonté, la persévérance et le travail acharné sont les atouts maîtres de ce jeune à l’avenir prometteur et qui, bien que né aux États-Unis, entretient des liens étroits avec le pays du Cèdre, la plupart des membres de sa famille y vivant encore. « Nous avons notre propre maison au Liban et nous y passons tous les étés, et ce depuis ma naissance », confie-t-il au passage. Pour son dernier brevet, le jeune homme a passé presque 3 ans à effectuer des recherches, à développer et à mener à bien le processus de dépôt d’un brevet. Durant environ 4 à 5 mois, il travaille dur, à raison de 4 à 5 heures par semaine pour peaufiner son invention liée à la stimulation du pouvoir d’achat des consommateurs.

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Jonglant entre ses études, ses inventions et brevets, le lycéen, pour qui utiliser le temps à bon escient et le gérer de manière intelligente s’avèrent cruciaux, entretient plusieurs cordes à son arc. Tout en cultivant son penchant pour l’entrepreneuriat, il trouve le temps de s’adonner à ses « autres passions » et peut-être « side projects ». Non seulement il gère son propre portefeuille d’actions mais dans un tout autre domaine, en féru de tennis, il vient d’être classé troisième en simple et premier en double dans l’équipe scolaire de son lycée. Sportif complet, il s’applique aussi à jouer dans une équipe de football. Décidément insatiable, il est membre des sociétés d’honneur d’espagnol et de sciences de son lycée. Et malgré un programme déjà bien rempli, il n’hésite pas à faire don de son temps et de son énergie pour se consacrer aux autres. Engagé, Andrew est membre actif de la paroisse de l’église libanaise de Palm Beach et fait même du bénévolat. Cependant, son véritable passe-temps favori, « son truc à lui », est l’aviation ! D’ailleurs, il s’emploie à l’heure actuelle à décrocher son brevet de pilote privé.

Ce petit génie pense déjà à la suite, puisqu’il devra bientôt intégrer l’université, à l’automne 2023. « J’ai déjà déposé ma candidature auprès de plusieurs établissements, mais les décisions d’admission n’ont pas encore été rendues car elles sont généralement communiquées plus tard dans l’année », avance-t-il. Alors, vers quelles études ce lycéen multitalents s’orientera-t-il ? « J’ai l’intention d’opter pour une double spécialisation en finance et en ingénierie, car cela me permettrait d’acquérir les compétences nécessaires pour continuer à développer mes brevets et les activités qui y sont associées. » Entre-temps et dans l’attente de la bonne lettre de décision, Andrew continue à travailler et à faire ce qu’il sait faire de mieux : inventer un monde meilleur.


Andrew Sami Dagher. Retenez bien ce nom ! Lycéen en dernière année à Oxbridge Academy, ce dernier peut déjà revendiquer le titre d’inventeur. Établi aux États-Unis, à Palm Beach County en Floride, le jeune Libano-Américain, qui préfère faire cavalier seul, a toujours voulu fabriquer des choses pour « résoudre des problèmes ». Dès son plus jeune âge, ce lycéen de 17...

commentaires (1)

Bravo! Tres impressionant!!! Bonne chance, on suivra vos exploits!

Sabri

04 h 22, le 01 décembre 2022

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Commentaires (1)

  • Bravo! Tres impressionant!!! Bonne chance, on suivra vos exploits!

    Sabri

    04 h 22, le 01 décembre 2022

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