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Sport - Mondial / Groupe H

Le Portugal met la Celeste à terre

Portés par Bruno Fernandes, auteur d’un doublé, les Lusitaniens ont assuré leur place en huitièmes de finale face à une décevante équipe d’Uruguay (2-0).

Le Portugal met la Celeste à terre

Bruno Fernandes après avoir converti le penalty scellant la victoire du Portugal face à l’Uruguay (2-0), lundi, dans le groupe H du Mondial 2022 sur la pelouse du stade de Lusail. Kirill Kudryavtsev/AFP

En attendant Lionel Messi, encore en salle d’attente avec son Argentine, Ronaldo rejoint donc la France de Kylian Mbappé et le Brésil de Neymar dans le top 16. La star portugaise désormais sans club a promis de briller au Qatar pour prouver au monde du football, et particulièment à Manchester United avec qui il vient de divorcer avec fracas, qu’il a encore son mot à dire à 37 ans.

Après sa victoire initiale contre les Black Stars ghanéens (3-2), la Seleção portugaise est en tête du groupe H avec six points, devant le Ghana (3 pts), puis l’Uruguay et la Corée du Sud (1 pt).

Le Portugal n’aura besoin que d’un point contre les Coréens pour assurer la première place et ainsi éviter a priori le Brésil en huitièmes de finale. « Nous ne sommes pas encore assurés d’être en tête, on veut être premiers », a clamé le sélectionneur portugais Fernando Santos.

« Si nous devons affronter le Brésil, ce sera un match formidable, mais je ne pense pas que le Brésil souhaite que nous nous rencontrions en huitièmes, plutôt après », a-t-il ajouté.

Drapeau arc-en-ciel

Au stade de Lusail, le plus grand des huit accueillant le tournoi (88 622 places) où Ronaldo espère revenir le 18 décembre pour y disputer la finale, les Portugais ont d’abord bien résisté au duel physique imposé par l’Uruguay de Diego Godin, avant de faire la différence après la pause grâce à Bruno Fernandes.

Il y a d’abord eu un moment de flottement provoqué par la brève irruption sur la pelouse d’un homme portant un drapeau arc-en-ciel et vêtu d’un tee-shirt de soutien aux femmes iraniennes, arrêté et escorté calmement par la sécurité.

Le Portugal a-t-il profité alors d’un brin de déconcentration des Uruguayens ? Quelques minutes plus tard, Bruno Fernandes, après un excellent travail sur le côté gauche, a cherché la tête de Cristiano Ronaldo parti à la limite du hors-jeu. Si la célébration du désormais ex-Mancunien a laissé supposer qu’il était bien l’auteur de l’ouverture du score, les ralentis montrent qu’il n’a visiblement pas touché le ballon (hormis du bout des cheveux). Le centre-tir a d’abord été attribué par la FIFA à CR7 avant d’être logiquement rendu à son coéquipier (54e).

« Qui a marqué le premier but ? Je pense que c’était un grand match, et le reste ne compte pas », a évacué Santos, refusant en conférence de presse d’alimenter une quelconque guerre des ego entre les deux joueurs dont les relations semblent parfois assez froides. « J’avais dit que mon équipe est très unie, et on apporte des réponses », a ajouté le sélectionneur.

Une « Celeste » minimaliste

Pour la revanche du huitième de finale du dernier Mondial, en 2018, remporté par l’Uruguay (2-1), le dernier mot est encore revenu à Fernandes qui a plié le match dans le temps additionnel sur penalty (90+3e) et a frôlé le triplé

dans la foulée (90+9e).

Dans l’ensemble, le Portugal a souvent maîtrisé le match collectivement, confirmant une montée en puissance. En face, la Celeste a eu du mal à peser sur la défense portugaise, et son duo d’attaquants Darvin Nunez-Edinson Cavani, qui ont à peine touché une vingtaine de ballons chacun, a été invisible.

Rodrigo Bentancur s’est procuré la meilleure occasion uruguayenne du match après avoir dribblé le revenant portugais Pepe mais a buté sur le gardien portugais Diogo Costa en première période. Entré en jeu à la place de Cavani (72e), Suarez a lui aussi manqué le cadre en fin de match.

La Celeste est désormais dans l’obligation de battre le Ghana pour espérer rallier les huitièmes de finale, face à des Black Stars bien décidés à laver le mauvais souvenir d’un quart de finale perdu il y a 12 ans en Afrique du Sud. L’image de ce sauvetage sur la ligne du même Luis Suarez à l’aide de sa main, alors que les deux équipes étaient à égalité (1-1) et que l’on jouait les toutes dernières secondes de la prolongation, remontera forcément à la surface des mémoires ghanéennes au moment de le recroiser ce vendredi.

« Ce sera un match crucial, mais ça n’a rien à voir avec ce qui s’est passé il y a douze ans », a assuré le sélectionneur sud-américain Diego Alonso, qui a affiché sa « grande confiance » dans ses joueurs malgré deux matches sans marquer : « Le prochain match sera dur, mais on décrochera une victoire et on se qualifiera. » Pas sûr que les Black Stars l’entendent de cette oreille, surtout depuis leur renversante victoire (3-2) contre la Corée du Sud quelques heures plus tôt lundi.

Source : AFP

En attendant Lionel Messi, encore en salle d’attente avec son Argentine, Ronaldo rejoint donc la France de Kylian Mbappé et le Brésil de Neymar dans le top 16. La star portugaise désormais sans club a promis de briller au Qatar pour prouver au monde du football, et particulièment à Manchester United avec qui il vient de divorcer avec fracas, qu’il a encore son mot à dire à 37...

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