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Le Brésil force le verrou suisse

Malgré l’absence de Neymar blessé, la Seleção s’est qualifiée pour les huitièmes de finale en venant à bout de la Nati (1-0), grâce à un but en fin de match de Casemiro.

Le Brésil force le verrou suisse

Casemiro célébrant avec Vinicius Junior son but offrant la victoire au Brésil face à la Suisse (1-0) lors de la seconde journée du groupe E, ce lundi sur la pelouse du Stadium 974 de Doha. Nelson Almeida/AFP

Ce Brésil-là a une belle tête de vainqueur. Malgré la farouche opposition offerte par la formation helvétique, les auriverde, tel un véritable prétendant au titre, ont forcé la décision dans les derniers instants de la partie.

La solution est pourtant venue de l’élément le moins offensif du milieu de terrain. D’une magnifique demi-volée du pied droit, Casemiro a ôté ses habits de sentinelle pour se muer en véritable finisseur. Sa frappe limpide à l’entrée de la surface n’a laissé aucune chance à Yann Sommer, le portier suisse, médusé au moment de contempler les dégâts.

Avec déjà six points au compteur, les Brésiliens sont bien installés en tête du groupe G. Les Suisses (3 pts) devront pour leur part valider leur qualification vendredi contre la Serbie, qui ne compte qu’un seul point après son nul contre le Cameroun dans l’après-midi.

Neymar, le meneur de jeu et leader technique de la Seleção, n’était pas au stade pour voir ses partenaires s’imposer. Blessé à la cheville, il a regardé le match depuis l’hôtel pour soigner sa cheville droite, son pied enserré dans une botte thérapeutique. Pour combler son absence (qui devrait au moins être prolongée jusqu’au prochain match), le sélectionneur Tite avait confié son poste à Lucas Paqueta, sur le flanc gauche du dispositif offensif. Malgré quelques déchets techniques et un manque de justesse dans le dernier geste, les quintuples champions du monde ont rendu une copie globale plus que satisfaisante.

Intenable sur son côté gauche tout au long de la soirée, Vinicius s’est procuré la plus belle occasion de la première période : une demi-volée dans la course aux six mètres magnifiquement détournée par Sommer, une nouvelle impériale sur sa ligne (27e).

Raphinha a ensuite pris sa chance de 25 mètres, mais son tir puissant était trop centré pour espérer inquiéter le gardien de la Nati et de Mönchengladbach. Les Brésiliens avaient en revanche beaucoup de mal à trouver Richarlison, l’homme du doublé contre la Serbie, souvent englué dans le filet défensif que les Suisses avaient tissé autour de lui.

Casemiro, l’improbable héros

Globalement, on sentait les deux équipes sur la réserve, hésitant à prendre des risques offensifs dans un match qu’il importait plus de ne pas perdre que de gagner.

Au retour des vestiaires, ce sont d’ailleurs les Suisses qui auraient bien pu basculer en tête sans les interventions héroïques d’Alex Sandro et de l’ensemble de l’arrière-garde auriverde. Le latéral de la Juventus, d’un tacle parfait dans sa propre surface, a sauvé l’équipe brésilienne (53e), avant de s’interposer à nouveau devant le remuant Ruben Vargas (54e).

Mais l’imprécision des Suisses dans la dernière passe les a empêchés de concrétiser ce moment de domination. Peu après, Vinicius s’est de nouveau distingué par sa vitesse de course pour filer dans le dos de la défense. Il a d’abord marqué un but superbe en contre, refusé par la VAR (Video assistant referee, NDLR) pour un hors-jeu de Richarlison au départ de l’action (64e). Puis il a de nouveau pris le large quelques minutes plus tard, obligeant Manuel Akanji à commettre une faute pour l’empêcher de centrer (69e).

Mais le héros du soir se prénommait donc Casemiro. Superbement servi par une déviation subtile de l’entrant Rodrygo sur la gauche de la surface, le néo-Mancunien a propulsé l’offrande d’une frappe aussi puissante que limpide qui a terminé sa course dans le petit filet opposé de Sommer (1-0, 83e).

Un but synonyme de qualification pour les phases finales. Favorite assumée pour la victoire finale, cette Seleção a montré qu’elle disposait de tous les ingrédients pour aller décrocher le Graal. Et hormis peut-être la France, seule équipe à avoir remporté ses deux premières rencontres avec la manière, pas grand monde ne semble lui arriver à la cheville. En attendant que celle de Neymar, son maître à jouer, dégonfle pour les guider jusqu’à une sixième étoile qui la fuit depuis 2002.

G.B. avec AFP

Ce Brésil-là a une belle tête de vainqueur. Malgré la farouche opposition offerte par la formation helvétique, les auriverde, tel un véritable prétendant au titre, ont forcé la décision dans les derniers instants de la partie.La solution est pourtant venue de l’élément le moins offensif du milieu de terrain. D’une magnifique demi-volée du pied droit, Casemiro a ôté ses habits de...

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