Une route inondée à Saïda, hier, après les fortes pluies. Photo Mountasser Abdallah
De fortes pluies tombées sur le Liban hier ont inondé les routes de plusieurs régions du pays, bloquant la circulation, tandis que les premières neiges sont tombées sur les hauteurs du Akkar.
Dans le Sud, des rues de Saïda et l’autoroute côtière de Damour et Naamé à Khaldé au sud de Beyrouth se sont transformées en torrents. Des employés de la municipalité de Saïda ont été aperçus en matinée en train d’ouvrir les canalisations d’égouts pour évacuer l’eau accumulée, aidés par des riverains, selon notre correspondant Mountasser Abdallah. Le port de la ville a également interrompu son activité, les fortes vagues empêchant les pêcheurs de sortir avec leurs bateaux.
À Tyr et dans les villages avoisinants, la pluie a également provoqué de nombreux embouteillages. Dans la région de Zahrani, les pluies torrentielles ont causé des dégâts dans les vergers. Des voitures ont été piégées par l’eau qui s’était accumulée sous un pont.
Les premières neiges au Akkar. Photo Michel Hallak
La région du Akkar n’a pas été épargnée non plus par les intempéries. Les premières chutes de neige de la saison y ont été observées à partir de 2 235 mètres d’altitude, selon notre correspondant Michel Hallak. De fortes pluies ont rendu certaines routes impraticables entre Halba et Koueikhate, menaçant les automobilistes d’être pris au piège des nombreux nids de poule remplis d’eau. Des dégâts ont en outre été observés dans certains champs agricoles où des serres ont été déchirées par le vent.
Avec des infrastructures publiques affaiblies par une crise économique qui a commencé en 2019, le Liban se retrouve, une fois de plus, mal préparé aux tempêtes hivernales. Les pluies intenses inondent souvent de vastes étendues des zones côtières, au grand dam des automobilistes qui s’y retrouvent piégés.
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