Rechercher
Rechercher

Économie - Restauration

Ôtrottoir, un nouveau bistrot à Achrafieh

Ôtrottoir, un nouveau bistrot à Achrafieh

L’espace intérieur du bistrot Ôtrottoir comprend un bar et peut accueillir une trentaine de personnes. Photo DR

Localisé entre la rue Ibrine et l’avenue Charles Malek, en plein cœur d’Achrafieh à Beyrouth, Ôtrottoir ouvrira officiellement ses portes début décembre afin d’amorcer la saison hivernale et de profiter du retour de la diaspora libanaise au pays pour les fêtes de fin d’année. Toutefois, pour faire de cette ouverture un succès, ce nouveau bistrot s’est mis en préouverture en novembre pour évaluer les demandes de la clientèle. Des gens aisés, ne cache pas Julien Hakim, l’un des six partenaires à la tête de ce projet. « Nos clients sont des hipsters dynamiques, des Libanais expatriés, des artistes ou encore des habitants d’Achrafieh qui cherchent une nouvelle expérience culinaire. »

Halim Massroua et Mohsen Ahmad dirigent l’établissement et sont impliqués dans Ôtrottoir avec Nicolas Baaklini, Maya Eid, Fadia Ahmad et Julien Hakim. Ensemble, ils ont investi 100 000 dollars pour faire naître ce lieu situé dans une vieille bâtisse qui accueillait autrefois « Call Saj », où Nicolas Baaklini et Halim Massroua se retrouvaient chaque matin, à l’aube, pour déguster un saj. Fidèles à l’établissement, ils ont continué de s’y rendre après l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020 et ont investi dans la reconstruction du lieu pour assurer sa survie. Au fil des semaines, de nouveaux investisseurs se sont greffés au projet, qui a muté, et Ôtrottoir a vu le jour, se voulant le « premier bistrot libanais », affirme Julien Hakim.

« Nous proposons des produits du terroir confectionnés par de petits artisans et que nous revisitons de manière à adapter les aliments au goûts des citadins. Le tout dans une ambiance qui rappelle les bistrots français ou italiens », décrit-il, refusant le terme de « fusion » pour décrire sa cuisine. Il s’agit plutôt d’un « relookage » du terroir, qualifie le partenaire.

Au menu

La carte est faite pour chaque moment de la journée. Pour le petit déjeuner, dont le ticket moyen s’élève à 8 dollars, les clients peuvent choisir entre des saj, des tartines de labné maison ou des « kebbé Thérèse », mets signature à base de citrouille. Pour un déjeuner « sain », car « aucun aliment n’est frit », explique Nicolas Baaklini, le ticket s’élève à 15 dollars. Le menu propose également plusieurs salades et des plats traditionnels libanais, comme la kefta batata. Enfin, pour le dîner, dont le ticket moyen s’élève à 20 dollars, la carte offre une sélection de bouchées au soujouk ou au fromage de chèvre, ainsi qu’un mets phare : le club sandwich chawarma au poulet. Le café et les boissons sont également couverts par le prix des tickets. Quant à l’alcool, outre les cocktails classiques, Ôtrottoir signe le « Mango Mull ».

Dans la même rubrique

Un hôtel-boutique au cœur d’el-Mina

Ôtrottoir s’étend sur 60 mètres carrés. L’espace intérieur, qui comprend un bar, peut accueillir une trentaine de personnes. L’établissement profite d’une terrasse sur le trottoir qui peut accueillir 20 clients et qui est amenée à s’étendre. Au croisement de plusieurs sous-quartiers dynamiques, le bistrot a donc pris pied dans des ruelles passantes calmes qui assurent un certain confort à une clientèle variée, selon Nicolas Baaklini. « Nous voulions un endroit iconique avec de l’espace sur le trottoir, d’où le nom du bistrot. L’artère principale n’est pas loin, mais les clients ont un sentiment d’isolement. Cela permet d’attirer une clientèle de passage, mais aussi des habitants qui vivent à quelques mètres. »

Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie, qui continue, malgré tout, de se battre.

Localisé entre la rue Ibrine et l’avenue Charles Malek, en plein cœur d’Achrafieh à Beyrouth, Ôtrottoir ouvrira officiellement ses portes début décembre afin d’amorcer la saison hivernale et de profiter du retour de la diaspora libanaise au pays pour les fêtes de fin d’année. Toutefois, pour faire de cette ouverture un succès, ce nouveau bistrot s’est mis en préouverture en...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut