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Économie - Restauration

Karakand, ou manger les pieds dans l’eau à Amchit

Karakand, ou manger les pieds dans l’eau à Amchit

La terrasse de Karakand, qui a été construite comme un radeau sur l’eau, s’étend sur 250 mètres carrés et peut accueillir 160 couverts. Photo DR

Dans la ville côtière de Amchit (Kesrouan), un restaurant de poissons et fruits de mer a ouvert ses portes le 21 septembre dernier. Situé en bord de mer, l’établissement a réinvesti les anciens locaux de Chez Zakhia, un lieu de restauration bien connu des habitants de la région, qui y a opéré pendant 25 ans avant de fermer il y a quatre ans.

Quatre partenaires ont investi dans ce projet : Joy Azoury pour le volet stratégique, Firas Wannous en tant que responsable opérationnel et François Aouad avec Fawaz Kotob pour les relations publiques. Tous ont déjà investi dans d’autres restaurants et boîtes de nuit au Liban. « Nous connaissons bien le marché, affirme ainsi Joy Azoury. Nos liens avec d’autres établissements nous permettent donc d’attirer des clients. »

À l’origine, Karakand aurait dû ouvrir quelques mois plus tôt afin de profiter de la saison estivale pendant laquelle les clients sont friands de poissons et de fruits de mer. Mais des rénovations inattendues ont retardé l’ouverture et provoqué des coûts supplémentaires. Si les partenaires avaient initialement prévu d’investir 200 000 dollars, ils en ont finalement investi 500 000. « Nous pensions que l’endroit serait opérationnel mais nous avons dû refaire toute l’infrastructure : enlever le toit, reconstruire les piliers et ajouter une nouvelle terrasse », détaille Joy Azoury.

Vue à 180 degrés sur la mer

C’est l’amour du poisson et des fruits de mer qui a poussé ces quatre partenaires à ouvrir Karakand, qui signifie « homard ». Développé par le chef Charbel Safi, le menu propose des plats traditionnels libanais comprenant des mezzés avec du poisson grillé, du poisson cru et de la pieuvre. Mais le restaurant propose aussi des recettes plus originales, telles que la paella au homard, la moughrabiyé au poisson et la friké aux crevettes. « Il y a déjà beaucoup de restaurants de fruits de mer au Liban, donc nous souhaitons nous démarquer avec des plats originaux qui vont attirer une nouvelle clientèle. Nous travaillons aussi beaucoup avec le chef cuisinier pour les sauces afin d’offrir une expérience culinaire différente », indique Joy Azoury.

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Pour y déguster un plat avec boisson, le ticket moyen s’élève entre 30 et 40 dollars pour les formules classiques et monte jusqu’à 60 dollars pour les plats plus originaux avec des boissons plus onéreuses. « Nous voulons offrir plusieurs possibilités aux clients, suivant leurs moyens », note Joy Azoury.

Au Karakand, les clients peuvent profiter d’une vue à 180 degrés sur la mer. L’établissement comprend un espace intérieur de 200 mètres carrés qui peut accueillir 140 clients. La terrasse, elle, a été construite comme un radeau sur l’eau. Elle s’étend sur 250 mètres carrés et peut accueillir 160 couverts. Environ 50 employés travaillent dans le restaurant. Ils seront moins nombreux pendant la saison hivernale car la terrasse fermera ses portes. Les clients ne peuvent pas se baigner depuis le restaurant mais des plages sont accessibles à proximité. De quoi renforcer le dynamisme de la ville de Amchit, déjà bien active.


Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie qui continue, malgré tout, de se battre.

Dans la ville côtière de Amchit (Kesrouan), un restaurant de poissons et fruits de mer a ouvert ses portes le 21 septembre dernier. Situé en bord de mer, l’établissement a réinvesti les anciens locaux de Chez Zakhia, un lieu de restauration bien connu des habitants de la région, qui y a opéré pendant 25 ans avant de fermer il y a quatre ans.Quatre partenaires ont investi dans ce...

commentaires (1)

Si jamais, Karakand signifie cigale de mer, pas homard. 500’000$ pour construire un radeau? Heureusement que ce ne sont pas eux qui ont construit l’Arche de Noé… bonne chance en tout cas, et profitez-en avant qu’on ne vous transfère la Centrale de Zouk à Amchit…

Gros Gnon

09 h 46, le 06 novembre 2022

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Commentaires (1)

  • Si jamais, Karakand signifie cigale de mer, pas homard. 500’000$ pour construire un radeau? Heureusement que ce ne sont pas eux qui ont construit l’Arche de Noé… bonne chance en tout cas, et profitez-en avant qu’on ne vous transfère la Centrale de Zouk à Amchit…

    Gros Gnon

    09 h 46, le 06 novembre 2022

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