Un graffiti avec le symbole du dollar sur fond de drapeau du Liban, sur un mur à Beyrouth. Photo João Sousa
Le taux d’inflation au Liban a de nouveau augmenté le mois dernier en glissement mensuel, gravissant le palier supérieur. De 7,55 % en août, ce taux s’est établi à 8,4 % en septembre, selon l’indice mensuel des prix à la consommation (IPC) calculé par l’Administration centrale de la statistique (ACS) et publié vendredi sur son site.
Les prix à la consommation ont ainsi poursuivi leur hausse, dans un pays en grave crise économique et financière depuis trois ans, cet indice affichant un total de 1 611,43 points en septembre (la base 100 prise en compte est celle de décembre 2013), contre 1.486,59 points en août. En glissement annuel, le taux d’inflation n’a que très légèrement augmenté, passant de 161,89 % en août à 162,47 % en septembre.
Dans le détail, en rythme mensuel, ce sont les prix des boissons alcoolisées et du tabac qui ont le plus augmenté avec une croissance de 21,52 %. Ils sont suivis par le coût des moyens de transport (20,52 %), de l’alimentation et des boissons non-alcoolisées (12,96 %). Les coûts de l’éducation sont ceux qui ont le moins augmenté entre août et septembre avec une hausse de 0,1 %. En glissement annuel par contre, les tarifs de l’eau, de l’électricité et des carburants ont bondi de 341,71 %, suivis par ceux du secteur de la santé (282,56 %) et des moyens de transport (262,45 %). L’éducation reste en bas du classement avec, néanmoins, une hausse de son coût de 36,5 % à ce même rythme.
Enfin, les prix en glissement mensuel ont augmenté dans chaque mohafazat du pays, en commençant par la région de Nabatiyé (10,2 %), suivie par le Liban-Nord (9,17 %), le Liban-Sud (9,02 %), la plaine de la Békaa (8,77 %), le Mont-Liban (8,02 %) et Beyrouth (7,21 %). Dans toutes les régions, les prix des boissons alcoolisées et du tabac ont fortement augmenté, avec un pic de 39,24 % à Nabatiyé, à l’exception du Liban-Sud, où cette consommation a augmenté de 9,7 %. Le coût des moyens de transport a, lui, augmenté de manière similaire dans tous les mohafazats du pays, oscillant autour de 20 %.
commentaires (1)
Tout ça est très concret mais il va falloir nous expliquer avec quel argent les citoyens est sensé payer vu qu’il a été dépossédé de son argent et ses économies pour lui accorder une somme dérisoire mensuelle en dollars définie par les voleurs, qu’ils ont réduit au bout de quelques mois puis ont déclaré qu’ils n’y avait pas assez de monnaie locale pour que ce malheureux citoyen puisse retirer de l’argent même en mayonnaise de singe pour cause d’assèchement des caisses et des coffres des banques de l’argent qu’ils ont pris la liberté d’en bénéfice sans qu’ils ne soient inquiétés ni même ébranlés puisqu’ils osent demander au peuple d’honorer les factures et les dépenses avec de l’argent qui se trouvent dans leurs fouilles et sur leurs comptes et ceux de leurs familles. Plus gonflés tu meurs et plus d’ici le et abruti comme peuple tu crève. Alors voilà ils sont en train de crever la bouche ouverte en les regardant dépenser gogo sans compter puisque l’argent facile c’est connu, se dépense à la même vitesse qu’il a été volé. Reveillez-vous libanais et allez réclamer votre dû sans trembler, il n’y a que ça qui va les obliger à faire ou à à accepter de rester sous peine d’être traîner devant la justice ou subir la justice du peuple.
Sissi zayyat
18 h 40, le 21 octobre 2022