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Amine Salam au FMI : Notre engagement pour les réformes est un devoir national


Amine Salam au FMI : Notre engagement pour les réformes est un devoir national

Le ministre sortant de l’Économie Amine Salam lors d’une conférence de presse, en septembre 2021. Photo Dalati et Nohra

Le ministre sortant de l'Économie et du Commerce, Amine Salam, a réitéré l'engagement du Liban à mener les réformes économiques et financières nécessaires pour obtenir un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), affirmant qu'il s'agit d'un "devoir national pour sauver le pays" qui s'enfonce dans une grave crise économique depuis 2019, dans des déclarations faites lors d'une réunion avec des représentants du FMI à Washington.

Selon un communiqué du ministère de l'Économie et du Commerce, M. Salam a affirmé "l'engagement du Liban à mener les réformes économiques et financières, car cela est un devoir national pour sauver le pays", et a souligné que "l'adhésion attendue du Liban au groupe des pays producteurs de pétrole nous oblige à accélérer la mise en œuvre des réformes, et non à les négliger ou les condamner". 

La réunion s'est tenue vendredi à Washington sous l'égide de la directrice générale du Fonds monétaire international Kristalina Georgieva et de son équipe de direction, en présence des ministres des Finances, de l'Économie, des gouverneurs des banques centrales et des dirigeants des institutions financières régionales du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. 

Jeudi, Mme Georgieva avait appelé la classe politique libanaise à "œuvrer pour la stabilité du pays" et à "faire passer leur pays et leur population d'abord".

Ce n'est pas la première fois que le FMI relève la réticence des autorités libanaises à mettre en œuvre les réformes nécessaires au déblocage de l'aide internationale, affirmant même que le "retard pourrait s'avérer coûteux pour le pays".

En avril dernier, l'institution internationale avait annoncé un accord avec Beyrouth pour accorder une aide de trois milliards de dollars, répartis sur quatre ans, mais conditionnée à la mise en œuvre de réformes cruciales. Fin septembre, le Parlement libanais a adopté le budget 2022, l'une des principales conditions préalables du FMI. Mais plusieurs réformes majeures doivent encore être entreprise, notamment des modifications de la loi sur le secret bancaire, une restructuration de ce secteur et une nouvelle loi sur le contrôle des capitaux.

Une délégation du FMI s'était rendue au Liban en septembre. Elle avait alors déclaré qu'elle "regrettait" que l'économie libanaise souffre d'une "dépression sévère" et que, "malgré l'urgence", peu de progrès ont été réalisés pour mettre en œuvre les réformes nécessaires, dont certaines étaient énumérées dans l'accord préliminaire entre le Liban et le Fonds.

Le Fonds a réaffirmé que le Liban doit adopter une loi établissant un contrôle formel des capitaux, afin de réduire la pression sur les réserves de change. Il a également commenté la loi sur le secret bancaire adoptée par le Parlement fin juillet mais qui a été renvoyée par le président libanais Michel Aoun - une initiative saluée par le FMI.

Le ministre sortant de l'Économie et du Commerce, Amine Salam, a réitéré l'engagement du Liban à mener les réformes économiques et financières nécessaires pour obtenir un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), affirmant qu'il s'agit d'un "devoir national pour sauver le pays" qui s'enfonce dans une grave crise économique depuis 2019, dans des déclarations faites lors d'une...