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Culture - Musique

4e édition des Musicales du Liban à Paris

4e édition des Musicales du Liban à Paris

Contre vents et marées, pandémie et crise économique, ce festival fondé par Zeina Saleh Kayali et Georges Daccache, unique en son genre et dont le but est de valoriser la musique savante libanaise, est fidèle au poste en la cathédrale Notre-Dame du Liban à Paris.

En 2022, il se dédouble même en deux saisons : l’édition du printemps au mois de juin avec deux concerts et celle de l’automne au mois de novembre avec trois concerts.

Le premier concert, mardi 7 juin à 20h45, est une promenade à travers la chanson traditionnelle libanaise. Un jeune compositeur, Wajdi Abou Diab, décide de revisiter la tradition en la déconstruisant pour mieux la reconstruire. Comme chez la plupart des jeunes compositeurs, la technologie fait partie intégrante du processus de création.

Le compositeur est entouré d’une équipe de choc, la soprano Lara Jokhadar, la pianiste Betty Salkhanian et la vidéaste Zainab Mawassi, interprètes de très haut niveau qui portent avec talent ce projet original et novateur.

Le second concert, dimanche 19 juin à 15h30, est un hommage au père fondateur de la musique savante libanaise, Wadia Sabra (1876-1952). Pour commémorer les 70 ans de la disparition de cet extraordinaire pionnier, d’excellents et talentueux interprètes (les sopranos Marie-José Matar et Joumana Amiouni, le baryton Fady Jeanbart et le pianiste Georges Daccache) portent son œuvre encore profondément méconnue, avec quelques petites incursions dans la musique française du XIXe siècle. Les pièces musicales alternent avec des textes racontant le parcours de Wadia Sabra.

Toujours solidaire des difficultés de ses compatriotes, le festival Musicales du Liban a décidé pour cette saison de soutenir le Collège de la Sagesse Saint-Jean Brasilia, qui comme la plupart des établissements scolaires libanais connaît les affres de la crise économique qui ronge le pays. La totalité de la recette des deux concerts lui sera donc reversée.

Contre vents et marées, pandémie et crise économique, ce festival fondé par Zeina Saleh Kayali et Georges Daccache, unique en son genre et dont le but est de valoriser la musique savante libanaise, est fidèle au poste en la cathédrale Notre-Dame du Liban à Paris.En 2022, il se dédouble même en deux saisons : l’édition du printemps au mois de juin avec deux concerts et celle de...

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