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Dernières Infos - Parlement libanais

Bou Saab assure que son élection à la vice-présidence n'émanait pas d'un "accord"

Bou Saab assure que son élection à la vice-présidence n'émanait pas d'un

Le nouveau vice-président de la Chambre Élias Bou Saab, le 23 mai 2018. Photo d'archives Parlement libanais

Le nouveau vice-président de la Chambre et député aouniste Élias Bou Saab a assuré mercredi que les résultats similaires du vote pour le chef du Législatif, Nabih Berry, et lui, n'émanaient pas d'un "accord", alors que plusieurs observateurs estiment que le mouvement Amal et le Courant patriotique libre auraient concocté un compromis pour faire accéder ces députés à leurs postes respectifs.

Lors de sa première réunion, le Parlement issu des législatives du 15 mai a en effet élu mardi M. Berry pour un septième mandat consécutif à la tête du Parlement avec 65 voix dès le premier tour, et M. Bou Saab pour la vice-présidence avec 65 voix au deuxième tour. 

Dans un entretien accordé à la radio Sawt el-Mada, M. Bou Saab a affirmé que les résultats similaires du vote pour M. Berry et lui "n'émanaient pas d'un accord", estimant que "cela relève de l'imagination des incitateurs". "Si ceux qui avaient voté pour Berry avaient voté pour moi, j'aurai obtenu plus de voix", a-t-il également ajouté. L'élu était fort du soutien du tandem chiite ainsi que de plusieurs députés indépendants flottant dans une zone grise face à Ghassan Skaff, candidat réputé proche du Parti socialiste progressiste (PSP) qui a obtenu 49 voix. Il a enfin estimé que "le rôle du vice-président est très important parce qu'il préside les commissions parlementaires mixtes où les lois sont préparées". 

Plus tôt dans la journée, le chef du PSP Walid Joumblatt a pointé du doigt une "défaite" de la nouvelle majorité au Parlement due à "un manque de coordination", après l'élection de M. Bou Saab.

Le nouveau vice-président de la Chambre et député aouniste Élias Bou Saab a assuré mercredi que les résultats similaires du vote pour le chef du Législatif, Nabih Berry, et lui, n'émanaient pas d'un "accord", alors que plusieurs observateurs estiment que le mouvement Amal et le Courant patriotique libre auraient concocté un compromis pour faire accéder ces députés à leurs postes...