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Campus - DISTINCTION

Léa Moukanas lauréate du prix Femme d’influence espoir de l’année 2021

L’étudiante franco-libanaise de 22 ans a été récompensée à Paris pour son engagement associatif et les valeurs positives qu’elle prône.

Léa Moukanas lauréate du prix Femme d’influence espoir de l’année 2021

Léa Moukanas promet de se battre au quotidien afin de contribuer à forger un avenir meilleur pour sa génération. Photo Juliette Jem

Six lauréates, dont fait partie Léa Moukanas, ont reçu leurs distinctions lors d’une cérémonie organisée au au palais Brongniart, à Paris, le 29 novembre dernier, lors de la 8e édition du prix de la Femme d’influence. Créé en 2014 par Patricia Chapelotte, présidente du Cercle des femmes d’influence, pour défendre et promouvoir l’entrepreneuriat féminin, ce prix cherche également à mettre en avant, par le biais de la catégorie espoir, les jeunes talents féminins âgés de 18 à 35 ans. « Quand on entreprend à 14 ans, on grandit en même temps que son projet. Le fait d’avoir reçu cette distinction à 22 ans est une reconnaissance pour la jeune fille que j’étais quand mon engagement a débuté. Cela me pousse à vouloir continuer à me mettre au service des autres », confie Léa Moukanas. L’engagement de la lauréate de la catégorie espoir du prix a débuté en 2015 lorsqu’elle a fondé en France l’association Aïda pour soutenir les jeunes luttant contre le cancer. Cette initiative, l’adolescente l’a lancée après le décès de sa grand-mère, Aïda Younès Frangié, des suites d’une leucémie, devenant ainsi la plus jeune présidente d’association caritative d’Europe. En six ans, son association s’est développée. « Nous sommes désormais 23 dans l’équipe et avons à cœur de faire en sorte que la maladie ne soit pas une rupture dans la vie des jeunes. Nous croyons profondément qu’il doit exister une prise en charge adaptée à ces derniers », souligne celle qui est désormais étudiante à Sciences Po. Aïda accompagne chaque année en France près de 2 200 patients dans 50 hôpitaux grâce à l’engagement d’une dizaine de milliers de bénévoles. « Il s’agit d’une aventure collective et surtout d’une histoire de rencontres. Je crois beaucoup à la nécessité de s’unir et de s’engager pour changer le monde », relève la fondatrice et présidente de l’association qui a reçu, en 2019, la médaille de la Ville de Paris en reconnaissance de son soutien aux enfants et adolescents malades.

Sensibiliser les jeunes à l’engagement associatif

« Je crois que la santé et l’éducation sont les deux piliers fondamentaux de notre société. J’aimerais continuer à m’engager auprès de la collectivité pour la santé des jeunes, et en particulier les patients atteints de cancer, et pour le soutien à la recherche dans ce domaine en lançant et en faisant vivre des projets », insiste Léa Moukanas. La jeune femme est en dernière année d’études à Sciences Po Paris qu’elle a intégrée en 2017. Après une licence en économie et sociologie, elle y suit actuellement le master finance et stratégie. Persuadée que la nouvelle génération est capable de relever les défis d’aujourd’hui, l’étudiante espère pouvoir sensibiliser le plus grand nombre à l’engagement associatif. « La jeunesse a besoin, note-t-elle, de se serrer les coudes et d’avancer unie pour donner plus de force à des projets concrets capables de changer le monde dans lequel nous vivons. » Installée depuis plusieurs années en France avec sa famille, Léa Moukanas n’oublie pas pour autant le Liban et Beyrouth où elle est née. « Je serais ravie de pouvoir construire quelque chose au pays du Cèdre. Si des jeunes libanais ont envie de se lancer dans le bénévolat, ils peuvent me contacter via les réseaux sociaux. J’espère pouvoir mettre en place un jour une antenne de l’association Aïda là-bas parce que mon cœur est au Liban et parce que je crois que ma grand-mère l’aurait souhaité également », confie-t-elle. D’une générosité rare, Léa Moukanas promet de se battre au quotidien afin de contribuer à forger un avenir meilleur pour sa génération.


Six lauréates, dont fait partie Léa Moukanas, ont reçu leurs distinctions lors d’une cérémonie organisée au au palais Brongniart, à Paris, le 29 novembre dernier, lors de la 8e édition du prix de la Femme d’influence. Créé en 2014 par Patricia Chapelotte, présidente du Cercle des femmes d’influence, pour défendre et promouvoir l’entrepreneuriat féminin, ce prix cherche...

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