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Dernières Infos - Enquête sur le drame du 4 août

Sit-in d'activistes de Noun contre les "protections" dont bénéficie Ali Hassan Khalil


Sit-in d'activistes de Noun contre les

Une image diffusée par le groupe d'activistes Noun dénonçant les protections dont bénéficie le député Ali Hassan Khalil. Tirée du compte Twitter @NounLebanon

Une dizaine d'activistes de l'association Noun ont organisé mercredi une série de sit-in à Beyrouth afin de dénoncer le fait que le député et ancien ministre Ali Hassan Khalil, pourtant sous le coup d'un mandat d'arrêt dans le cadre de l'instruction sur la double explosion au port de Beyrouth, "continue à aller et venir, sous protection sécuritaire, exécutive et judiciaire". 

Des photos et vidéos diffusées par le groupe d'activistes, composé de femmes, sur Instagram, les montrent manifester tour à tour devant le palais de Justice, le ministère de l'Intérieur et le domicile du directeur général des Forces de sécurité intérieure, Imad Osman. Elles dénoncent, selon les pancartes brandies lors de ces sit-in, le fait que M. Khalil "continue d'aller et venir" malgré le mandat d'arrêt contre sa personne, accusant le ministre de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, le général Osman et l'avocat général près la cour de cassation, Imad Kabalan, de ne pas faire appliquer le mandat. 

Il y a deux semaines, le juge Kabalan avait diffusé auprès des services de sécurité le mandat d’arrêt lancé par le juge d’instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, contre M. Khalil, mis en cause dans l’affaire du 4 août 2020. M. Kabalan aurait toutefois assorti le document de la condition de l’exécuter seulement lorsque le Parlement sera hors session. La session parlementaire a débuté le 19 octobre et s’achèvera le 31 décembre. M. Kabalan décrète donc que Ali Hassan Khalil ne pourrait être arrêté qu’après le 31 décembre et avant le début de la session parlementaire suivante, prévue le 21 mars. Une haute source judiciaire avait toutefois estimé que le parquet de cassation n’a pas le pouvoir de soumettre à des conditions la décision d’un juge. 

Ce mandat était le second lancé par le juge Bitar à l'encontre de Ali Hassan Khalil, bras droit du président de la Chambre, Nabih Berry, après un premier émis le 12 octobre, qui n’avait pas été exécuté bien que le Parlement n'était alors pas en session. Il n'était parvenu que début novembre, après le début d'une nouvelle session, au directeur général de FSI.

Une dizaine d'activistes de l'association Noun ont organisé mercredi une série de sit-in à Beyrouth afin de dénoncer le fait que le député et ancien ministre Ali Hassan Khalil, pourtant sous le coup d'un mandat d'arrêt dans le cadre de l'instruction sur la double explosion au port de Beyrouth, "continue à aller et venir, sous protection sécuritaire, exécutive et judiciaire". Des...