Rechercher
Rechercher

Économie - Électricité

Les employés d’EDL organisent un sit-in de deux jours pour demander la réhabilitation du siège

Le syndicat des employés d’Électricité du Liban (EDL) a appelé hier les effectifs du fournisseur public à se joindre à un sit-in de deux jours pour appuyer leurs revendications « légitimes ».

Selon le président du syndicat, Charbel Saleh, cette mobilisation a été lancée pour dénoncer le fait que le bâtiment central d’EDL, à Mar Mikhaël, n’avait toujours pas été réhabilité, plus d’un an après avoir été en partie détruit par la double explosion qui a meurtri Beyrouth et son port le 4 août 2020. Plusieurs employés du fournisseur ont perdu la vie ce jour-là. L’enceinte du site a, elle, été réaménagée avec des installations provisoires pour permettre à une partie des employés de travailler. La seconde revendication principale, a poursuivi Charbel Saleh, concerne le rejet de tout projet visant à augmenter les prérogatives des prestataires de services privés employés par EDL depuis 2012 et qui se partagent depuis les opérations de maintenance du réseau et de collecte des factures sur tout le territoire. Bus (groupe Butec) est responsable du nord du Mont-Liban et du Liban-Nord. National Electricity Utility Company (Debbas) et Mrad for Trading, Industry and Contracting (arrivé en 2018) se partagent le sud du pays, tandis que KVA (Arabian Construction Company et Khatib & Alami) a récupéré Beyrouth et la Békaa. Certaines zones, comme la région de Zahlé (gérée par l’ancienne concession Électricité de Zahlé), ne sont pas concernées par ce partage.

Ces contrats de services ont toujours été dénoncés par les employés d’EDL, qui les ont considérés comme un moyen détourné de refuser l’intégration à la fonction publique de plusieurs travailleurs journaliers qui avaient été employés pendant des années par le fournisseur public et dont une importante partie a été réaffectée dans les effectifs des prestataires cités. Cette opposition avait d’ailleurs été à l’origine de vagues de contestation organisées par les journaliers dès la conclusion des contrats en 2012, avec un pic de mobilisation en 2014.

Le syndicat des employés d’Électricité du Liban (EDL) a appelé hier les effectifs du fournisseur public à se joindre à un sit-in de deux jours pour appuyer leurs revendications « légitimes ». Selon le président du syndicat, Charbel Saleh, cette mobilisation a été lancée pour dénoncer le fait que le bâtiment central d’EDL, à Mar Mikhaël, n’avait toujours pas été...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut