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Économie - Restauration

Le Grand Bar s’installe au centre-ville

Le Grand Bar s’installe au centre-ville

Le Grand Bar peut accueillir jusqu’à 120 personnes dans un espace de 280 m² à l’intérieur. Photo DR

Un nouveau bar-restaurant ouvre ses portes au centre-ville en lieu et place de l’enseigne Celcius. Le Grand Bar peut accueillir jusqu’à 120 personnes dans un espace de 280 m² à l’intérieur et 40 personnes en terrasse sur 80 m². Il faut compter 600 000 livres libanaises environ pour un dîner avec boisson. « Avec Le Grand Bar, c’est une certaine idée de la nuit beyrouthine, chic et raffinée, que l’on veut faire perdurer. Il y a toujours une clientèle libanaise qui peut se permettre de sortir. Ces deux dernières années ont provoqué la fermeture de nombreux établissements. On pense que c’est notre devoir de faire revivre cette énergie », explique Samer Rizk, copropriétaire du Grand Bar. Il s’est associé à la société de Pierre Ziadé et Souheil Nassar, SP Holding, propriétaire de L’Avenue du Parc, Serail et Lilly’s Caffe. Les deux hommes sont aussi partenaires au sein de la société Kamp Catering (Kampai, Ai, Ni, Gavi).

Pour racheter le restaurant Celsius, 2 800 000 dollars ont été préalablement investis, puis 200 000 dollars ont été rajoutés pour transformer et décorer le Grand Bar.

Le quartier semble continuer d’attirer les capitaux avec la dernière ouverture de Ai. « On voudrait contribuer à créer une sorte de hub nocturne au centre-ville. La zone proche de la marina est plus neutre que le quartier d’Achrafieh, par exemple, qui a été très marqué par l’explosion au port de Beyrouth. L’ambiance de fête qui le caractérisait est moins présente aujourd’hui », ajoute Samer Rizk.

L’âme reste la même

L’investisseur n’en est pas à son coup d’essai. En 1996, fraîchement diplômé d’une école d’ingénieur et à tout juste 21 ans, il lance son premier club, Sas, situé place Sassine. Une aventure qui dure depuis neuf ans. Il investit ensuite dans différents bars et clubs, comme Le Zinc et La Suite. Il participe à l’aventure du Sky Bar, du B018 Classic, puis ouvre le Capitole, sur le toit de l’immeuble Asseily, place Riad el-Solh, en 2009.

Depuis le début de la crise que traverse le Liban, ses enseignes les plus récentes ont fermé les unes après les autres. Stem, un bistrot français ouvert en 2019, situé à Monot a depuis été vendu et remplacé par Analogue. Le bar à cocktails-restaurant MacQueen, à Saïfi, a fermé ses portes après l’explosion du 4 août. Le Capitole, enfin, situé à un emplacement sensible a arrêté de fonctionner dès le 17 octobre 2019. « Avec l’année électorale qui s’annonce, il est impossible de rouvrir », reconnaît Samer Rizk, qui veut croire que Beyrouth peut continuer d’être un pôle d’attractivité nocturne dans la région et exclut pour l’instant de partir développer son activité à l’étranger. « Tous les concepts auxquels j’ai participé ont été des succès à leur façon et nous avons toujours misé sur une clientèle libanaise et sur la diaspora. À notre niveau, nous avons été des acteurs du changement de ce secteur qui était assez basique et qui est devenu un modèle dans la région et peut-être au-delà. Je ne pense pas que ce soit très différent aujourd’hui. Les tarifs et les marges ne sont plus les mêmes, certes, mais l’âme est restée identique », conclut-il.

Cet article réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie qui continue, malgré tout, de se battre.


Un nouveau bar-restaurant ouvre ses portes au centre-ville en lieu et place de l’enseigne Celcius. Le Grand Bar peut accueillir jusqu’à 120 personnes dans un espace de 280 m² à l’intérieur et 40 personnes en terrasse sur 80 m². Il faut compter 600 000 livres libanaises environ pour un dîner avec boisson. « Avec Le Grand Bar, c’est une certaine idée de la nuit...

commentaires (2)

on va dire pourquoi pas si c'est pour relancer l'économie. Comme Tesla qui a relancé le marché de la voiture électrique en commençant par le très haut de gamme. Cela dit, ça fait un peu désordre dans un pays qui manque de tout. Alors que tesla a commencé par la Californie. Un pays qui manque de rien.

PPZZ58

16 h 36, le 27 novembre 2021

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Commentaires (2)

  • on va dire pourquoi pas si c'est pour relancer l'économie. Comme Tesla qui a relancé le marché de la voiture électrique en commençant par le très haut de gamme. Cela dit, ça fait un peu désordre dans un pays qui manque de tout. Alors que tesla a commencé par la Californie. Un pays qui manque de rien.

    PPZZ58

    16 h 36, le 27 novembre 2021

  • Je vous remercie pour cette rubrique non promotionelle qui nous fait sentir comme des etres normaux, comparé au Nasrallah qui veut que l on passe noutre enfance, adolescence, age adulte et viellesse a lutter pour liberer les terres des palestiniens en se battant a Sanaa et en tentant d'envahir ain El Remmaneh

    Tina Zaidan

    09 h 45, le 27 novembre 2021

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