Rechercher
Rechercher

Politique - Analyse

Affaiblir le Hezbollah ? Oui, mais comment ?

Il est possible, en constituant un front politique, de réduire l’influence du parti chiite au sein des institutions libanaises. Mais à condition d’accepter le prix de cette approche.

Affaiblir le Hezbollah ? Oui, mais comment ?

Le gigantesque rassemblement du 14 mars 2005 dans le centre-ville de Beyrouth. Haitham Mussawi/AFP

Depuis 2005 jusqu’à aujourd’hui, l’évolution de la politique libanaise livre au moins deux grands enseignements : le premier, c’est que l’affrontement avec le Hezbollah, et plus généralement avec l’autoproclamé « Axe de la Résistance », mène à la paralysie et aux assassinats politiques ; le second, c’est que le compromis avec le parti chiite mène pour sa part, sans pour autant en être la cause unique, à la disparition du Liban tel qu’il a existé jusqu’à maintenant.

La période allant du 14 mars 2005 au 7 mai 2008 a montré les limites, faute de pouvoir renverser le rapport de force, de la première approche. Celle qui a débuté au lendemain de la conférence de Doha et qui a duré jusqu’à l’éclatement du soulèvement populaire le 17 octobre 2019 a mis en exergue les périls qu’implique la seconde. Chacune de ces politiques peut avoir un coût exorbitant, à la fois au plan individuel et collectif. Il est donc logique que la balance entre le prix de la bataille et celui du compromis ait pu être réévalué en fonction des circonstances du moment.

L'éditorial de Issa Goraïeb

Les sorciers de la météo

Or il est aujourd’hui nécessaire de revoir le calcul. Au cours de ces dernières années, le Hezbollah avait réussi un coup de maître : celui d’anesthésier la scène politique libanaise au point de la dépolariser. Le parti pro-iranien a renforcé sa domination sur le pays sans même avoir besoin de recourir à la force. Avec Michel Aoun à la présidence, Nabih Berry à la tête du Parlement et Saad Hariri au Grand Sérail, la formation chiite avait au mieux des alliés, au pire des partenaires au sein des trois grands centres du pouvoir. Malgré l’animosité entre ses deux principaux alliés, Amal et le Courant patriotique libre, qui rendait illusoire la survie de ce qui fut appelé le 8 Mars, le Hezbollah n’a jamais été affaibli durant cette période. Bien au contraire, il est même parvenu à dynamiter le 14 Mars, faisant de la majorité de ses grandes figures des auxiliaires contraints de coopérer ou de rester à la marge du pouvoir.

Le parti chiite a profité d’un contexte régional favorable à « l’Axe de la Résistance », qui a pu étendre son influence à l’ombre de la bataille menée contre les groupes jihadistes sunnites en Irak et en Syrie. Cette dynamique a été dopée par la conclusion de l’accord sur le nucléaire iranien qui, même si ce n’était pas son objectif initial, a apporté une forme de couverture internationale à la montée en puissance de l’Iran dans la région.

Mais le contexte n’est aujourd’hui plus le même ni au Liban ni même plus généralement au Moyen-Orient. Le statu quo qui permet au Hezbollah de trôner a été largement remis en question par le soulèvement du 17 octobre. Si cet enjeu ne fut pas dans un premier temps au cœur de la contestation, il s’est réimposé lors de ces derniers mois comme la principale ligne de clivage, recréant une forme de polarisation, mais avec des données nouvelles nées de l’intifada.

Vent de révolte

Le Hezbollah s’est tiré plusieurs balles dans le pied durant cette dernière séquence. D’abord en se positionnant, sans même chercher à s’en cacher, comme le principal parrain du système et l’ultime rempart au changement. En s’en prenant ensuite frontalement au juge Tarek Bitar, chargé de l’enquête sur la double explosion au port de Beyrouth, alors que le sujet est particulièrement sensible notamment pour la rue chrétienne. Enfin, en semant les graines d’un affrontement avec les Forces libanaises dans le secteur de Tayouné – même si la responsabilité du parti de Samir Geagea ne doit pas ici être éludée – ravivant les souvenirs de la guerre civile. La récente stratégie du parti chiite interpelle. Au point qu’il donne l’impression de tout faire pour réunir à nouveau un maximum de Libanais contre lui. Pourquoi agit-il de la sorte? Pourquoi fait-il de chaque dossier une menace existentielle ? Pourquoi favorise-t-il le regain d’une forte animosité à son égard ?

Lire aussi

Escalade saoudienne : pourquoi et quelles conséquences pour le Liban

Il est, pour le moment, difficile de répondre à cette interrogation. Le Hezbollah considère peut-être qu’il est suffisamment fort pour prendre le risque de la confrontation permanente. Mais cela contredit toute la stratégie qu’il a mise en place ces dix dernières années. Le plus probable est que le parti ait vraiment le sentiment que les défis en question (la révolution et l’enquête sur l’explosion au port) relèvent pour lui d’un enjeu existentiel et qu’il a besoin, dans le même temps, de ressouder sa communauté autour d’un ennemi commun. L’axe iranien est en recul au sein de la sphère chiite, où le modèle qu’il impose est de plus en plus contesté tant au sein de la République islamique qu’en Irak. La crise que traversent ces deux pays, à l’instar du Liban, renforce cette dynamique et peut laisser penser que le Hezbollah, malgré un contexte différent, a peur qu’un vent de révolte gagne les siens. En agissant de la sorte, la formation de Hassan Nasrallah prend toutefois le risque d’isoler sa rue par rapport à toutes les autres. L’hostilité que suscite le parti semble plus élevée que jamais et pourrait laisser entrevoir la composition d’un front politique uni contre lui.

C’est sans doute l’objectif de l’Arabie saoudite. En punissant le Liban, en rompant quasiment les liens diplomatiques avec lui, Riyad joue à quitte ou double. Soit les responsables libanais se rebellent contre le Hezbollah, et le royaume les regardera à nouveau, soit ils continuent d’éviter la confrontation avec le parti chiite, et l’Arabie fera une croix sur le Liban. Quoi que l’on pense du royaume wahhabite et de ses méthodes, force est de constater que son action met en exergue deux points fondamentaux. Le premier, c’est que le coût du compromis n’est plus tenable pour le pays du Cèdre, qui s’est coupé de son environnement arabe en raison de la domination du parti chiite. Le second, c’est qu’il existe effectivement un espace politique pour contester ce fait accompli à condition que tous les acteurs décident de l’occuper en même temps. L’idée n’est pas ici de venir à bout du Hezbollah, personne n’en a de toute façon les moyens, mais de le « corneriser », de réduire au maximum son influence au sein des institutions libanaises. Ce qui est possible, à condition toutefois d’être prêt à en payer le prix.

Vaste manifestation anti-Hezbollah

C’est là que les choses se compliquent sérieusement et que la stratégie saoudienne dévoile toutes ses failles. Premièrement, elle ne peut s’appuyer pour le moment sur d’autres forces locales que le parti de Samir Geagea, son principal allié au Liban. Le royaume ne veut plus entendre parler de Saad Hariri, lui-même en perte de vitesse dans la rue sunnite, et n’a pas réussi pour autant à le remplacer par une figure de premier plan. Walid Joumblatt ne semble pas prêt, pas sans Saad Hariri en tous cas, à franchir le Rubicon face au Hezbollah, tandis que Gebran Bassil a compris depuis longtemps que le parti pro-iranien est son dernier espoir de pouvoir un jour accéder à la présidence.

Lire aussi

Les calculs de Riyad au Liban

Dans ce contexte, difficile d’imaginer les forces traditionnelles s’unir dans un même front et encore plus recomposer une forme de 14 Mars. Un tel scénario aurait de toute façon quelque chose d’anachronique après le 17 octobre qui a fait du kellon yaane kellon (tous, ça veut dire tous!) son principal slogan. Certes, les mouvements de la société civile ont pour l’instant échoué. Mais cela ne veut pas dire que la rue, y compris celle qui voue une grande animosité à l’encontre du Hezbollah, soit prête à s’allier à nouveau avec les vieux partis, considérés par une partie des contestataires comme faisant davantage partie du problème que de la solution. Autrement dit, si le climat politique rend possible l’organisation d’une vaste manifestation anti-Hezbollah et la constitution d’un front contre le parti, de nombreuses autres considérations font que ce scénario demeure aujourd’hui très improbable.

Attentats ciblés

En admettant tout de même qu’il se réalise, et que la formation chiite se retrouve politiquement acculée, le plus dur restera à faire. C’est la deuxième faille de la stratégie saoudienne. Avec le Hezbollah, plus l’approche est frontale, plus la réaction est sanglante. Si Hassan Nasrallah menace régulièrement le pays d’une nouvelle guerre civile, sa formation fera sans doute tout pour l’éviter. Mais il pourrait recourir à une méthode beaucoup moins risquée qui a largement fait ses preuves par le passé : les attentats ciblés. Ceux-ci permettent de faire régner un climat de peur et d’annihiler toutes les potentielles menaces, en témoigne ce que font actuellement les milices chiites affiliées à l’Iran en Irak. Le Hezbollah peut être d’autant plus confiant de l’efficacité de ce mode opératoire que même lorsque l’un des siens est directement mis en cause par la justice, comme c’est le cas dans l’assassinat de Rafic Hariri (le Tribunal spécial international a désigné Salim Ayache comme le chef de l’équipe qui a mené l’attaque contre l’ex-Premier ministre), cela ne provoque aucune réaction populaire. Comment alors, et même lorsque l’on connaît le coût de l’inaction pour le pays, entamer un bras de fer avec un mouvement armé jusqu’aux dents et prêt à tout pour défendre ses acquis ? Riyad est d’autant moins habilité à répondre à cette problématique qu’il est lui-même en train de privilégier le dialogue avec l’Iran à l’échelle régionale, non pas parce que les différends ont disparu, mais pour éviter un affrontement direct avec la République islamique.

Lire aussi

Crise avec le Golfe : Mikati s'accroche au dernier wagon

Dernier point mais non des moindres, cette approche aurait en plus le défaut de ressouder la communauté chiite autour du Hezbollah qui aura beau jeu de se présenter comme sa seule assurance vie. Même Nabih Berry, pourtant beaucoup plus proche de Saad Hariri et de Walid Joumblatt que de Hassan Nasrallah, serait contraint de s’aligner sur le parti de Dieu au nom de l’unité de la rue chiite.

Faut-il conclure de tout cela qu’il n’y a rien à faire pour contrecarrer la mainmise du Hezbollah sur le pays ? Certainement pas. Simplement que c’est une bataille de longue haleine qui nécessite d’organiser un front d’opposition cohérent, de résister dans la durée à la terreur du parti, et de convaincre les chiites que l’État à construire est beaucoup plus à même que le Hezbollah de défendre leurs intérêts. Une bataille qu’il faut entamer au plus vite.

Depuis 2005 jusqu’à aujourd’hui, l’évolution de la politique libanaise livre au moins deux grands enseignements : le premier, c’est que l’affrontement avec le Hezbollah, et plus généralement avec l’autoproclamé « Axe de la Résistance », mène à la paralysie et aux assassinats politiques ; le second, c’est que le compromis avec le parti chiite mène pour sa...

commentaires (24)

Les seuls criminels aujourd'hui sont les traîtres et corrompus au pouvoir avec en tête de file le Hezbollah. La, il n'y a rien d'inventés ou de faux, tout est bien documenté, sinon pourquoi les réactions excessives et les assassinats? Les seuls médias qui cherchent constamment a cacher la vérité sont leurs médias. Ils paient des gens pour justement lancer de fausses vérités et polluer l'espace politique du pays. Sauf que cela ne marche plus. le dicton dit bien que "la corde du mensonge est courte" non ?

Pierre Hadjigeorgiou

10 h 04, le 04 novembre 2021

Tous les commentaires

Commentaires (24)

  • Les seuls criminels aujourd'hui sont les traîtres et corrompus au pouvoir avec en tête de file le Hezbollah. La, il n'y a rien d'inventés ou de faux, tout est bien documenté, sinon pourquoi les réactions excessives et les assassinats? Les seuls médias qui cherchent constamment a cacher la vérité sont leurs médias. Ils paient des gens pour justement lancer de fausses vérités et polluer l'espace politique du pays. Sauf que cela ne marche plus. le dicton dit bien que "la corde du mensonge est courte" non ?

    Pierre Hadjigeorgiou

    10 h 04, le 04 novembre 2021

  • Aujourd’hui , la majorité des accusations sont basées sur le ILS OU ON DIT ! RIEN DE CONCRET généralement sans PREUVES ….. Nous lisons la PRESSE pour être informé de l'opinion du journaliste payé pour ASTIQUER l'information plutôt que pour INTERROGER les faits. IL ÉCRIT tout ce qu’il entend et INVENTE ce qu’il N’entend pas . LES MEDIAS DE MASSE au lieu d’élargir nos perspectives les rétrécies. Elle est capable de faire passer un criminel pour une victime et montrer la victime comme un criminel… Au choix , allez , poncer .

    aliosha

    08 h 50, le 04 novembre 2021

  • Hezbollah would not have been as strong if the so-called March 14 corrupt coalition was willing to confront them. March 14 leaders were intimidated by the series of assassinations perpetrated by Hezbollah in order to silence their opponents. Not only is Hezbollah an illegal armed militia, they're protecting the corrupt regime and have partaken in the corruption to finance their illegal activities, have paralyzed the work of government, and blocked any meaningful reforms. To weaken Hezbollah, we need to start by voting out their allies. Currently, the FPM and Marada are providing a cover to Hezbollah through their Parliament majority coalition. Considering that the Chiites in Lebanon will elect whoever Amal and Hezbollah nominate, we need to vote out all MPs of the FPM and Marada. Let's all give our votes to their opponents, and primarily the ascending Parties emanating from the October 17 revolution. Given their chronic mismanagement and continued blackmail and paralysis of government, Hezbollah does not deserve to hold positions in government, and Amal does not deserve either to hold the ministry of Finance. If opposing Parties can win a majority, they need to coalesce and deny Hezbollah any positions in the next government.

    Mireille Kang

    00 h 10, le 04 novembre 2021

  • ENFIN ! un avis objectif de Monsieur Anthony Samrani, qui nous avait habitués plutôt à des commentaires très en de çà de la réalité du terrain. Je tiens à le remercier pour cet effort ainsi que pour les détails. Oui le problème du Liban c’est le Hezbollah. Mais les Libanais de toutes confessions sont le principal problème du Pays. Le 17 octobre on a tous cru un soulèvement populaire, en vain ! d’ailleurs l’article met bien le doigt dessus. Le Libanais battant, courageux et volontaire pour défendre son pays a disparu. Vu comment il a été traité après la guerre 75/ 90, il est rentré dans ses pénates en essayant de se reconstruire une vie nouvelle, faisant une croix sur le passé. A l’image de Aoun/ CPL/ Bassil le libanais renvoie toujours la faute aux autres. Ca vous étonne que ce trio soit encore en place ? prêt à recommencer de plus belle en 2022 ! Tous les commentaires des journalistes le révèlent tous les jours. Le peuple s’est figé ! il a peur de bouger, de cligner d’un cil, vu la façon dont ses zaïms l’ont traité. Calfeutrés bien au chaud dans leurs sérails, ignorant les appels du peuple, et laissant le Hezbollah réaliser ses projets et ses quatre volontés. Personne n’a moufté, a part Geagea, qui s’est manifesté ? comment voulez-vous que le peuple délaissé par eux, aille voter pour les soutenir et les ramener au pouvoir ? Le Hezbollah semble avoir gagné la partie par abandon ! En 2022 votez utile, pour sauver le Liban et mettre hors de nuire cette organisation terroriste.

    Le Point du Jour.

    22 h 56, le 03 novembre 2021

  • Hélas pas vraiment de solution comme le dit la fin de l’article. Peut-être que tout ceci ne se réglera qu’à l’issue de la 3 ème guerre mondiale avec la Chine envers qui le Hezb s’empresse déjà à faire allégeance (=l’ennemi de mes ennemis est mon ami). Ou alors trouver la voie très étroite mais pas impossible de cette sagesse toute orientale mais à vocation si large : « Le bras que tu ne peux briser, embrasse-le pour mieux l’étouffer ». Reste à trouver les forces suffisamment habiles pour ce genre d’étreinte, et c’est bien ce qui manque actuellement. Fouad Chéhab revient …

    AntoineK

    22 h 42, le 03 novembre 2021

  • Pour affaiblir le Hezbollah et l’éliminer de la scène libanaise, il faut d’abord commencer par éliminer les traitres et les corrompus qui soutiennent et alimentent ce cancer. Ensuite, il faut former une milice proprement libanaise, aidée par des armées étrangères pour anéantir cette milice pro-iranienne. De toute façon, le Liban tel que nous le voulons et rêvons, est dans le comas proche de la mort. Soit on le débranche pour le laisser disparaitre à jamais, soit on fait tout pour le réanimer, le sauver et le ramener à la vie. En un mot, il faut une guerre totale, une bataille de longue haleine pour venir à bout du Hezbollah. C’est le prix à payer pour faire renaitre ce pays.

    Achkar Carlos

    16 h 49, le 03 novembre 2021

  • MERCI DE PRECISER PHOTO DEBUT ARTICLE : RASSEMBLEMENT POPULAIRE TOUTE CONFESSION, A L"'OCCASION DU $ a 21.000 LL .????

    aliosha

    14 h 43, le 03 novembre 2021

  • Uniquement quand le Libanais deviendra avant tout un libanais et non pas un sunnite ou un chiite ou n druze ou un chretien. Aujourd'hui il n'y a pas de citoyens libanais. Ca suffit de croire que le Liban est une democratie (se moquer de la democratie israelienne est une betise). Tant qiue le Libn est uniquement une mosaique confessionnelle, rien ne pourra liquider le cancer du Hebollah...

    IMB a SPO

    13 h 26, le 03 novembre 2021

  • La seule chose à faire c'est de payer beaucoup, beaucoup, beaucoup d'impôts pour que l'armée libanaise puisse tenir tête à Israel. Est-ce que ceux qui veulent affaiblir le hezbollah et leurs commanditaires sont prêts à payer? Ce n'est pas quelques millions, mais des milliards. Avant de mobiliser le pays contre le hezbollah, le journaliste devrait mobiliser le pays pour obtenir que les banques restituent les dépôts. N'est ce pas pour détourner les gens de ce problème qui affecte la vie quotidienne que les journalistes parlent régulièrement du hezbollah, de l' Iran, des ambitions de M. Bassil, etc La confiscation des dépôts fait plus de mal à la population que le hezbollah. Sauf si les banquiers sont membres du hezbollah !!

    NASSER Jamil

    13 h 19, le 03 novembre 2021

  • On ne peut pas affaiblir des pervers ! On peut changer de trottoirs ,de pays ou les écraser . Le choix actuel et le seul semble se diriger vers une confrontation parce qu’un pays entier ne doit pas s’exiler tel que les palestiniens avant ou les irakiens chrétiens dernièrement. Le hezb iranien se comporte envers nous bien pire que les israéliens envers les palestiniens autrefois. Réveillez vous tous plutôt que de tergiverser avant que le pire arrive et qu’on soit obliger de nous exiler et de surtout perdre notre patrie.

    Wow

    12 h 58, le 03 novembre 2021

  • Dans les faits, les choses sont simples. Taëf a servi à arrêter la guerre civile mais cette constitution est devenue obsolète. Il en faut une nouvelle afin d’éliminer : Les armes des milices, et en particulier celles du Hezb, une fois pour toutes. Les crimes ciblés d’hommes politique, d’activistes ou de journalistes. Le confessionalisme. Et de créer une vraie démocratie au Moyen Orient, elle y sera la seule puisqu’Israël n’en est vraiment pas une !

    TrucMuche

    12 h 00, le 03 novembre 2021

  • Le problème de Hezbollah réside dans le fait d’être considéré comme étant un parti libanais malgré tous ses actes criminels contre le pays et sur les responsables politiques et les élites opposantes et malgré ses déclarations publiques d’allégeance à un pays étranger. Dans un autre pays ce parti aurait été dissout par tous les moyens alors qu’au Liban on continue à vouloir le traiter démocratiquement avec des procès et des moyens civilisés lorsque lui a recours à la barbarie et aux crimes pour continuer d’exister. Un président qui, suite à chaque agression et transgression monte au créneau pour le féliciter et une armée qui lui prête main forte pour convoquer les citoyens qui se rebellent contre ces mafieux et réclamer une justice pour leurs morts sont traînés tels des voyous dans un tribunal militaire, ne sont pas des moyens pour l’affaiblir. Conclusion tant que des vendus occupent des postes de responsables dans ce pays il ne faut rien espérer. Le ver est dans le fruit et il serait temps de le détruire pour éviter la contamination. Traitres de leur pays, tous ces lâches ont contribué à l’effondrement de notre société et à la démocratie chèrement acquise pour sacraliser un voyou qui les a acheté à coup de titres pompeux et de l’argent volé pour les engraisser et les asservir en assurant une collaboration honteuse. Il ne faut pas se faire d’illusion, seul un peuple libre et digne pourrait anéantir cette machine infernale dans son ensemble et en premier, la magistrature.

    Sissi zayyat

    10 h 55, le 03 novembre 2021

  • Cher ami, pour avoir la paix il faut préparer la guerre. C'est élémentaire cher Anthony ! Le Hezbollah, emprunt de l’idéologie islamique iranienne, ne lâchera jamais ses armes s'il n'a pas en face des armes qui pourraient lui faire mal. C'est le B-a Ba de la solution pour enfin pouvoir remettre le pays a flot. Les FL en savent quelque chose, elle l'a vécu a l’époque des Palestino-gauchistes dans les années 70. L'histoire se répète. Comment l'affaiblir? Sur le plan militaire, eh bien rendre coup pour coup pour rétablir l'équilibre que Aoun a détruit en 1989-90 et en 2005. Le Hezbollah en tue un, il faut lui en tuer un (Khaldé), il attaque un quartier, il faut leur tirer dessus (Ain Al Remaneh), il attaque sans prévenir, on le surprend de la même manière (Chouf). Politiquement, Il faut l'attaquer sur toutes ses réalisations et actions avec faits et arguments solides sur tous les sujets allants de ses soit disant faits militaires (Il n'a que des défaites) jusqu’à ces implications dans la corruption les meurtres et assassinats, etc... Soutenir les juges honnêtes dans leurs travaux. Conduire le parti devant les tribunaux pour un tantinet soit rien qui porte atteinte au pays ou même a un particulier. Il ne faut plus avoir peur de réagir et réagir vite et fort en démontant sa cause qui n’en est plus une. Sans cause, il n'y a pas moyen de survivre. il n'en a jamais eu une qui tienne la route. Seul son marketing lui en avait créer une.

    Pierre Hadjigeorgiou

    10 h 52, le 03 novembre 2021

  • Front uni et sourd afin de neutraliser jour après jour ce parti traître et maléfique seulement il faut oser poser le doigt sur ce qui défaille au lieu tourner le dos à chaque fois en misant sur le fameux destin et ses revers. C’est uniquement notre détermination massive qui peut neutraliser un ogre prédateur. Il est grand temps que la peur change de camp !

    Wow

    10 h 29, le 03 novembre 2021

  • QUI SONT LES PARTISANS DES PARTIES ARRETES A CHYPRE ET AILLEURS APPARTENANT A DES PARTIS LIBANAIS AVEC DES QUANTITES DE NITRATE EN PROVENANCE AVEC EUX DE BEYROUTH ? EST-CE L,ORGANISATION DE ABOUL 3ABED ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 47, le 03 novembre 2021

  • Pas l'affaiblir...le convaincre ! De devenir un parti non-armé, dont le seul but est le bien-être du peuple...et du Liban, uniquement ! Mais, connaissant la personnalité de Hassan Nasrallah...et celle de ses "suivants No 2 etc." on doute qu'ils soient capables de se remettre en cause...!!! - Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 06, le 03 novembre 2021

  • les partis politiques auront ils le courage de faire leur autocritique pour finir par s'allier aux 17 octobristes vs. les elections parlementaires, en tant qu'associes disons a 30% des parts / actions de l'alliance ? les 17 octobristes seront ils assez pragmatiques pour admettre la necessite de s'allier aux 1ers vu la faiblesse de leurs effectifs, preparatifs et autres manque de moyens ? CECI DIT, INUTILE DE TOURNER AUTOUR DU POT, DEBLATERER, PARLER DU SEXE DES ANGES A SAVOIR COMMENT AFFAIBLIE HEZB . SEULE UNE DECLARATION DE M AOUN, PUBLIQUE, RETRANSMISE EN DIRECT SUR TTES LES CHAINES POSSIBLES , Y COMPRIS CELLES DU CCG, CNN, ETC.. ANNONCANT SA DESALLIANCE AVEC HEZB, SON REJET DE CETTE FICHUE EQUATION DE "PEUPLE, ARMEE,RESISTANCE"

    Gaby SIOUFI

    09 h 05, le 03 novembre 2021

  • "Affaiblir le Hezbollah ? Oui, mais comment ?". Très simple: que tous les libanais patriotes - ou qui se disent tels - dénoncent les armes illégales, la mainmise sur le port et l'aéroport, la contrebande etc.

    Yves Prevost

    08 h 27, le 03 novembre 2021

  • Mais si un front uni souverainiste anti-safavide émerge au Liban, il rallumera l’espoir des peuples syrien et iraquien qui partagent le même combat. Or les Russes ne peuvent pas et ne veulent pas être seuls à se battre pour Assad en Syrie. Le Hezbollah devra donc se battre à la fois en Syrie et au Liban. S’il s’en est sorti dans ses combats en Syrie jusque là c’est non seulement parce qu’il avait l’appui aérien indispensable des russes mais aussi parce qu’il pouvait utiliser le Liban comme base arrière pour stocker et faire transiter ses armes sans que personne ne lui demande des comptes. Là ce ne sera plus le cas et son talon d’Achille qui est sa dépendance à l’étranger pour ses armes sera clairement exposé. Pour sa propre survie il sera obligé de se battre à la fois au Liban et en Syrie, et sans ligne d’approvisionnement « pépère » comme il en a bénéficié jusque là par chance dans tous ses combats.

    Citoyen libanais

    08 h 24, le 03 novembre 2021

  • Donc ce n’est que par l’intermédiaire de l’occupation du pays par l’agent assadien que l’Iran a réussi à implanter le Hezbollah au Liban en tant que force militaire unie derrière un commandement unique et non comme le Hachd el Chaabi en Iraq. Si au plus fort de la révolution syrienne en 2013, au moment où ce n’était que l’intervention du Hezbollah qui retardait la chute du régime assadien, Hariri et Joumblatt qui étaient alors majoritaires au parlement avec les autres partis du 14 mars, avaient adopté une politique de confrontation en refusant d’inclure le Hezbollah au gouvernement tant qu’il conserve ses armes et en formant un gouvernement qui simplement ait le courage de faire pour de bon ce que Fouad Sinioura a (très probablement par trahison délibérée comme Aoun le 13 octobre1990 et pas seulement sous la contrainte) laissé tombé le 7 mai 2008, alors le Hezbollah aurait dû rapatrier en urgence ses miliciens au Liban, le régime Assad se serait effondré (il n’y avait pas encore les russes), et par réaction en chaîne le Hezbollah privé d’approvisionnement en armes se serait transformé en parti politique comme les autres et le Liban aurait été libéré de l’empire safavide avec très peu ou pas de combats. La responsabilité des mafieux Hariri et Joumblatt qui ont ruiné le Liban et couvert la milice safavide à ce moment critique en particulier est lourde, très lourde. Maintenant tout est plus difficile avec le protectorat russe bien en place en Syrie.

    Citoyen libanais

    08 h 02, le 03 novembre 2021

  • Cet article oublie un point très important: le tigre en papier qu’est le Hezbollah a des dents bien acérées pour faire peur mais des pattes toutes frêles prêtes à s’écrouler au premier choc. Sa force certes ce sont ses miliciens endoctrinés et fanatisés encore plus que ses armes. Sa faiblesse vient de la même cause qui a constitué sa force: sa dépendance viscérale vis-à-vis de l’étranger. Depuis sa fondation, le Hezbollah n’est qu’une joint venture entre le régime des mollah et le régime Assad, et en même temps pierre angulaire qui sert de modèle et de matrice pour les autres milices qui constituent ensemble les forces de l’empire néo-safavide. Pour son mazout iranien comme pour ses armes, le Hezbollah dépend totalement de la mafia assadienne qui à son tour dépend de lui et des Russes pour sa protection militaire. Tout l’impérialisme néo-safavide en dehors de l’Iran dépend du Hezbollah et donc du maintient de la mafia assadienne en Syrie. En Iraq on voit très bien que l’Iran néo-safavide a échoué à créer une force satellite unifiée sur le modèle du Hezbollah, au contraire il y a une myriade de milices chiites en concurrence les unes avec les autres. Pourquoi ce qui a marché au Liban n’a pas marché ailleurs ? Car ce qui a marché au Liban a marché précisément du fait de l’occupation assadienne qui a donné au Hezbollah seul le droit de posséder des armes et même interdit à l’armée nationale de se déployer au Sud.

    Citoyen libanais

    07 h 32, le 03 novembre 2021

  • Puisque tout le monde est d'accord,le Hezbollah est libanais et fait parti du gouvernement,affaiblir le Liban est la seule solution,et jusqu'à maintenant ça marche! Attendons nous a plus de sanctions et peut être a pire!

    Nassar Jamal

    07 h 24, le 03 novembre 2021

  • Il n y a pas d'autre choirx les Libanais doivent pour une fois dans leur histoire prendre leur destin en main et en finir avec la cause de la plupart de nos malheurs. Nos amis arabes, Européens et américains en ont aussi marre de la milice ils sont prêts àa aider mais c'est à nous tous Maronites’ Sunnites, Druzes, Orthodoxes, Catholique, athées et Chiite libres de nous unir pas derrierre un ZAIM mais derrière des idées qui peuvent être représentés par chacun des chefs respectifs. A ce stade c’est VAINCRE OU PERIR EN TANT QUE NATION

    Liban Libre

    01 h 58, le 03 novembre 2021

  • LA GUERRE CIVILE DONT IL MENACAIT H.N. LES LIBANAIS DANS PLUSIEURS DE SES DISCOURS NON SEULEMENT L,AFFAIBLIRA MAIS CE SERA LA FIN DES MERCENAIRES IRANIENSB. IL S,ENORGUEILLAIT A ;A T.V. DE RECEVOIR DES DOLLARS DE L,IRAN ET DE PAYER SES MERCENAIRES EN DOLLARS LORSQUE LE PEUPLE LIBANAIS A FAIM ET SOUFFRE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    00 h 41, le 03 novembre 2021

Retour en haut