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Dernières Infos - Enquête sur les explosions au port de Beyrouth

Derian : Diab ne doit être soumis qu'à la Haute Cour chargée de juger les ministres et les présidents

Derian : Diab ne doit être soumis qu'à la Haute Cour chargée de juger les ministres et les présidents

Le mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane (d), s'entretenant avec l'ex-Premier ministre Hassane Diab, le 26 octobre 2021. Photo ANI

Le mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane, a une nouvelle pris, mardi, la défense de l'ex-Premier ministre Hassane Diab, qui fait l'objet d'un mandat d'amener lancé par le juge Tarek Bitar, dans l'enquête sur les explosions au port de Beyrouth et dont l'interrogatoire est prévu jeudi. La plus haute autorité sunnite du pays a affirmé que M. Diab est soumis uniquement à la Haute Cour chargée de juger les ministres et le président de la République, et ne devrait pas être interrogé par d'autres parties, à moins que des amendements constitutionnels ne soient introduits et approuvés par le Parlement.

Dans un communiqué, le mufti Deriane a souligné que sa ''position sur les explosions au port de Beyrouth n'a pas changé : soit la levée des immunités de toutes les personnes poursuivies, soit l'adoption de mécanismes constitutionnels et légaux suivis par la Haute Cour chargée de juger les ministres et les présidents".

Le mufti  a ajouté qu'il "tient à ce que justice soit rendue", tout en rappelant que Hassane Diab doit être ''entendu par la Haute Cour chargée de juger les ministres et les présidents, comme le prévoit la Constitution". "Nous n'accepterons pas d'autre instance, à moins que des amendements ne soient introduits et approuvés par le Parlement", a-t-il insisté. 

Le juge Bitar avait lancé un mandat d'amener à l'encontre de M. Diab, poursuivi pour "intention présumée d'homicide, négligence et manquements", mais celui-ci avait quitté le territoire libanais, en septembre, pour un séjour familial aux États-Unis. Ce voyage a été perçu par de nombreux observateurs comme un prétexte pour ne pas se plier à la décision du juge d’instruction, dont l’ex-Premier ministre conteste la compétence, appuyé en cela par plusieurs responsables politiques et religieux, notamment dans les milieux sunnites. M. Diab est rentré à Beyrouth le 13 octobre, et devrait en principe comparaître devant M. Bitar jeudi.

Le mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane, a une nouvelle pris, mardi, la défense de l'ex-Premier ministre Hassane Diab, qui fait l'objet d'un mandat d'amener lancé par le juge Tarek Bitar, dans l'enquête sur les explosions au port de Beyrouth et dont l'interrogatoire est prévu jeudi. La plus haute autorité sunnite du pays a affirmé que M. Diab est soumis uniquement à la Haute...