Rechercher
Rechercher

Politique - Combats de Tayouné

Les FL et des avocats de détenus présentent des recours contre le juge Akiki

Hariri, Joumblatt et Samy Gemayel s'opposent à la convocation du chef des Forces libanaises devant le tribunal militaire dans le cadre de l'affaire Tayouné.

Les FL et des avocats de détenus présentent des recours contre le juge Akiki

Le chef des Forces libanaises, le leader chrétien Samir Geagea. Photo d'archives AFP

A la veille de la convocation du chef des Forces libanaises Samir Geagea devant le tribunal militaire pour être entendu en tant que témoin dans le cadre de l'enquête sur les accrochages miliciens meurtriers du 14 octobre à Tayouné, des avocats du parti chrétien et d'autres de suspects en détention ont présenté des recours contre le commissaire du gouvernement par intérim près le tribunal militaire, le juge Fadi Akiki, à l'origine de cette convocation.

L'information a été confirmée à L'Orient-Le Jour par deux sources au sein des FL. Selon l'une d'elles, le recours contre le juge Akiki est justifié par le fait que le magistrat aurait un lien de parenté avec le président du Parlement Nabih Berry. Cette source explique ensuite que les avocats du parti ont présenté une note au juge Akiki dans laquelle ils affirment que sa convocation de M. Geagea est "illégale", sans en dire plus.

Selon la chaîne al-Jadeed et le site d'information al-Markaziya, des avocats de plusieurs détenus dans le cadre de l'affaire Tayouné ont eux aussi présenté un recours contre le juge Akiki afin qu'il soit mis à l'écart de l'enquête. Leur demande s'étant heurtée à un refus d'enregistrement, ils auraient ensuite présenté un autre recours en dessaisissement contre le juge devant la Cour d'appel de Beyrouth. La Cour ne devrait pas trancher ce recours avant plusieurs jours, selon ces deux sources.

Lire aussi

Geagea convoqué par la justice : le bras de fer politique se corse

Samir Geagea a été notifié lundi de sa convocation à comparaître mercredi matin en tant que témoin devant la justice militaire .

Les accrochages de Tayouné s'étaient produits le 14 octobre en marge d'une mobilisation du tandem chiite Amal-Hezbollah contre le juge Tarek Bitar, en charge de l'instruction sur l'explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Ils ont opposé des miliciens de ces partis à d’autres postés dans des quartiers chrétiens de Beyrouth où les Forces libanaises ont une forte présence, sans que l'implication des FL puisse être démontrée à ce stade. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé le leader des FL d'avoir provoqué ces affrontements et de vouloir "provoquer une guerre civile". M. Geagea a toutefois démenti son implication et affirmé être prêt à comparaître devant le tribunal militaire si Nasrallah le faisait avant lui.

Vague de soutiens à Geagea

Plus tôt dans la journée, plusieurs figures politiques, notamment certaines entretenant des relations tendues avec Samir Geagea, ont apporté leur soutien au leader chrétien. Elles ont dénoncé une "politique de vengeance", une "partialité'', une "justice noire", ou encore un "troc" entre les incidents de Tayouné et l'enquête sur l'explosion au port.

L'ex-Premier ministre Saad Hariri a dénoncé sur son compte Twitter une "politique de vengeance", plaidant en faveur de la comparution de toutes les parties concernées par les incidents. "Notifier le chef des FL de sa convocation en collant une lettre (à l'entrée de sa résidence) pour comparaître devant la direction des services de renseignement de l'armée libanaise est absurde. Cela entraîne le pays vers plus de division et montre que les institutions publiques sont instrumentalisées au service de politiques de vengeance", a fulminé le leader sunnite. "Ce qui est demandé, c'est de notifier toutes les personnes concernées (...) de la nécessité de comparaître par respect pour l'intérêt national, et ne plus compromettre ce qui reste des composantes de la paix civile dans le pays", a-t-il poursuivi, dans une critique claire adressée au Hezbollah et au mouvement Amal. M. Hariri a également expliqué s'être volontairement abstenu de commenter les incidents de Tayouné, afin de ne pas "entrer dans un conflit absurde".

De son côté, le chef druze Walid Joumblatt a tenu des propos similaires. "Afin que l'enquête soit transparente et équitable et que la justice englobe tout le monde, loin de toute partialité, et pour donner un peu d'espoir au citoyen qui n'est pas concerné par le conflit entre des parties locales, il serait préférable d'arrêter toutes les personnes qui ont ouvert le feu lors des incidents de Tayouné, sans discrimination, et de mettre un terme à ce conflit politique stérile et destructeur", a-t-il sur son compte Twitter.

Troc entre deux enquêtes

Le chef du parti Kataëb, le député démissionnaire Samy Gemayel, a également pris la défense du leader des FL, mettant en garde contre un "troc" de l'enquête sur les incidents du 14 octobre contre celle sur le drame du 4 août 2020. "Ce qui se passe à travers le pouvoir judiciaire militaire, notamment la convocation de M. Geagea, est une tentative de faire un troc pour enterrer l'enquête sur les explosions au port, ce que l'on refuse", a-t-il déploré. M. Gemayel a également dénoncé "les manœuvres auxquelles ont eu recours le Hezbollah et Amal pour bloquer l'enquête".

Billet

Intimidation pour intimidation

Nadim Gemayel, autre député démissionnaire Kataëb de Beyrouth, a lui aussi exprimé sa solidarité avec Samir Geagea. "Si la menace de 100.000 combattants a effrayé le pouvoir judiciaire, elle ne nous fait aucunement peur", écrit-il sur son compte Twitter. Il fait ainsi référence aux propos tenus le 18 octobre par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, qui avait invité M. Geagea à "ne pas faire de mauvais calculs", lui signalant que son parti dispose de "100.000 combattants armés et entraînés". "A tous ceux qui pensent que la convocation de Samir Geagea lui fera peur et constituera un message aux forces souverainistes, nous disons : nous n'avons peur ni de vous, ni de vos supérieurs. Et le rêve d'une invasion iranienne du Liban ne se réalisera pas", a ajouté Nadim Gemayel.

Le chef du mouvement de l'Indépendance Michel Moawad a, lui aussi, mis en garde contre "un troc entre l'enquête sur les incidents de Tayouné et l'enquête sur l'explosion au port", dans une critique à l'adresse du tandem chiite. "La convocation du chef des FL Samir Geagea et la non-convocation de dirigeants du Hezbollah et du mouvement Amal en dépit des vidéos que les Libanais ont vues prouve que cela vise réellement à donner de l'ampleur à l'enquête pour aboutir à un troc entre l'investigation sur les incidents de Tayouné et celle sur les explosions au port de Beyrouth", a ajouté M. Moawad. Il a dénoncé, dans ce cadre, un "ciblage politique et non judiciaire" à l'encontre du chef des FL. "Nous refusons que le pouvoir judiciaire soit de nouveau exploité pour régler des comptes politiques", a-t-il conclu.

Samedi dernier, le chef de l’Église maronite Béchara Raï, avait également dénoncé le risque d'un ''troc entre les incidents de Tayouné et l'enquête sur l'explosion au port" et avait pris la défense du chef des FL.

Pour sa part, le député des Forces libanaises, Anis Nassar, a souligné que ce qui s'est passé lors de l'attentat à la bombe en 1994 dans l'église Notre-Dame de la Délivrance ''ne se répétera pas", et mis en garde contre une ''justice noire". Le chef des FL avait été alors accusé d'avoir commandité une explosion dans cette église du Kesrouan et emprisonné de 1994 à 2005, à l'époque de la tutelle du régime syrien au Liban.

Pas de retour à la guerre civile

Le Hezbollah et Amal, dont plusieurs responsables politiques sont poursuivis par le juge Bitar, réclament son dessaisissement. Samedi, le numéro deux du parti chiite, Naïm Kassem, avait estimé que le juge pose un "réel problème" pour le Liban et qu'il serait "préférable qu'il se récuse, afin que la situation se stabilise" dans le pays.

Commentant cette affaire, le chef de l’État Michel Aoun a estimé mardi que "les derniers incidents (de Tayouné) sont désormais révolus" et qu'il n'y a ''plus de retour à la guerre civile au Liban, malgré des perturbations constantes du climat général dans le pays". M. Aoun a affirmé en outre que "le pouvoir judiciaire est indépendant dans l'enquête sur les explosions au port de Beyrouth, insistant sur la nécessité que les dirigeants politiques n'interviennent pas dans le cours" de cette enquête.

A la veille de la convocation du chef des Forces libanaises Samir Geagea devant le tribunal militaire pour être entendu en tant que témoin dans le cadre de l'enquête sur les accrochages miliciens meurtriers du 14 octobre à Tayouné, des avocats du parti chrétien et d'autres de suspects en détention ont présenté des recours contre le commissaire du gouvernement par intérim près le...

commentaires (19)

Il y en a marre ! marre qu’un soi-disant religieux qui menace de tuer, massacrer tout un peuple au nom de je ne sais quel Dieu ! à travers le monde il promène la mort partout, en Syrie, en Irak, au Yémen, au Liban et partout ou son pied foule le sol fleurisse la misère, la famine, la maladie et la mort ! ses paires lui donnent le titre de dignitaire ! dignitaire de quoi ? de qui ? qu’on nous le dise pour qu’on comprenne d’où a-t-il usurpé ce titre pompeux ? où sont-ils tous ses disciples et associés assassins qui ont les mains ensanglantées et, qui se cachent tout près de lui au énième sous-sol bien au chaud à l’abri de la justice, de la police, de l’armée et toutes les forces de sécurités du Pays. Ou sont donc les assassins de notre martyr Rafic Hariri ? où est le frère de l’ancien ministre de la santé qui a importé et vendu des médicaments frelatés aux Libanais à prix de d’or ? Où sont donc les responsables du Hezbollah qui dirigeaient le port de Beyrouth. Pas un seul n’a été inquiété à ce jour ! et ça continue avec les députés du même Hezbollah, les anciens ministres intouchables qui, narguent la justice et les Libanais en se trimbalant en liberté dans leur limousine avec chauffeur et gardes du corps. Que le juge militaire aille les arrêter, avec Nasrallah. Ensuite Samir Geagea ira témoigner et tout le peuple ira avec lui. Vivre le Liban Libre ! et que Dieu le bénisse.

Le Point du Jour.

21 h 12, le 26 octobre 2021

Tous les commentaires

Commentaires (19)

  • Il y en a marre ! marre qu’un soi-disant religieux qui menace de tuer, massacrer tout un peuple au nom de je ne sais quel Dieu ! à travers le monde il promène la mort partout, en Syrie, en Irak, au Yémen, au Liban et partout ou son pied foule le sol fleurisse la misère, la famine, la maladie et la mort ! ses paires lui donnent le titre de dignitaire ! dignitaire de quoi ? de qui ? qu’on nous le dise pour qu’on comprenne d’où a-t-il usurpé ce titre pompeux ? où sont-ils tous ses disciples et associés assassins qui ont les mains ensanglantées et, qui se cachent tout près de lui au énième sous-sol bien au chaud à l’abri de la justice, de la police, de l’armée et toutes les forces de sécurités du Pays. Ou sont donc les assassins de notre martyr Rafic Hariri ? où est le frère de l’ancien ministre de la santé qui a importé et vendu des médicaments frelatés aux Libanais à prix de d’or ? Où sont donc les responsables du Hezbollah qui dirigeaient le port de Beyrouth. Pas un seul n’a été inquiété à ce jour ! et ça continue avec les députés du même Hezbollah, les anciens ministres intouchables qui, narguent la justice et les Libanais en se trimbalant en liberté dans leur limousine avec chauffeur et gardes du corps. Que le juge militaire aille les arrêter, avec Nasrallah. Ensuite Samir Geagea ira témoigner et tout le peuple ira avec lui. Vivre le Liban Libre ! et que Dieu le bénisse.

    Le Point du Jour.

    21 h 12, le 26 octobre 2021

  • Y’a Samir. We ( diaspora) stand back and we stand ready

    Zampano

    19 h 30, le 26 octobre 2021

  • Je suis déçu. J’avais espéré que le Hakim aurait sauté sur l’occasion pour montrer comment doit se comporter un citoyen libanais respectueux des lois, et rabattre magistralement leur caquet une fois pour toutes à tous ces bobets. Mais bon, il fait partie du même club. Kellon ya3ni kellon. Snif.

    Gros Gnon

    18 h 56, le 26 octobre 2021

  • Aux idiots qui se croient intelligents, ils auront faits qu'une majorité de libanais, leur diront demain: Kulluna Samir Geagea.

    Esber

    18 h 44, le 26 octobre 2021

  • TOUS LES LIBANAIS LIBRE DERRIÈRE GEAGEA AUX LÉGISLATIVES !!! Car LA SOCIÉTÉ CIVILE NE POURRA RIEN FAIRE CONTRE LA HORDE DÉFERLANTE

    Bery tus

    17 h 50, le 26 octobre 2021

  • Tous en taule, tous !

    TrucMuche

    17 h 19, le 26 octobre 2021

  • Selon notre Haroun el poussah, la justice doit rester indépendante dans l'enquête du port! Pouvons-nous encore appelé ce bouffon un Président quand il fait tout pour garder la majorité au parlement au parti qu'il a créé! Pouvons-nous faire confiance au Système Judiciaire Libanais, lorsque Nasrallah éternue, les Juges, Services de Renseignements Militaire se mouchent? Je croyais que l'armée est défenseur de l'intégrité et de la liberté surtout du peuple. Malheureusement notre armée est de plus en plus à la défense des oppresseurs iranien! Vive l'armée Tunisienne, qui, ELLE, s'est rangée du côté du peuple! Justice indépendante, mon postérieure est bien plus indépendant!

    Marwan Takchi

    15 h 43, le 26 octobre 2021

  • Chacun sur son rang ! En avant les sales manipulations pour ouvrir les élections pas très propres mais ne soyons pas plus royalistes que le roi. Soutien massif à Samir G pour terrasser les traîtres car après tout ce jeu machiavélique, il ne nous reste que les loyalistes patriotes libanais contre les traîtres vendus barbus et imberbes vendus. Ne tergiversons plus et gardons notre vision claire. Avant, je n’étais pas FL mais à présent, je voterais pour eux d’autant plus que leurs anciens ministres ont tous été plus performants que tous les autres et de loin.

    Wow

    14 h 45, le 26 octobre 2021

  • LA3YOUNAK YIA HAKIM. MA KHELE2 YIALLI BEDDOU I DE2 FIK AUSSI BARBU QU,IL SOIT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 51, le 26 octobre 2021

  • LA MOITIE DU COMMENTAIRE OU JE PARLE DES CRIMINELS QUI INTIMIDENT ET MENACENT ET AGRESSENT NE FIGURE PAS DANS SA PUBLICATION. QUE SE PASSE-T-IL ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 32, le 26 octobre 2021

  • Seuls les oranges gardent le silence sur cette mascarade, mais y a-t-il encore une rue aouniste ?

    Citoyen libanais

    13 h 26, le 26 octobre 2021

  • POURQUOI MON COMMENTAIRE EST COUPE AU MILIEU ? FAUTE DE TRANSMISSION, DE RECEPTION OU CENSURE ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 26, le 26 octobre 2021

  • Tiens voilà enfin Hariri Joumblatt et S. Gemayel qui sortent de leur silence. A comparer avec Achraf Rifi et Camille Chamoun qui ont dès le départ dénoncé le comportement du Hezbollah à Tayouné. Hariri Joumblatt et S. Gemayel ne font que condamner la convocation de Samir Geagea, car la rue est prête à exploser et que contrairement à Berri et Nasrallah qui gardent encore une partie de la rue chiite, ils seraient rejetés par leurs propres partisans s'ils gardaient le silence devant une manœuvre aussi grotesque qu'est cette convocation.

    Citoyen libanais

    13 h 24, le 26 octobre 2021

  • DEUX BELIERS BISCORNUS DE L,APOCALYPSE, QUE TOUT LE MONDE CONNAIT, SONT DES CRIMINELS AU MEME DEGRE QUE LES GRANDS CRIMINELS QUI LES INTIMIDENT ET MENACENT ET LES BLOQUEURS QUI BLOQUENT TOUT AU MEPRIS DE CE QU,ENDURENT DE SOUFFRANCES LES LIBANAIS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 16, le 26 octobre 2021

  • RÉACTION NORMALE . Chacun s'inquiète à sa façon . ESPÉRONS : AU SUIVANT ....

    aliosha

    12 h 31, le 26 octobre 2021

  • Armes illégales :égalité entre les protagonistes durant les affrontements de Tayyoune , on ne se présente pas devant la Justice , c'est pareil , partialité clamée des juges , c'est pareil aussi . Qui dénoncent ? ancien PM qui avait soutenu Diab contre le Juge Bitar , les partis chrétiens qui criaient contre le confessionalisme lors de la formation du gouvernement alors qu'il ont pris des armes pour dissiper une manifestation chiite . Kelloun yaaneh Kelloun doit retentir dans leurs oreilles ??? tellement ils l'ont scandé :eux en font partie . Enfin de compte , l'investigation du Port et de Tayyouneh vont s'arrêter pour sûr . Triste pays et tristes élections

    Lecteurs OLJ 2 / BLF

    12 h 26, le 26 octobre 2021

  • Encore un bon coup politique du tandem. bien etudiée, longuement pesée, la demarche a reussie a rassembler l'ancien 14 Mars autour de Samir Geagea ... vachement bien joué. Je suis certain que c'est Mo Raad a la maneouvre, cet rsprit eclairé a toujours priviligié la raison sur les haines mesquines LOOOOOOL

    Lebinlon

    12 h 24, le 26 octobre 2021

  • Il est de coutume actuellement de ne pas répondre aux convocations. Voyons ce que le HB et Berry auront comme doléances contre Geagea qui refusera de se présenter exigeant que tous les mis en examens dans l’affaire du port se présentent devant le juge avant lui pour s’exécuter. Ils ont ouvert une brèche qui va les mettre devant leurs contradictions quotidiennes et ils seront servis. Justice pour tout le monde ou changement de têtes dans les magistratures pour libérer la justice des vendus au service des ennemis de notre pays.

    Sissi zayyat

    12 h 23, le 26 octobre 2021

  • Les petites manoeuvres minables et sans suite, initiees par le majinske de Baabda..

    LeRougeEtLeNoir

    12 h 11, le 26 octobre 2021

Retour en haut