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Politique - Enquête sur l'explosion au port de Beyrouth

Manifestation du Hezbollah et d'Amal contre le juge Bitar : scènes de guerre au cœur de Beyrouth

Au moins six morts et une trentaine de blessés, selon un bilan encore provisoire. Journée de deuil national vendredi.

Manifestation du Hezbollah et d'Amal contre le juge Bitar : scènes de guerre au cœur de Beyrouth

Des partisans armés du tandem chiite Amal-Hezbollah passent devant les soldats déployés après des affrontements meurtirers dans le sud de Beyrouth, le 14 octobre 2021. ANWAR AMRO / AFP

Au moins six personnes ont été tuées et une trentaine blessées par balles jeudi lors d'affrontements au cœur de Beyrouth, en marge d'un rassemblement de centaines de partisans du Hezbollah et du mouvement Amal du président du Parlement Nabih Berry devant le palais de Justice de la capitale pour protester contre le juge Tarek Bitar, en charge de l'enquête sur l'explosion du port, le 4 août 2020. Un rassemblement qui s'inscrit dans une politique claire de pression et d'intimidations contre le magistrat et qui fait craindre d'autres sérieux dérapages sécuritaires dans le pays.

Rapidement, cette mobilisation a viré en scènes de guérilla, transformant des quartiers de la capitale en zone de guerre. Ces mêmes quartiers qui constituaient une ligne de front durant la guerre civile qui avait éclaté en 1975. Des coups de feu nourris ont ainsi été entendus, peu après 11h, depuis le quartier avoisinant de Tayyouné, selon notre journaliste sur place Lyana Alameddine et son collègue au sein de notre rédaction anglophone L'Orient Today Waël Taleb. A partir de là, la situation a rapidement dégénéré, avec des tirs de RPG, tandis que l'on voyait des hommes armés dans les rues.

"Acte criminel et délibéré"
Donnant sa version des faits concernant le début des accrochages, l'armée a indiqué sur Twitter que "lorsque des manifestants (du Hezbollah et d'Amal, NDLR) se sont dirigés vers le palais de Justice à Beyrouth, ils ont essuyé des tirs en provenance des quartiers de Tayyouné et Badaro". Une version similaire a été donnée par le Hezbollah et Amal, dans un communiqué conjoint. Selon eux, "vers 10h45, des manifestants, qui prenaient part à un rassemblement pacifique se dirigeaient vers le palais de Justice afin de condamner la politisation sur l'enquête concernant l'explosion au port de Beyrouth, ont été la cible de tirs de snipers positionnés sur des toits d'immeubles lorsqu'ils sont arrivés au niveau du rond-point de Tayyouné. Des coups de feu nourris s'en sont suivis, tuant plusieurs "martyrs" et blessant d'autres personnes grièvement, sachant que les tirs visaient la tête", est-il écrit. Les deux partis poursuivent en indiquant que "cette agression de la part de groupes armés organisés vise à mener le pays vers une discorde planifiée dont les instigateurs assument la responsabilité, ainsi que ceux qui se cachent derrière le sang des victimes de l'explosion (du port de Beyrouth, NDLR) pour réaliser des gains politiques."

Dans un second communiqué publié quelques heures plus tard, le tandem chiite a pointé le parti de Samir Geagea directement du doigt. Il a ainsi dénoncé "les attaques armées effectuées par des membres des Forces libanaises (FL) qui se sont déployés dans les quartiers avoisinants et sur des toits d'immeubles et qui ont tiré de façon directe, à l'aide de snipers, dans une volonté intentionnelle de tuer". "Le Hezbollah et le parti Amal condamnent et dénoncent cet acte criminel et délibéré qui vise à ébranler la stabilité et la paix civile", ont ajouté les alliés chiites, appelant l'armée libanaise et les forces de sécurité à arrêter "les meurtriers" et à les poursuive en justice.

Ces accusations du tandem chiite interviennent alors que le chef des Forces libanaises chrétiennes Samir Geagea avait appelé mercredi à "un blocage total et pacifique" dans la rue afin de faire face à la manifestation des partisans de Amal et du Hezbollah. Réagissant jeudi aux incidents armés, le chef des FL a affirmé que les armes illégales, en référence à l'arsenal du Hezbollah, étaient la "principale cause" des combats qui ont éclaté jeudi. A aucun moment, il ne dément les accusations du tandem chiite à l'encontre de sa formation. Mais un peu plus tard, le bureau de presse des FL a démenti les accusations du tandem chiite se rapportant à une "volonté intentionnelle de tuer", appelant les organes concernés à "définir les responsabilités de manière claire et transparente". Le parti de Samir Geagea a estimé que les incidents qui ont eu lieu sont le résultat des "incitations" du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, contre le juge Bitar dans ses discours depuis quatre mois pour appeler à son dessaisissement. Il a également dénoncé les menaces lancées par un responsable du Hezbollah, Wafic Safa, contre le juge ainsi que l'attitude des députés chiites qui ont mis l’affaire Tarek Bitar sur la table en Conseil des ministres mardi dernier, "dans une volonté de pousser le gouvernement à choisir entre le blocage et le dessaisissement du juge". Et le communiqué des FL de poursuivre : "L'apparition d'éléments lourdement armés entrant dans des quartiers sûrs a été prouvée dans les images diffusées par les médias ou sur les réseaux sociaux. Accuser injustement les FL s'inscrit dans une volonté de détourner les regards de l'invasion par le Hezbollah de ces quartiers".

"Préserver la paix civile"
Le ministre de l'Intérieur Bassam Maoulaoui a fait état de six morts. Parmi les victimes figurent un homme tué par une balle à la tête, un deuxième atteint à la poitrine et une femme de 24 ans a été tuée par une balle perdue alors qu'elle se trouvait chez elle, selon des sources médicales. Selon le ministère de la Santé, 32 personnes ont été blessées. Parmi les victimes, trois partisans du mouvement Amal de Nabih Berry, selon la formation chiite. Une journée de deuil national sera observée demain vendredi dans l'ensemble des administrations ainsi que dans les écoles publiques et privées, selon la présidence du Conseil.

Des ambulances, sirènes hurlantes, affluaient pour prendre en charge les victimes dans les rues désertées, les habitants s'étant réfugiés dans leurs appartements et revivant des scènes de guerre qu'ils pensaient oubliées. Sur les réseaux sociaux, des images montraient des écoliers d'un établissement du secteur se cachant sous leurs bureaux ou rassemblés par terre devant les salles de classe.

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Peu après ces tirs, les manifestants rassemblés devant le palais de Justice ont commencé à quitter les lieux, selon le journaliste de L'Orient Today. Les forces spéciales de l'armée se sont rapidement déployées sur place, mais les échanges de tirs se poursuivaient entre miliciens, dont certains seraient affiliés au Hezbollah et au mouvement Amal. En fin de matinée, l'armée a appelé les civils à évacuer les rues das les quartiers où avaient lieu les affrontements, et a prévenu qu'elle tirerait contre tout élément armé qu'elle croiserait. Une grande partie de la capitale s'est rapidement vidée. Après plusieurs heures d'échanges de tirs nourris à l'arme légère et aux roquettes RPG qui ont terrorisé les habitants, le calme est revenu en fin d'après-midi dans le secteur.

En soirée, l'institution militaire a précisé dans un communiqué que neuf personnes impliquées dans ces affrontements, et appartenant aux deux parties, ont été arrêtées, dont une de nationalité syrienne. L'armée est également entrée en contact avec les responsables afin de contenir la situation et prévenir la discorde.

Un militaire libanais en position de tir, le 14 octobre 2021 près du palais de Justice de Beyrouth. Photo REUTERS/Mohamed Azakir

Le président de la République, Michel Aoun, et le Premier ministre, Nagib Mikati, qui suivaient la situation sur le terrain avec les autorités politiques, sécuritaires et militaires, ont appelé au calme. Plusieurs appels internationaux à la désescalade ont également été lancés.

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"Par notre âme, par notre sang, nous nous sacrifions pour toi, Nabih"
Jeudi matin, et selon des images de notre journaliste sur place Mohamad Yassine, des centaines de militants d'Amal et du Hezbollah, en majorité de jeunes hommes, souvent vêtus tout de noir, s'étaient rassemblés avant même 11h devant le palais de Justice de la capitale, où des dizaines de policiers anti-émeute et des militaires des forces spéciales de l'armée avaient été  déployés. De nombreux axes routiers menant vers le palais avaient été fermés dès le matin aux automobilistes. "Par notre âme, par notre sang, nous nous sacrifions pour toi, Nabih", scandaient des dizaines de partisans du chef du Législatif. "Sioniste, sioniste, Samir Geagea est un sioniste", criaient d'autres, en référence au chef des FL et leader chrétien qui soutient le juge Bitar. 

Analyse

Nasrallah et le piège permanent du « nous contre eux »

"Indépendamment de nos affiliations politiques, nous sommes là de manière symbolique afin de soutenir les familles des victimes et protéger l'unité du pays", affirmait l'avocat Hussein Zebib, membre d'Amal, à notre journaliste sur place Lyana Alameddine. "Le juge Bitar est politisé", lançait-il, reprenant une accusation lancée il y a quelques jours par Hassan Nasrallah. "Pourquoi d'ex-ministres sont poursuivis, alors que ceux qui étaient en poste dernièrement ne le sont pas ?", demande-t-il. "Cela nous montre qu'il y a une volonté de politiser l'affaire", estimait cet avocat. "La justice doit bâtir des nations et non les détruire", lançait un autre avocat, Mohammad el-Hajj. "L'enquête s'éloigne de la vérité", estimait-il. Les organisateurs de la manifestation ont uniquement autorisé les avocats sur place à parler à la presse, rapportait notre journaliste.

Des militants d'Amal et du Hezbollah tenant des pancartes hostiles au juge Tarek Bitar et à l'ambassadrice américaine, le 14 octobre 2021 devant le palais de Justice de Beyrouth. Photo Lyana Alameddine

L'impression de Fifi Abou Dib

La fête aux « mostiks »

Cette mobilisation intervient alors qu'une intense campagne a été lancée par les dirigeants du tandem chiite contre le magistrat, dans le but de le dessaisir de l'enquête. Car plusieurs responsables politiques, notamment des députés chiites gravitant dans l'orbite du Hezbollah et d'Amal, sont poursuivis par le juge Bitar, dans l'enquête sur l'explosion de centaines de tonnes de nitrate d'ammonium stockés dans le port depuis des années sans mesures de sécurité, un drame qui a fait plus de 200 morts et 6.500 blessés et détruit des quartiers entiers de la capitale. Mardi, le juge Bitar avait de nouveau été contraint de suspendre temporairement son enquête après avoir été informé du nouveau recours déposé contre lui par les députés chiites Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter qui sont visés par des poursuites dans ce dossier. Mais ce recours a été rejeté jeudi matin par la justice et le magistrat peut désormais reprendre son enquête.

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Mercredi, pour la seconde fois en 48 heures, le tout nouveau gouvernement de Nagib Mikati a risqué l’implosion en raison de profonds désaccords sur l’enquête du port et le juge Bitar. Mardi, à la suite d'une longue intervention du ministre de la Culture Mohammad Mortada sur la nécessité de prendre position en Conseil des ministres sur le dessaisissement du juge d’instruction, de profondes divisions sont apparues et la séance a dû être levée. Hier, la réunion qui devait avoir lieu a été reportée par décision conjointe du chef de l’État et du Premier ministre. Ce qui provoque l’ire du Hezbollah et de son allié Amal, c’est que plusieurs responsables politiques chiites gravitant dans leur orbite sont poursuivis par le juge Tarek Bitar dans le cadre de l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020. Et si aucun accord n’a été trouvé entre les différentes parties, c’est que le ministre de la Justice, Henri Khoury, a été mandaté par le président de la République pour trouver une solution qui soit acceptable par tous, mais sans résultat pour le moment. Le tandem chiite vient donc de placer le nouveau cabinet face à une équation impossible, en recourant à la rue, et en envisageant une démission de tous les ministres chiites, si une décision concernant le juge n’est pas prise en Conseil des ministres. 

Au moins six personnes ont été tuées et une trentaine blessées par balles jeudi lors d'affrontements au cœur de Beyrouth, en marge d'un rassemblement de centaines de partisans du Hezbollah et du mouvement Amal du président du Parlement Nabih Berry devant le palais de Justice de la capitale pour protester contre le juge Tarek Bitar, en charge de l'enquête sur l'explosion du port, le 4 août...

commentaires (33)

Ca sent la manipulation à plein nez… on créer une manifestation ou l’on sait à l’avance que le risque d’affrontements et de victimes est quasiment inévitable, le lendemain on ferme les administrations… la semaine prochaine les immunités sont rétablis et notre juge se retrouve coincé…

pascal Dominique

20 h 50, le 14 octobre 2021

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Commentaires (33)

  • Ca sent la manipulation à plein nez… on créer une manifestation ou l’on sait à l’avance que le risque d’affrontements et de victimes est quasiment inévitable, le lendemain on ferme les administrations… la semaine prochaine les immunités sont rétablis et notre juge se retrouve coincé…

    pascal Dominique

    20 h 50, le 14 octobre 2021

  • Donc je reprend quand des manifestants rentrent dans quartier qui en plus le savent sont d’une autre axe que le leur casse des vitres des autos en criant chiia chiia chiia et certains étaient armer …. Et ce n’est pas la premier fois Pour notre ministre de l’intérieur c’est conciderer comme une manifestation pacifique mais quand les habitants de ces quartier se défendent comme ils peuvent selon notre ministre de l’intérieur comme être une sédition …. Tout simplement on est tous derrière toi ya Hakim

    Bery tus

    20 h 20, le 14 octobre 2021

  • Wafic Safa l’avait clairement annoncé. Soit le Hezbollah écarte Bitar avec des arguments juridiques, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire, soit ils l’écartent par la force. C’est ce qu’ils ont essayé de faire aujourd’hui. Malheureusement pour eux, ils ont oublié que la véritable résistance libanaise représentée par les FL existe toujours. Ils ont tue, blessé, détruit des biens en criant chiaa chiaa après avoir abandonné leurs postes de portefaix à l’aéroport, mais ils se sont vite repliés dès que les Forces Libanaises sont intervenues pour défendre une fois de plus les régions chrétiennes

    Lecteur excédé par la censure

    20 h 14, le 14 octobre 2021

  • Bravo aux FL …. Ça suffit leur bêtise

    Bery tus

    20 h 10, le 14 octobre 2021

  • Un vieux dicton libanais dit : "Il m'a frappé, il a pleuré, et il m'a devancé pour m'accuser".

    Un Libanais

    19 h 44, le 14 octobre 2021

  • Je suis bien étonné que les commentaires des lecteurs de l'Orient lejour, censés représentés la partie intellectuelle du peuple libanais, commencent à utiliser des termes "miliciens" qui remontent à bien longtemps..... C'est bien dommage.

    SAFA Alain

    19 h 44, le 14 octobre 2021

  • If Mr. Geagea ordered snipers of the Lebanese Forces to shoot peaceful protesters, he should be arrested. The snipers should also be arrested and tried for killing innocent civilians.

    Mireille Kang

    17 h 38, le 14 octobre 2021

  • Ça a dû leur faire bizarre aux terroristes de Amal et du parti satanique d'avoir une riposte, elle était pas prévu celle là! Qu'ils aillent pleurer en Iran maintenant.

    camel

    17 h 37, le 14 octobre 2021

  • INTIMIDATIONS ET MENACES NE PASSERONT PAS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 30, le 14 octobre 2021

  • Je ne peux en aucun cas faire confiance à un Commandant de l'armée ni aucun des enquêteurs appartenants a cet institution ! Ils sont biaisés ! Joseph Aoun, quand il défend des institutions tenues par des Pro-Iraniens et qui sapent le Liban de long en large,... Ça en dit long sur son "Impartialité". J'ai bien plus de respect envers l'armée tunisienne, qui elle a pris le camp de la population ! Loin de dire cela de notre Chère Armée ! Berri doit démissionner en tant que chef de la Chambre, et même en tant que député ! Qu'il retourne à ses origines de Chef de Milice, ça lui va fort bien !

    Marwan Takchi

    17 h 18, le 14 octobre 2021

  • Ils veulent sacrifier leur âmes et vies pour Berri ? Qu’à cela ne tienne ,Qu’ils crèvent alors ! Tomber si bas pour un grand prédateur mafieux et un autre traître barbu iranien montre bien qu’il n’y a plus d’espoir et qu’on doit leur rappeler que pour mériter d’être libanais, il faut dorénavant montrer patte blanche ou alors partir en Syrie et l’Iran ou même en Afrique mais que ces gangrènes dégagent de notre beau pays une fois pour toutes , BON SANG !

    Wow

    16 h 52, le 14 octobre 2021

  • Le pire dans tout ça c’est qu’ils vont mettre la faute sur les ….. faibles les laisser pour compte … les FL mais il se trompe il ne pourront rien faire !!

    Bery tus

    15 h 54, le 14 octobre 2021

  • Que cette racaille dégage…. qu’ils aillent en iran ou en Syrie. Vivement la création des états fédéraux. On n’en veut plus d’eux … marre de leurs tronches de haine… de Bajam … barbus et enturbannés inféodés à un régime iranien de l’âge de pierre… ouste… restez dans vos idéologies de haine, de guerre, de détestation et de doigts levés…Lorsque la justice approche la classe politique de toutes communautés… vous préférez gueuler pour défendre ces pourris de politiciens ? TFEH chou wesskhine.

    LE FRANCOPHONE

    15 h 03, le 14 octobre 2021

  • Que cette racaille dégage…. qu’ils aillent en iran ou en Syrie. Vivement la création des états fédéraux. On n’en veut plus d’eux … marre de leurs tronches de haine… de Bajam … barbus et enturbannés inféodés à un régime iranien de l’âge de pierre… ouste… restez dans vos idéologies de haine, de guerre, de détestation et de doigts levés…Lorsque la justice approche la classe politique de toutes communautés… vous préférez gueuler pour défendre ces pourris de politiciens ? TFEH chou wesskhine.

    LE FRANCOPHONE

    15 h 02, le 14 octobre 2021

  • Ils veulent faire d’une pierre deux coups, saboter la justice et la réduire au silence et empêcher que les élections aient lieu. Ils y sont parvenus. Voyons qu’elle va être la réaction des vendus au pouvoir pour arrêter ce massacre, un de plus en demandant au conseil de sécurité de se prononcer contre cette nébuleuse terroriste qui prend en otage tou un pays avec ses citoyens, parce qu’elle est la seule à être armée et se permet de faire la guerre à notre armée la seule garante de la sécurité intérieure qui est prise pour cible aussi. Si ça n’est pas une déclaration de guerre pour usurper le pays ça y ressemble.

    Sissi zayyat

    14 h 43, le 14 octobre 2021

  • Qui sème le vent récolte la tempête…Nassrallah et Berry, à force de décrédibiliser le juge Bitar, à force de saper l’état et à force de couvrir les voyous vous allez nous mener au désastre que vous voulez et que vous cherchez de toute votre volonté. Quand au président Potiche il est aussi responsable pour ne pas dire plus responsable que les deux autres car c’est lui le garant de l’état et le chef des armées dont dépend la sécurité du pays. Il n’arrêtait pas de proclamer que Israël était l’ennemi du Liban mais il a oublié l’ennemi interne en la personne du Hezbollah qui est de loin plus dangereux qu’Israël pour l’existence de ce pays. Tous les ingrédients de la guerre civile sont présents. Il y aura sûrement une mèche qui entraînera l’explosion comme l’explosion du port.

    Karam Georges

    14 h 24, le 14 octobre 2021

  • Comment se fait il qu’autant de manifestants vendus étaient armés massivement ? Cette “embûche” n’en était clairement pas une mais une démonstration du chaos et du bruit qu’ils font pour couvrir la peur du barbu, de berry de tous ceux qui aboient face à la justice libre et indépendante qui garantira la justice aux victimes et un début d’un état de droit.

    Alors...

    13 h 58, le 14 octobre 2021

  • Berry égal à lui-même agit et réagit exactement comme quand il était ministre de la justice. Amal prenait des otages, et le Ministre de la justice Nabih Berry, homme de paix comme tout le monde le constate, négociait avec son propre parti Amal, pour libérer les otages contre une rançon confortable. Aujourd’hui on devine le Président de l’Assemblée Nationale observant le carnage des citoyens Libanais avec délectations et suffisance…Espérons que cette manifestation Armée des partis mortifères se retournera contre eux lors des élections.

    Le Point du Jour.

    13 h 54, le 14 octobre 2021

  • Le Liban est mort ! Vive le Liban.

    Ayoub Elie

    13 h 43, le 14 octobre 2021

  • le silence assourdissant du sultan de la république bananière et le CPL en dit long sur leur accord sur ce qui se passe actuellement au Liban sous le feu du Hezbollah et Amal !

    Le Point du Jour.

    13 h 28, le 14 octobre 2021

  • A l'heure où la planète entière se tourne vers le progrès et le développement, on assiste ici à un comportement rétrograde. Qui eût pu croire qu'au 21 ème siècle l'on puisse sortir ce genre de discours " Par notre âme, par notre sang, nous nous sacrifions pour toi, Nabih" faut il être complètement demeuré ou endoctriné pour se lancer dans ces manifestations d’anarchisme et de violences incontrôlables au motif qu'un chef de guerre terré six pieds sous terre refuse de se soumettre à la justice.. légale

    C…

    13 h 26, le 14 octobre 2021

  • Général Joseph Aoun réagissez!! un coup d'état sauveur s'impose! Plus ça tarde plus le pays s'engouffre dans la gueule du monstre! Le peuple sera tous derrière l'Armée Libanaise!

    Wlek Sanferlou

    13 h 22, le 14 octobre 2021

  • Un prévenu reste un prévenu, il n’est déclaré coupable que par un jugement. Si Amal et le Hezbollah manifestent si bruyamment et critiquent tellement ouvertement la commission d’enquête serait-ce parce qu’ils se savent coupable ? Si c’est bien le cas, ce n’est pas le gouvernement qui va imploser mais le pays lui-même. Merci qui ? Le CPL, le président ?

    TrucMuche

    13 h 09, le 14 octobre 2021

  • Un journaliste sur place à relevé : "Nous ne connaissons pas la nationalité des tireurs" je pense qu'il a tout résumé.

    Christine KHALIL

    13 h 06, le 14 octobre 2021

  • Je suis sidéré par le silence assourdissant du président du parlement Nabil Berry numéro 2 de l’Etat libanais prestigieux. Le régime présidentiel montre une fois de plus sa force.

    Lecteur excédé par la censure

    13 h 01, le 14 octobre 2021

  • Tant que la banlieue sud est un bastion du Hezbollah interdit a certains citoyens, Le Hezbollah ne passera jamais Tayyouneh. Que ce soit clair et net pour tout le monde. Leurs armes et leurs missiles ne nous font pas peur.

    Lecteur excédé par la censure

    12 h 54, le 14 octobre 2021

  • SI LE GOUVERNEMENT PLOIE SOUS LES INTIMIDATIONS ET MENACES DU BARBU ET DU PATRON DES VOYOUS, ADIEU LIBAN ! ON NE PEUT PLUS PARLER MEME DE FEDERATION. L,ONU DOIT METTRE LE PAYS SOUS TUTELLE OCCIDENTALE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 47, le 14 octobre 2021

  • Des écervelés et fiers de l’être brandissent des pancartes de la honte le symbole de leur ignorance. Il leur a payé combien de centimes de dollars frais pour les motiver? Il leur demande de descendre dans les rues de leur pays pour semer le chaos et ils s’exécutent sans réfléchir aux conséquences que cela engendrait sur leurs familles et leur pays, eux qui ont été biberonnés à la haine de l’autre et à l’obscurantisme contre une poignée de dollars. HONTE À TOUS CES TRAITRES ILS MÉRITENT D’ÊTRE DÉCHUS DE LEUR NATIONALITÉ ET D’ÊTRE ENVOYÉS EN IRAN SANS AUTRE FORME DE PROCÈS.

    Sissi zayyat

    12 h 38, le 14 octobre 2021

  • Je regarde MTV et je vois en direct à quoi servent les armes du Hezbollah et de son caniche Amal, ils servent surtout contre la Justice, et l’Armée Libanaise, et surtout contre des civils désarmés. Qu’ils ne viennent pas nous chanter le refrain de la résistance et de la défense du pays du Cèdre ! J’espère que l’armée répliquera au feu par le feu et imposera sa présence et sa légitimité. La seule solution est que l’opposition s’arme et défende le pays comme en 1975.

    Le Point du Jour.

    12 h 36, le 14 octobre 2021

  • LES PROPRIETAIRES ET UTILISATEURS DU NITRATE ET RESPONSABLES DES EXPLOSIONS DU PORT MANIFESTENT POUR ETOUFFER L,AFFAIRE. ILS CROIENT SE RIRE DES LIBANAIS ET INDUIRE EN ERREUR LES FAMILLES DES VICTIMES.

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 35, le 14 octobre 2021

  • Vous voulez nous entraîner dans des manifestations de rue chers agents de l'impérialisme safavide, mais les citoyens libanais riposteront contre vos provocations, avec le juge Bitar qui va dévoiler la vérité si on le laisse travailler, sinon dans les urnes si on les laisse voter sinon sachez que vous n'êtes qu'une minorité dans le pays et dans la région, et que la majorité du peuple libanais vous vomit comme la majorité de nos frères et voisins syriens iraquiens et mêmes iraniens, alors soyez prêts..

    Citoyen libanais

    11 h 57, le 14 octobre 2021

  • La moumanaa en polo Ralph Lauren… pendant que le reste du pays crève …les dollars frais ne semblent pas leur manquer… Le Hezb sort du bois : plus qu’un soutien, il est la colonne vertébrale de tout le système mafieux du pays.

    AntoineK

    11 h 51, le 14 octobre 2021

  • Partisans du terrorisme et de l'injustice

    CAMAYOU / INEOS

    11 h 20, le 14 octobre 2021

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