Le ministre libanais de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a adressé lundi des circulaires à tous les mohafez du Liban, dans lesquelles il appelle à une surveillance renforcée des espaces verts et forestiers face au risque accru d'incendies.
Dans ces correspondances envoyées aux responsables régionaux, M. Maoulaoui leur demande de charger les caïmacams et les présidents des municipalités de renforcer le contrôle des terrains forestiers, et réclame que la défense civile, les Forces de sécurité intérieure (FSI) et les gardes forestiers soient notifiés de tout incendie qui pourrait se déclarer. Le ministre souligne que de nombreux facteurs climatiques et naturels augmentent les risques d'incendies saisonniers, auxquels s'ajoute l'accumulation de déchets dans les rues.
L'agence nationale d'information (Ani, officielle) précise que le ministre a, en outre, demandé à la direction générale de la défense civile, de s'assurer que ses membres sont prêts à faire face aux incendies. M. Maoulaoui tiendra prochainement une réunion consacrée à cette question, alors que le mois d'octobre est marqué, chaque année, par des feux importants, en raison de la sécheresse et des vents violents.
Plusieurs régions du Liban, notamment le Akkar (Nord), ont été en proie, cet été, à des incendies monstres qui ont ravagé de larges espaces verts, rappelant les sinistres images du 15 octobre 2019, lorsque des feux s'étaient déclarés presque simultanément dans plusieurs régions, anéantissant des hectares de terrain et incendiant des habitations.
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