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Moyen-Orient - Colloque

Des spécialistes plaident pour un rapatriement massif de Syrie des enfants français de jihadistes

Ils sont 200 à 300 petits à être détenus avec leurs mères françaises dans des camps dans le nord-est du pays.

Des spécialistes plaident pour un rapatriement massif de Syrie des enfants français de jihadistes

Une femme et des enfants réfugiés dans le camp d’al-Hol, dans le nord-est de la Syrie. Photo d’archives AFP

« On doit et on sait les accueillir »: des professionnels de l’enfance réclament un rapatriement massif des enfants français de jihadistes et de leurs mères détenues en Syrie, « par humanité » mais aussi « pour la sécurité » de la France. « Je ne comprends pas qu’un pays comme le nôtre laisse cette situation se pérenniser » alors qu’ « on sait traiter ces problèmes ». Le pédopsychiatre Serge Hefez a enfoncé le clou à propos des 200 à 300 enfants français détenus en Syrie, lors d’un colloque sur ce thème organisé lundi au Théâtre du Rond-Point à Paris par la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).

La plupart sont âgés de moins de six ans et détenus depuis parfois plusieurs années avec leurs mères françaises, une soixantaine, en Syrie. Dans leurs camps de tentes posés sur la plaine aride du Nord-Est syrien, chaque jour de détention « aggrave les choses pour le développement des enfants et des adultes », abonde Leila Férault, psychologue clinicienne à l’hôpital Avicenne de Bobigny, près de Paris, qui a vu passer ces dernières années près d’une centaine d’enfants, la plupart de moins de 7 ans, de retour de la zone irako-syrienne. « Il y a urgence à tous les niveaux pour les prendre en charge et les soigner » en France, ajoute-t-elle, approuvée par les quelque 250 personnes venues assister au colloque, en grande majorité des proches des Français détenus en Syrie par des milices kurdes alliées aux Occidentaux.

Au-dessus de la scène, l’écran géant fait défiler des dessins faits par ces enfants, envoyés à leurs grands-parents en France. Sur l’un est juste écrit « Mamie » avec un cœur. D’autres semblent montrer leurs rêves : un avion qui les transporte sous le soleil, une oasis dans le désert... En France, « il y a des professionnels » qui depuis des années prennent en charge les enfants et adultes revenus d’Irak ou de Syrie, et « avec des résultats extrêmement positifs », souligne M. Hefez. Les adultes sont incarcérés et les enfants pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance.

Sans livre ni école

« Ce sont des enfants prisonniers, qui n’ont pas de livre, pas d’école, pas d’occupations », dit Suzanne, grand-mère de plusieurs enfants détenus dans le camp de Roj. Ils vivent, dit-elle, « une vie de frustration » et de « peurs » : « voir leur tente brûler ou être emportée par une tempête », attraper des « maladies », sentir « la guerre proche ».

Depuis des années, les proches des détenus réclament à la France de rapatrier les adultes, pour les juger en France, comme les enfants. Mais Paris refuse, n’autorisant que des retours d’enfants « au cas par cas ». Trente-cinq, majoritairement des orphelins, ont été rapatriés jusqu’ici. En Europe, l’Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas ont procédé à des rapatriements, et le Danemark et la Belgique ont annoncé en préparer.

« M. Macron, n’ayez pas peur de les faire revenir, ouvrez les bras à ces enfants, faites-les revenir, faites-les soigner et tout ira bien », a lancé le médecin humanitaire Pierre Dutertre, autre invité du colloque. Pour ces médecins, la possible déradicalisation des parents et le retour des enfants à une vie normale passe par un retour en France. Ces enfants ont « d’abord besoin de jouer, d’aller à l’école » dans un cadre apaisé, a souligné Claire Paucher, juge des enfants au tribunal de Bobigny. « Il y a une volonté de vie chez ces enfants, de reprendre le cours de leur existence, de se réinsérer dans une famille. Il faut travailler sur cette histoire et cette transmission », tout en soignant les traumatismes de la guerre et de la détention, explique Serge Hefez.

« Nous ne sommes pas angéliques non plus, tous les cas ne sont pas faciles à gérer, surtout ceux qui sont restés longtemps dans le huis clos des camps » encore très radicalisés, explique un professionnel de l’accompagnement sous couvert d’anonymat. « Mais ce sera pire à bien des égards si on ne fait rien. » « Si on laisse les enfants dans ces chaudrons, et qu’ils reviennent un jour tous seuls, chargés de colère (envers la France), de haine et de violence, ça risque de poser de gros problèmes », abonde Pierre Dutertre.

Source : AFP

« On doit et on sait les accueillir »: des professionnels de l’enfance réclament un rapatriement massif des enfants français de jihadistes et de leurs mères détenues en Syrie, « par humanité » mais aussi « pour la sécurité » de la France. « Je ne comprends pas qu’un pays comme le nôtre laisse cette situation se pérenniser » alors qu’...

commentaires (2)

D’autre part qui sont les spécialistes qui plaident pour le rapatriment massif des enfants, Français ??? de jihadistes ! ils sont spécialistes en quoi ? Comment savent-ils que les enfants sont Français ? Leurs parents ont combattu la France de ce fait ils ne sont plus Français. il Faut peut-être peser les mots avant de les affirmer n’importe comment. C’est trop facile d’affirmer des contre vérité pour contraindre les gens a croire n’importe quoi.

Le Point du Jour.

15 h 55, le 25 juin 2021

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Commentaires (2)

  • D’autre part qui sont les spécialistes qui plaident pour le rapatriment massif des enfants, Français ??? de jihadistes ! ils sont spécialistes en quoi ? Comment savent-ils que les enfants sont Français ? Leurs parents ont combattu la France de ce fait ils ne sont plus Français. il Faut peut-être peser les mots avant de les affirmer n’importe comment. C’est trop facile d’affirmer des contre vérité pour contraindre les gens a croire n’importe quoi.

    Le Point du Jour.

    15 h 55, le 25 juin 2021

  • Le proverbe dit : les parents mangent le HOSROM et les enfants ont mal aux dents … **les parents s’en prennent au monde entier et les et les enfants paient l’addition ** ils devaient y réfléchir avant de commettre leurs crimes. Quand ils ont été en Syrie faire le jihad ils n’ont pas demandé l’avis ni l’accord de l’Etat dont ils sont ressortissants, ils l’ont même combattu et tué leurs anciens compatriotes dont ils se réclament aujourd’hui. Alors qu’ils se démerdent avec leur progéniture. Je dis cela sans état d’Âme.

    Le Point du Jour.

    13 h 07, le 25 juin 2021

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