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Société - GRAND ANGLE

Promenade dans un Beyrouth en déliquescence

Ceci pourrait être une baguenaude comme les autres dans les rues de la capitale. Sauf qu’elle n’a plus tout à fait le même visage. Elle se dresse, hirsute, humiliée, avec, parfois, des allures de squat à ciel ouvert.

Promenade dans un Beyrouth en déliquescence

Une fresque picturale devant Électricité du Liban. Photo João Sousa

Une jeune femme étend de la lingerie fine à faire rougir le saint Charbel en plâtre posé dans un angle de son balcon. Dans le quartier de la Sagesse, à Achrafieh, les voitures se faufilent dans des rues sinueuses au son des marteaux-piqueurs. Des couvertures d’hiver à motif tigre sèchent au soleil avant d’être rangées dans les placards jusqu’à l’an prochain. Deux jeunes viennent livrer des prie-Dieu à l’entrée de l’archidiocèse maronite. Un peu plus loin, un conducteur bougonne en voyant arriver un taxi à contresens, avant de bloquer la route pour le faire revenir d’où il vient. Ceci pourrait être une baguenaude comme les autres dans les rues de Beyrouth. Sauf que la ville n’a plus le même visage. Elle se dresse, hirsute, humiliée, avec, parfois, des allures de squat à ciel ouvert. Des murs tagués, vestiges de la révolution d’octobre, soutiennent à peine des immeubles balafrés par la double explosion du port, survenue le 4 août 2020. Une atmosphère d’angoisse flotte dans les quartiers touchés. Beyrouth n’a jamais refait tout à fait peau neuve depuis la fin de la guerre mais seuls les gens du coin distinguent assez facilement les reliquats des nouveaux dommages.

À quelques dizaines de mètres de l’hôpital Saint-Georges encore en travaux, Hussein Kazoun, 29 ans, tire sur sa cigarette. Depuis qu’il a posé son drapeau sur une station-essence désaffectée de Geitaoui pour créer un centre d’aide aux sinistrés du quartier, cet agriculteur, qui avait troqué la vie citadine pour la plaine de la Bekaa, ne chôme pas. À « Nation-Station », des petites mains s’affairent chaque jour pour préparer plus de 300 repas, dans l’ancien espace auto-lavage reconverti en cuisine. Sur le grand tableau blanc accroché à un mur, les noms des bénéficiaires sont inscrits au feutre. Il n’y a plus de honte à dire qu’on est dans le besoin. La crise est si profonde qu’elle a fait basculer la classe moyenne vers la précarité. « Des vieux, surtout, demandent de l’aide », lâche Hussein. « On ne veut surtout pas créer une dépendance, mais à défaut d’État, il faut bien combler un vide », renchérit-il. Dans la rue de l’hôpital orthodoxe, des commerçants ont baissé leur rideau de fer. Leur enseigne, elle, a été arrachée durant l’explosion. Des toiles en plastique de l’Unicef servent de rideaux à certains balcons.

Dans les quartiers populaires à flanc de colline et à l’architecture éclectique, on assiste à la mort lente des petits métiers. Salim Harb se courbe devant sa petite table en bois pour refaire l’ourlet d’un pantalon. Il travaille et dort dans son minuscule atelier situé dans le quartier de Geitaoui, où « tout le monde s’entraide » et où « personne ne paie plus d’impôts ».

Là-bas, pas une semaine ne passe sans qu’on apprenne le départ d’un voisin pour l’étranger à cause de la crise. « Est-ce que ma robe est prête? » lui demande timidement une jeune Syrienne en abaya. « Vous croyez que je peux lui prendre plus que 5 000LL, à elle ? Des fois j’ai honte d’augmenter mes prix, car certains habitués haussent le ton. Du coup, je bosse du matin au soir pour des clopinettes. » Salim disparaîtrait presque dans son jean slim. Il ne mange plus beaucoup, mais compense en fumant des Cedars, marque de cigarette la moins chère sur le marché. Son seul moyen de « se défouler », dit-il, et de se « suicider lentement ». En quelques minutes, une colère s’empare du personnage. « J’ai 70 ans, je n’ai pas connu un jour normal dans ce pays, mais aujourd’hui c’est le pire », enrage cet ancien combattant Kataëb repenti. Sa sœur, Laudy, passe récupérer sa voiture garée dans la rue. Licenciée par son entreprise après 30 ans de bons et loyaux service, cette quinquagénaire célibataire est aux abois. « Geitaoui ne ressemble plus à ce qu’on a connu, parce que les gens se sentent humiliés, trompés. Personne ne se soucie de nous », lâche-t-elle. « Le Libanais ne meurt pas de faim et retombe toujours sur ses pattes », renchérit le frère, soudain gagné par l’optimisme qu’un voisin vient briser quelques secondes plus tard. « Avant, riches comme pauvres, on vivait heureux à Geitaoui. Je déjeunais à Jbeil chez Pépé Abed et je dînais à Tripoli. Maintenant je compte les parts de Vache qui rit, et je ne dors pas sans somnifères », raconte Antoine Fahd, un retraité d’Électricité du Liban. « Je n’ai jamais eu peur de ma vie. Mais là, j’ai peur, là j’ai faim », dit cet homme élégant qui traîne des pieds dans le quartier. Il y a quelques semaines, un monsieur qu’il connaissait est mort. Alors qu’il présentait ses condoléances, le fils du défunt a lâché un : « Dieu merci, il est parti. » « Vous voyez dans quel état la ville, le pays tout entier sont plongés ? » fustige l’ancien fonctionnaire. Lui, comme beaucoup d’autres, n’étaient pas préparés à vivre la pire crise économique de l’histoire moderne du pays. La dévaluation de la livre et la hausse considérable des prix ont poussé des millions de personnes dans la précarité. Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté et la classe moyenne a disparu.

Un homme marchant dans une ruelle de Gemmayzé. Photo João Sousa

Coma

Dans les ruelles crasseuses qui mènent aux escaliers qui ponctuent le quartier de Qobeyyate, deux hommes masqués se saluent du poing. « Tu as vu le nouveau taux de change ? » est devenu le nouveau « hi, kifak, ça va ? ». Les grues du port viennent crever un ciel trouble. Cette pesanteur se brise par les rires de jeunes bobos fumant des cigarettes roulées. Sarah* commande un café et se remet à travailler sur son ordinateur. « Depuis l’explosion, on a l’impression de graviter dans un Beyrouth comateux », résume la jeune femme, entourée d’immeubles défigurés dans le quartier de Mar Mikhaël, zone industrielle devenue hipster.

Un pas dans la place et les images post-explosion ne vous quittent plus. Le charme fou de ce bourg, dont s’est emparé la jeunesse et les arts il y a 15 ans de cela, a disparu. Là, entre la pierre meurtrie, certains continuent d’y croire. Des ateliers, des boutiques ou des bars sauvés des décombres refusent de se laisser enterrer par la crise. Dans un petit estaminet, des amis trinquent au Spritz. Dans la rue d’Arménie, « the place to be » des touristes, l’heure n’est plus aux nuits de bamboche. Alors que la ville tout entière est plongée dans une quasi-obscurité en raison des pénuries d’électricité, les décibels surgissent des bars nichés dans de vieilles bâtisses. On assiste à une scène des plus dystopiques. Des jeunes enchaînent les « Doudou shots », mais que célèbrent-ils ? « Peut-on réellement faire la fête entre des ruines », s’étonne Élie, un habitant du quartier. À Gemmayzé, quelques centaines de mètres plus loin, les échafaudages quadrillent les façades colorées et des débris de verre, vestiges de l’explosion, craquent sous les semelles. On pourrait presque entendre le va-et-vient des équipes des ONG qui sillonnaient les ruelles pendant plusieurs mois après la tragédie.

Un peu plus loin, la montée Accaoui mène vers les beaux quartiers d’Achrafieh où les buildings de standing ont l’air inhabités. De la place Sassine au quartier de Sodeco, les feux de circulation sont en grève et des lianes vertes pendent sur les poteaux électriques. Le budget de la municipalité de Beyrouth, soit le plus important du pays, ne vaut quasiment plus rien en raison de la chute de la livre et les entrepreneurs ne viennent plus aux réunions d’appels d’offres. Les chaussées ne sont pas toutes entretenues, et des détritus jonchent certaines voies. « Dans ces conditions, tout ce qu’il est possible de faire, nous le faisons. On force en ce moment sur la propreté, sur le ramassage des poubelles avant la saison estivale, pour ne pas que les touristes se disent que le Liban est sale », affirme le vice-président du conseil municipal, Élie Andréa.

Au bout de la rue de l’Indépendance, un adolescent couvert de suie envoie paître un second en guenilles venu fouiller dans sa poubelle. Les mendiants n’ont jamais été aussi nombreux. Sous un arbre, un sac de pain moisi et un annuaire téléphonique de 1973 en décomposition. Des ouvriers traversent la rue Abdel Wahab al-Inglizi vide, envahie d’échafaudages. Elle n’a plus fière allure avec ses immeubles 1930 aux vitres cassées, ses fils électriques pendouillant et ses enseignes à moitié arrachées. En ce dimanche, la ville a un air, trompeur, de belle endormie. Les livreurs à mobylette qui pétaradent sont les rois des boulevards. « Mkamlin » (on continue) est tagué rageusement sur un banc vert. Pendant ce temps, un jeune garçon récite la fable de La Fontaine « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf » à ses grands-parents assis sur leur balcon. Devine-t-il dans leurs yeux, qui en ont pourtant vu d’autres, l’inquiétude ? Comprend-t-il que cette ville multimillénaire, sa ville, que tout le Moyen-Orient nous enviait, n’est plus que l’ombre d’elle-même ?

Une station-service détruite devant le port de Beyrouth. Photo João Sousa

Au-delà du ring

Dans le centre-ville désert, un homme en Mercedes roule à tombeau ouvert. Le district a des airs de lendemain de cuite. Ce témoin des Beyrouth successifs, symbole par excellence de l’essor économique furtif du pays d’après-guerre, ressemble désormais à un vieux décor de théâtre en contreplaqué. Les visages peints des victimes du 4 août sont affichés sur des panneaux de bois à la manière de soldats tombés en martyrs. Sur la place éponyme, centre névralgique de la révolution, des skateurs et des mendiants se regardent en chien de faïence. En quelques jours à peine et durant des mois, tous les Liban s’étaient réunis sous un même drapeau pour dénoncer la classe politique. Aujourd’hui, le centre-ville ne s’époumone plus. Devant la mosquée al-Omari, des dizaines d’hommes font la queue avec des sacs en plastique pour récupérer un sac de riz ou de pain. Nullement gênées par ce spectacle, deux femmes se demandent à haute voix si « Chanel est ouvert ». Les vendeuses des magasins de luxe se tournent les pouces près de grands escalators vides. « Il n’y a plus âme qui vive. Plus de businessmen ou de dames chics. Certains jours on ne fait même pas entrer mille livres dans la caisse », lâche Manale, qui travaille dans une boutique de cosmétiques, bravant l’omerta imposée par la direction des Souks de Beyrouth. Ici, on ne fait même plus de lèche-vitrine. Les marques se retirent les unes après les autres. Des « On ne mérite pas de finir comme ça », « révolution » ou « Eat the rich » ornent les façades des bâtiments jaunes du très chic Saifi village. L’asphalte a fondu sous les pneus brûlés par des manifestants. Sur cette scène qu’on appelle le Ring et qui aura cristallisé pendant des mois tous les espoirs et les revers de la thaoura, la fracture entre les quartiers fantomatiques des (très) riches et ceux des pauvres est manifeste. Par-delà l’ancienne ligne de démarcation qui séparait les quartiers est et ouest de Beyrouth, les constructions chaotiques font un pied de nez à l’urbanisme.

Dans la rue Khandak el-Ghamik, principale artère du quartier du même nom, une jeune fille descend de chez elle en pyjama fleuri pour aller acheter une boîte de Kleenex dans la dekkéné de « Hajj » Ali. Une femme plus âgée vient rendre des bouteilles consignées de Pepsi. À cause de la crise, Ali Haïdar, 70 ans, ne fait plus crédit. « Sauf à mes voisins d’immeuble », dit-il. L’ancien préparateur en pharmacie, reconverti en épicier, a la nostalgie d’un temps où son quartier avait de l’allure, était cosmopolite, où on allait « boire un café chez les voisins arméniens ». Depuis la fin de la guerre, ce quartier est perçu par « les autres » comme un ghetto chiite insalubre et dangereux. « Ce qui n’est malheureusement pas tout à fait faux », murmure-t-il. L’autre jour, un homme a tiré en l’air dans la rue pour fêter le mariage du fils d’un zaïm, et une femme s’est ruée dans sa minuscule échoppe pour éviter les balles perdues. « Drogue, voyous, État absent. » Rien de nouveau en somme. Sauf que Hajj Ali ose aujourd’hui mettre des mots sur les maux. Tout au long de l’artère, des drapeaux verts et, au centre, une guitoune du parti Amal vide. Une chatte pleine farfouille entre les sacs poubelles éventrés où se mêlent épluchures et extensions de cheveux noirs. Un peu plus loin, un commerçant a posé, sans se soucier de ses voisins, son moteur électrique sur le trottoir. Une agence de voyages spécialisée dans l’organisation du hajj a mis la clef sous la porte. Abou Hussein étale ses fripes sur la chaussée en psalmodiant des Ahla w Sahla. Bien avant la crise, les Khandiotes pensaient pourtant avoir déjà touché le fond.

Un peu plus haut, dans la même rue, Salman Khreis taille la barbe d’un vieil homme du cru. Sur la vitre de son salon, les prix des prestations affichées n’ont que peu augmenté. « Pour ne pas affoler le chaland », dit-il. Le jeune barbier au bout de la rue, lui, « ne s’est pas gêné ». « Aujourd’hui j’ai gagné 12 000 livres que j’ai aussitôt dépensées au marché. On ne mange plus de viande mais uniquement des patates et des œufs. Même pendant la guerre, on ne dansait pas devant le buffet », peste l’homme aux yeux bleus. Le salon hérité de son père est resté dans son jus. Des vieux magazines soutiennent une commode où est posée une stéréo. « Le mouvement (Amal) ? Il fait semblant de bosser pour nous mais c’est de la poudre aux yeux. Vous avez-vu l’état des rues ? » Les manifestations d’aujourd’hui ? « Une blague ». « Ça fait des décennies qu’ils se partagent le gâteau, ce n’est pas pour nous lâcher le morceau maintenant », résume Salman, lucide. Dans une côte qui jouxte le grand cimetière de Bachoura, Hiam* marche avec peine, un sac de courses à la main. « On n’attend plus que la mort », lance-t-elle. Avant, elle aurait pris un service pour rentrer chez elle à Basta, mais elle n’a pas de quoi débourser 4 000 LL.

Une fresque picturale devant Électricité du Liban. Photo João Sousa

« Welcome, welcome »

Au croisement des rues Fakhreddine et Michel Chiha qui mènent à Hamra, les feux clignotent dans le vide et les automobilistes jouent à GTA devant un agent de la circulation désabusé. Le brouhaha qui émane de ce quartier, pilier de la vie beyrouthine, tranche avec le calme de Zoqaq el-Blatt. Devant des stations-essence, des pompistes à bout de souffle se faufilent entre des dizaines de voitures qui font la queue. Une scène désormais courante, alors que la pénurie de carburant se fait de plus en plus sévère. Un jeune, résigné, patiente dans sa Volvo fenêtres ouvertes et surfe sur Instagram. Sur des murs de béton, des centaines de tags tançant la Banque du Liban ont été recouverts de peinture noire. Personne n’ose s’approcher de l’enceinte barbelée protégeant ce symbole de la chute financière du pays. Entre la rue Hamra et la rue Spears, se croisent hommes d’affaires, vendeurs à la sauvette et mendiants. À la fenêtre de l’immeuble Marly, un bellâtre en marcel et moustache en trait de crayon observe ce va-et-vient. Les changeurs sont les nouveaux nababs de l’avenue. Souhail*, lui, ne sait plus à qui vendre ses porte-clefs en forme de cèdre. « Il n’y a plus de touristes », grommelle-t-il, peu aimable. Les « Champs-Élysées libanais », poumon commerçant et culturel de Beyrouth, bardé de cinémas et de théâtres, de petits cafés et de boutiques, ne sont plus dignes du nom.

Les petits commerces affichent sur leurs vitres le slogan « Soutenez les entreprises locales ». « Welcome, welcome », lance Élias Mouawad, un artisan. Dans son petit atelier ouvert en 1972, la clientèle se fait désormais rare. « Les Occidentaux ont déserté et avec le Covid-19 les étudiants ne vont plus à la fac. Hamra n’est plus vivant comme autrefois. Regardez cette faune maintenant ! » dit-il en pointant en direction de mendiantes. Musique arabe à plein tube, il tape, taille et poinçonne des pièces de cuivre et de laiton pour en faire des boucles d’oreille. De quoi passer le temps, à défaut de remplir sa caisse. La ville est dépressive et emporte avec elle ses habitants. « Je ne vais même plus manger un morceau au T-Marbouta ou boire un verre au bar du Mayflower », hausse-t-il des épaules. Les étudiants ont abandonné la rue Bliss qui borde l’Université américaine et où les fast-foods ouverts 24 heures sur 24 pullulaient. Lorsque les cours reprendront, quel avenir peuvent-ils espérer ? En deux ans, des dizaines de milliers de personnes ont perdu leur emploi, et nombre d’entre elles sont parties chercher des opportunités à l’étranger.

Sur la Corniche, depuis la fin du confinement, badauds et joggeurs se croisent comme à l’accoutumée. Des hommes baraqués, étalés sur leur serviette, s’enduisent d’huile. Le mois dernier, une femme s’est cassé le pelvis en chutant après s’être adossée à la rambarde de la promenade. Les agents municipaux ont constaté que les boulons qui soutenaient le garde-fou avaient été chapardés...

Une jeune femme étend de la lingerie fine à faire rougir le saint Charbel en plâtre posé dans un angle de son balcon. Dans le quartier de la Sagesse, à Achrafieh, les voitures se faufilent dans des rues sinueuses au son des marteaux-piqueurs. Des couvertures d’hiver à motif tigre sèchent au soleil avant d’être rangées dans les placards jusqu’à l’an prochain. Deux jeunes viennent...

commentaires (5)

Papier très bon mais qu’est-ce l’OLJ est plombant en ce moment. Nous pensions venir passer nos vacances au Liban et là, gros doute.

Marionet

19 h 03, le 12 juin 2021

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Commentaires (5)

  • Papier très bon mais qu’est-ce l’OLJ est plombant en ce moment. Nous pensions venir passer nos vacances au Liban et là, gros doute.

    Marionet

    19 h 03, le 12 juin 2021

  • Description magnifique de personnages picaresques dans des lieux dévastés avec un français impeccable. Cet article a tout pour convaincre, même sa longueur est un atout. Le diable est dans le détail, et Caroline HAYEK détaille à profusion. Bravo pour ces portraits et ce billet.?

    CODANI Didier

    19 h 03, le 12 juin 2021

  • Un article enrageant! Mais ou est le peuple, est-il a ce point anesthésié? Tous a la rue!

    CW

    14 h 44, le 11 juin 2021

  • Aoun, son gendre et leurs alliés l’ont voulu et grâce à la division du peuple, ils l’ont réalisé. Anéantir le pays et détruire tout ce qui a été reconstruit par leurs ennemis de toujours, les citoyens libanais. Vols arnaques et tyrannie ont été leur méthodes pour assoir l’autorité des fossoyeurs et s’accaparer du pouvoir et du pays. Ils sont toujours à leurs postes et se targuent de bloquer le pays agonisant pendant que les plus hautes instances ne trouvent rien à redire. Tous pourris et vendus, sans oublier les quelques libanais qui miaulent pour les soutenir, incapables cependant d’articuler faute de pain, d’eau et de médicaments mais les encouragent à continuer sûrs qu’ils sont là pour les protéger.

    Sissi zayyat

    12 h 04, le 11 juin 2021

  • BRAVO!

    Marie Claude

    08 h 09, le 11 juin 2021

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