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Économie - Infrastructures

Reconstruction du port de Beyrouth : des architectes locaux présentent leur projet

Reconstruction du port de Beyrouth : des architectes locaux présentent leur projet

Le projet parrainé par le Congrès national de sauvetage a été présenté hier au Club de la presse. Photo P.H.B.

Alors que des sociétés allemandes doivent présenter demain aux autorités libanaises, et sous l’égide de leur ambassade, une proposition pour reconstruire le port de Beyrouth, un bureau d’étude libanais dirigé par l’architecte Charbel Abou Jaoudé – qui possède également une adresse aux États-Unis – a exposé hier sa propre vision de ce chantier.

Le port a été en grande partie détruit par la double explosion meurtrière aux causes non élucidées qui a coûté la vie à plus de 200 personnes, le 4 août dernier. L’initiative est, elle, placée sous l’étendard du « Congrès national de sauvetage », une association rassemblant plusieurs mouvances issues de la contestation initiée le 17 octobre 2019. Ses grandes lignes ont été décrites au cours d’une conférence de presse organisée au Club de la presse devant des journalistes venus pour l’occasion, un petit événement à l’époque du Covid-19.

Ambitieux – évalué à 5 milliards de dollars –, il prévoit notamment de réaménager une partie de la zone pour construire un terminal de croisière de 2 200 mètres de long, tripler la taille des bassins, installer de nouvelles grues géantes, créer un port de pêche, élargir les accès et les zones de stockage ou encore d’ériger une tour de 160 mètres de haut accueillant l’administration du port, un musée et un restaurant. La construction d’un port de pêche, d’une caserne et même d’une connexion ferroviaire le reliant à la Békaa, et suivant peu ou prou le cours du fleuve de Beyrouth, sont également au programme.

Un projet qui en rappelle un autre

Les auteurs affirment avoir conçu le nouveau port pour qu’il s’intègre au mieux dans la zone portuaire de 1,2 km² sans empiéter sur les zones environnantes (le centre-ville construit par Solidere, d’un côté, et la zone côtière de Bourj Hammoud, de l’autre. Ils estiment que ces travaux pourraient permettre de multiplier les revenus du port par 12 (ils atteignaient plus de 230 millions de dollars en 2018, dernière année avant que la crise actuelle ne se manifeste), et surtout éviter que le pays ne se fasse distancer par ses concurrents directs dans la région, notamment en Israël (Ashdod, Haïfa, qui pourraient changer de dimension si le projet canal reliant ce pays à la Jordanie était concrétisé) ou en Syrie (Tartous).

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Mais c’est surtout au niveau du financement et de l’exécution que les promoteurs du projet veulent se démarquer, en appelant à n’employer que des sociétés détenues par des Libanais – locaux ou expatriés – et à chercher les financements auprès des résidents et de la diaspora, via une société ad hoc. Le but de la manœuvre, dont la mise en œuvre concrète n’a été évoquée que succinctement, est d’éviter que le pays, qui a fait défaut sur ses obligations en devises en mars 2020, ne s’endette davantage auprès de bailleurs de fonds internationaux.

Une vue aérienne du port de Beyrouth avant et après les travaux imaginés par le cabinet d’architecture de Charbel Abou Jaoudé. Montage réalisé par « L’Orient-Le Jour ». Photos D.R.

Au-delà de cet aspect, le projet du bureau de Charbel Abou Jaoudé en rappelle un autre présenté mi-février dans le cadre d’un premier d’une série de webinars concernant l’étude « Réformer et reconstruire le secteur portuaire du Liban : leçons des bonnes pratiques dans le monde », publiée en janvier par la Banque mondiale (BM). Présenté par Saroj Kumar Jha, directeur régional pour le Moyen-Orient de la BM, et Hans Peter van der Woude, ambassadeur des Pays-Bas au Liban (la direction du port de Rotterdam ayant déjà exprimé fin août son intérêt pour ce chantier), aux côtés de responsables libanais et élus libanais, le projet préconisait notamment d’agrandir la zone portuaire, de moderniser les douanes et de relier la zone au port sec construit par le transporteur et logisticien CMA CGM à Taanayel dans la Békaa. Les participants à ce webinar avaient aussi soulevé la nécessité de développer les autres ports libanais selon une stratégie portuaire nationale et régionale et d’améliorer la gouvernance.

Il reste que Charbel Abou Jaoudé fera face à une rude concurrence pour remporter ce chantier, qui est également dans le viseur de CMA CGM (également en lice avec l’italo-suisse pour remporter la gestion du terminal conteneur), ou encore le syndicat des entrepreneurs de travaux publics qui a aussi fait part de son intérêt, via l’ancien président de Gulftainer Liban, Antoine Amatoury.

Alors que des sociétés allemandes doivent présenter demain aux autorités libanaises, et sous l’égide de leur ambassade, une proposition pour reconstruire le port de Beyrouth, un bureau d’étude libanais dirigé par l’architecte Charbel Abou Jaoudé – qui possède également une adresse aux États-Unis – a exposé hier sa propre vision de ce chantier.Le port a été en grande partie...

commentaires (2)

SI LE LIBAN AVAIT 5 MILLIARDS DE DOLLARS IL DEVRAIT RENDRE A CESAR ( LE PEUPLE ICI ) CE QU,IL LUI DOIT, LES DEPOTS D,ECONOMIS D,UNE VIE VOLES ET QUI PEUVENT RENDRE LES AFFAMES MOINS PAUVRES ET LES APPAUVRIS DE RETOUR UN TOUT PETIT PEU A LA MINCE MOYENNE CLASSE. - MAIS LES VAUTOURS SONT PRETS ET S,APPRETTENT A SUBTILISER LES AIDES ET INVESTISSEMENTS DESTINES A L,ECONOMIE ET AUX FINANCES POUR LES REDRESSER ET RENDRE AVANTRTOUT A CESAR CE QUI EST A CESAR. TANT QU,IL Y A LE HEZBOLLAH ET SES ARMES ET SES PARAVENTS RIEN NE SERVIRAIT DE RECONSTRUIRE LE PORT POUR SERVIR UNIQUEMENT LES CONTREBANDIERS BIEN CONNUS ET CERTAINS A SE REMPLIR LES POCHES. LE PORT DE BEYROUTH MEME RECONSTRUIT RESTERAIT MORT TANT QU,IL Y A LES MERCENAIRES IRANIENS SUR NOTRE SOL ET QUE LES PAYS ARABES DE L,INTERLAND ET JUSQU,AU GOLFE ET AU DELA NOUS BOYCOTTERONT POUR CETTE PRESENCE NEFASTE.

LA LIBRE EXPRESSION

16 h 50, le 07 avril 2021

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Commentaires (2)

  • SI LE LIBAN AVAIT 5 MILLIARDS DE DOLLARS IL DEVRAIT RENDRE A CESAR ( LE PEUPLE ICI ) CE QU,IL LUI DOIT, LES DEPOTS D,ECONOMIS D,UNE VIE VOLES ET QUI PEUVENT RENDRE LES AFFAMES MOINS PAUVRES ET LES APPAUVRIS DE RETOUR UN TOUT PETIT PEU A LA MINCE MOYENNE CLASSE. - MAIS LES VAUTOURS SONT PRETS ET S,APPRETTENT A SUBTILISER LES AIDES ET INVESTISSEMENTS DESTINES A L,ECONOMIE ET AUX FINANCES POUR LES REDRESSER ET RENDRE AVANTRTOUT A CESAR CE QUI EST A CESAR. TANT QU,IL Y A LE HEZBOLLAH ET SES ARMES ET SES PARAVENTS RIEN NE SERVIRAIT DE RECONSTRUIRE LE PORT POUR SERVIR UNIQUEMENT LES CONTREBANDIERS BIEN CONNUS ET CERTAINS A SE REMPLIR LES POCHES. LE PORT DE BEYROUTH MEME RECONSTRUIT RESTERAIT MORT TANT QU,IL Y A LES MERCENAIRES IRANIENS SUR NOTRE SOL ET QUE LES PAYS ARABES DE L,INTERLAND ET JUSQU,AU GOLFE ET AU DELA NOUS BOYCOTTERONT POUR CETTE PRESENCE NEFASTE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 50, le 07 avril 2021

  • Rumeur confirmée fausse: l'association des députés membres du parlement ad aeternum viens d'annoncer que chaque membre versera une donation de 42,5 millions de dollars US pour contribuer à la construction du port pour un total qui dépasse les 5 milliards de dollars necessaires Les partis politiques correspondant se chargeront de la reconstruction de Beyrouth mais la discussion continue concernant la monnaie à utilisé sale dollar américain ou pur rial iranien. La reconstruction du port est donc assurée par la générosité des 118 parlementaires Dan l'espoir qu'ils survivront tous pour assurer la somme.

    Wlek Sanferlou

    15 h 33, le 07 avril 2021

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