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Société - Assassinats politiques

La famille de Lokman Slim annonce la création d'une Fondation "pour lutter contre l'impunité"

Des proches de l'intellectuel assassiné ont participé à une cérémonie à Haret Hreik marquant le quarantième de sa mort. 

La famille de Lokman Slim annonce la création d'une Fondation

Lors d'une cérémonie commémorant le quarantième de la mort de l'intellectuel libanais Lokman Slim (assassiné au Liban-Sud le 4 février dernier), sa veuve, Monika Borgman, a annoncé dimanche la création d'une fondation en son nom, qui aura pour mission de prolonger l'œuvre de l'auteur et cinéaste et de lutter contre l'impunité au niveau des assassinats politiques. 

Lokman Slim avait été retrouvé mort, assassiné, au Liban-Sud après avoir été porté disparu depuis la veille au soir, lorsqu’il avait quitté le domicile de l’un de ses amis dans le village de Niha. Sa famille avait perdu tout contact avec lui. Son corps atteint de plusieurs balles avait été retrouvé dans une voiture de location, près de la localité de Touffahta dans le caza de Zahrani.


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La cérémonie marquant le quarantième de sa mort, organisée dans le jardin de sa maison familiale, à Haret Hreik, a commencé, comme cela avait été le cas lors de ses funérailles, par une prière commune islamo-chrétienne, avant que l'écrivain et acteur Rifaat Torbey ne lui rende hommage dans un discours. Prenant la parole devant les dizaines de personnes présentes à cet événement, la veuve de l'éditeur a annoncé la création de la "Fondation Lokman Slim". Avec cette fondation, sa famille entend "perpétuer sa pensée et ses idées, publier ses écrits et combattre l'impunité pour tous les assassinats politiques", a annoncé Mme Borgman. "Nous espérons que cette fondation, après son lancement au Liban, pourra s'étendre" au-delà des frontières du pays du Cèdre, a-t-elle déclaré. 

La sœur de Lokman Slim, l'écrivaine et journaliste Racha al-Ameer, a de son côté déploré que "112 personnes ont été assassinées au Liban sans qu'aucune enquête sur les responsables n'ait abouti", affirmant "n'avoir que des paroles, et non des armes, pour construire un État".

Lokman Slim était régulièrement la cible de menaces de la part de partisans du Hezbollah et du mouvement chiite Amal, mais refusait de s'y plier et continuait de vivre dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Son assassinat a choqué le pays et fait craindre un retour aux assassinats politiques comme durant la période allant de 2004 à 2013. Depuis la découverte de sa dépouille, aucune annonce n'a été faite par les forces de sécurité concernant l'avancée de l'enquête sur cet assassinat. 

Lors d'une cérémonie commémorant le quarantième de la mort de l'intellectuel libanais Lokman Slim (assassiné au Liban-Sud le 4 février dernier), sa veuve, Monika Borgman, a annoncé dimanche la création d'une fondation en son nom, qui aura pour mission de prolonger l'œuvre de l'auteur et cinéaste et de lutter contre l'impunité au niveau des assassinats politiques. Lokman Slim avait...

commentaires (3)

Vive. Hassouna???

Eleni Caridopoulou

18 h 53, le 21 mars 2021

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Commentaires (3)

  • Vive. Hassouna???

    Eleni Caridopoulou

    18 h 53, le 21 mars 2021

  • Lokman Slim, Joe Bejjani, l'officier retraité Mounir Abou Rjeili, et probablement autres, tous des crimes bien planifiés, les victimes surveillés de près. Le plus frappant dans le cas de l'officier, c'est que c'était la seule nuit où il dormait dans sa maison, obligé car il avait tardé avec les ouvriers qui travaillaient dans son chantier. Ou en sommes nous avec les enquêtes ?

    Esber

    17 h 05, le 21 mars 2021

  • DOMMAGE POUR LE LIBAN. LES LIBRES INTELLECTUELS SONT ASSASSINES ET S,EN VONT ET LES ASSASSINS VENDUS ET BIEN CONNUS CIRCULENT LIBREMENT ET MENACENT DE GUERRE CIVILE LE PEUPLE LIBANAIS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    15 h 48, le 21 mars 2021

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