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Politique - Focus

Pourquoi le Hezbollah a désormais plus besoin de Hariri que de Bassil

Alors que son alliance stratégique avec le camp aouniste connaît des tiraillements, le parti de Hassan Nasrallah est tenté de privilégier ses relations avec le chef de la communauté sunnite, un partenaire plus commode.

Pourquoi le Hezbollah a désormais plus besoin de Hariri que de Bassil

Saad Hariri et Hassan Nasrallah, photographiés en mars 2006. Hassan Ibrahim/ AFP

b En quelques années seulement, le Hezbollah est passé d’un statut de parti à la marge de la scène politique à celui d’arbitre de celle-ci. Malgré la spécificité libanaise, qui fait qu’aucune partie ne peut dominer seule le jeu politique, c’est lui qui dicte le tempo, qui décide de la coloration du futur gouvernement et des rapports de force au sein de l’arène. Et c’est essentiellement en fonction des relations qu’ils entretiennent avec lui que se positionnent tous les autres acteurs.
Dernier exemple en date : le discours du 16 février du secrétaire général Hassan Nasrallah dans lequel il compte les points dans la guerre des prérogatives que mène son allié le président de la République Michel Aoun face à son partenaire obligé, le Premier ministre désigné Saad Hariri, avant de faire pencher la balance en faveur de… ce dernier. S’il a proposé un cabinet de 22 ou 24 ministres, contrairement aux 18 que souhaitait Saad Hariri, Hassan Nasrallah a surtout affirmé que personne ne devait bénéficier du tiers de blocage au sein du futur gouvernement, un message clair adressé au chef du Courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil, accusé par tous ses adversaires de paralyser les tractations tant que sa demande n’est pas satisfaite.

Comment le Hezbollah s’est-il retrouvé à prendre le parti de Saad Hariri contre Gebran Bassil ? C’est le fruit d’une longue évolution au cours de ces dernières années qui fait que la formation chiite considère aujourd’hui que la couverture sunnite que lui apporte Saad Hariri est plus importante que la couverture chrétienne du CPL. Bien sûr, il souhaite maintenir un équilibre entre ses bonnes relations avec le courant du Futur qui permettent, selon lui, d’éviter tout conflit sunnito-chiite, et son alliance avec le CPL qui lui fournit la plus large couverture politique chrétienne depuis sa création. Mais après l’effondrement du compromis présidentiel de 2016 entre Saad Hariri et Michel Aoun, il se trouve contraint de choisir. Si bien que le temps où son alliance avec la formation de Michel Aoun était privilégiée aux dépens de toutes les autres forces, notamment le courant du Futur et les sunnites en général, allant jusqu’à irriter parfois son allié Nabih Berry, semble révolu.

L'édito d'Elie Fayad

Dans la tête de Gebran Bassil

Pourquoi ? Tout d’abord parce que la relation entre le Hezbollah et le CPL n’est plus aussi bonne que par le passé. L’alliance fait désormais débat au sein même du Hezbollah, et des responsables du parti ne cachent plus leur irritation à l’égard de certaines « provocations » de figures du CPL, selon une source proche de la formation chiite. Alors que sa base est de plus en plus critique vis-à-vis du Hezbollah, le courant aouniste assure qu’il est temps de renégocier les termes du partenariat (l’accord de Mar Mikhaël de 2006) qui ne lui aurait pas permis, selon lui, de mener comme il le souhaitait la lutte contre la corruption. « Lorsqu’un conflit éclate entre le Hezbollah et le CPL, Gebran Bassil ouvre des fronts contre le parti, en agitant plusieurs dossiers, dont la normalisation et la paix (avec Israël), la lutte contre la corruption, le fédéralisme et la décentralisation, jusqu’à la question des armes illégales », estime la source proche du Hezbollah. Tout cela provoque une crise de confiance entre les deux parties, et se répercute sur le public du Hezbollah, qui sait cependant que Gebran Bassil ne peut concrétiser ses menaces. Dans le même temps, le Hezbollah craint que Michel Aoun et son gendre ne soient disposés à faire des concessions à ses dépens dans l’espoir d’obtenir une levée des sanctions américaines. Le chef du CPL a été lourdement sanctionné le 6 novembre dernier par les États-Unis pour corruption. « Bassil pense qu’il peut utiliser le Hezbollah pour parvenir à la présidence, mais le parti ne peut donner aucun engagement à quiconque aujourd’hui à ce sujet parce qu’il est encore trop tôt », souligne encore le proche de la formation chiite.

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Comme s’il avait conscience que son (seul) allié était en train de courtiser un autre partenaire, Gebran Bassil a expliqué hier dans sa conférence de presse que les chrétiens étaient en faveur d’un rapprochement sunnito-chiite dans la région, dont les prémices se dessinent, qui se traduirait au Liban par un renforcement du modus vivendi entre le Hezbollah et le courant du Futur. « Mais, il est dans l’erreur celui qui pense pouvoir ressusciter l’accord quadripartite (en référence à l’entente entre Nasrallah/Berry/Hariri/Joumblatt après le retour de Michel Aoun au Liban en 2005) et affaiblir les chrétiens », a-t-il toutefois ajouté. Avant de considérer, comme pour avertir tout le monde qu’il a conscience des tractations actuelles, que le Hezbollah ne va pas s’allier aux musulmans aux dépens des chrétiens, car la formation chiite « ne fait pas des alliances sous la table ». L’alliance entre le Hezbollah et le CPL s’est dégradée au fil du temps au point que les deux partis s’envoient régulièrement des piques par presse interposée, sans toutefois dépasser certaines limites.

Comme Bachar el-Assad
Entre le courant du Futur et le Hezbollah, c’est presque tout l’inverse. Malgré les divergences stratégiques majeures entre les deux parties (le Hezbollah est tout de même accusé d’être derrière l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri), Saad Hariri est dans une logique de modus vivendi avec la formation chiite depuis déjà des années. En cas de divergences, il évite les dossiers conflictuels et cherche des points d’accord tactiques, fondés sur le fait que chaque partie a besoin de l’autre, alors que Saad Hariri a besoin de l’appui du Hezbollah pour arriver au Sérail et que la formation chiite a besoin de lui puisqu’il est le seul à pouvoir lui fournir une couverture sunnite. Une façon d’agir qui rassure le Hezbollah, selon le proche de la formation chiite. Le Hezbollah estime d’ailleurs que Saad Hariri ne lui a jamais porté préjudice au cours des dernières années et a changé d’attitude à son égard depuis le coup de force du parti chiite le 7 mai 2008 et la réconciliation syro-saoudienne de 2009 qui l’avait conduit à se rendre à Damas. Et surtout, il apprécie son attitude au sujet du Tribunal spécial pour le Liban qui a incriminé un membre du Hezbollah dans l’assassinat de son père, puisqu’il a assuré vouloir à tout prix préserver la paix civile. Dans son dernier discours, le 14 février, le Premier ministre désigné s’est abstenu comme à l’accoutumée d’attaquer le parti, toujours dans l’optique d’éviter un conflit sunnito-chiite.

Du côté du courant du Futur, on est convaincu que le Hezbollah a aujourd’hui moins besoin du CPL que par le passé. « Lorsqu’il était isolé politiquement au cours des dernières années, le Hezbollah avait besoin d’une couverture chrétienne, notamment pour s’engager en Syrie où il a contribué à changer l’équilibre des forces, sous le prétexte de faire face aux terroristes et aux takfiris. Désormais, il sait qu’il ne peut pas continuer sans un compromis et une entente avec les sunnites », estime un proche du Premier ministre désigné. Cette analyse ne fait pas toutefois l’unanimité dans les rangs sunnites où certaines figures hostiles à la politique prônée par Saad Hariri estiment que le Hezbollah ne cherche une entente avec les sunnites qu’après les avoir affaiblis et soumis, comme l’a fait Bachar el-Assad en Syrie. « L’entente entre le Hezbollah et le CPL est faite pour durer. Elle offre au Hezb une couverture chrétienne sans laquelle il n’aurait pas une telle force et un tel rôle dans la région, même si à un moment donné elle a revêtu l’apparence d’une alliance des minorités », confie pour sa part un responsable du CPL sous couvert d’anonymat, qui affirme que le rapprochement avec Hariri n’inquiète pas le parti.

Le Hezbollah est dans un moment où il a stratégiquement besoin d’une entente avec les sunnites, mais veut tactiquement maintenir son alliance avec les aounistes. Il laisse les deux parties batailler, tout en sachant qu’aucune n’aura l’avantage et qu’en fin de compte c’est lui qui en sortira vainqueur.

b En quelques années seulement, le Hezbollah est passé d’un statut de parti à la marge de la scène politique à celui d’arbitre de celle-ci. Malgré la spécificité libanaise, qui fait qu’aucune partie ne peut dominer seule le jeu politique, c’est lui qui dicte le tempo, qui décide de la coloration du futur gouvernement et des rapports de force au sein de l’arène. Et c’est...
commentaires (20)

Mr. Hariri donnez votre démission ne soyez pas lache...

Eleni Caridopoulou

21 h 10, le 09 juin 2021

Tous les commentaires

Commentaires (20)

  • Mr. Hariri donnez votre démission ne soyez pas lache...

    Eleni Caridopoulou

    21 h 10, le 09 juin 2021

  • Voilà que l'orient le jour commence à sympathiser avec le Hezb ! Quel virage !

    Chucri Abboud

    16 h 30, le 09 juin 2021

  • Le fait de relayer les propos de cet individu comme s’il était quelqu’un qui œuvrait pour le salut du pays lui donne une importance qu’il ne devrait pas avoir puisqu’il n’est que le chef d’une organisation de trafics de drogues, d’armes et d’individus dans le seul but d’anéantir le pays. Il faut plutôt relater ses exploits néfastes pour son prétendu pays qu’il s’acharne à livrer à son allié de toujours auquel il ne cesse de prêter allégeance. Les libanais sont agacés de voir et d’entendre ses insanités à chacune des crises que traverse le pays comme s’il en était le propriétaire. Pourquoi tant d’indulgence à son égard? Tous les journaux et médias de notre pays devraient se mettre d’accord pour parler de tous ses délits sans répit jusqu’à ce qu’il comprenne que tout le monde sait ce qu’il est en train de magouiller pour anéantir notre beau pays et ce, tous les jours que dieu a créer. Ses discours, il peut les faire bouillir et s’en servir pour soigner sa toux persistante. On en a rien à cirer de ses projets et de ses prétendues solutions avec son alter ego Berry.

    Sissi zayyat

    13 h 18, le 09 juin 2021

  • Si vous appelez les partisans du président Aoun les aounistes pourquoi l'OLJ n'a jamais pensé à donner aux partisans de Geagea les geageaistes ? Équité obligé. Une simple proposition ,rien de plus ..

    Hitti arlette

    14 h 32, le 24 février 2021

  • Sur ces colonnes mêmes,voici des mois, il a été dit que désormais le hezbollah n'a plus besoin du CPL : Le CPL chrétien assurait une couverture envers le monde occidental. Or le CPL aujourd'hui est grillé et vidé de toute substance. Pire, boycotté voire banni des puissances occidentales. Donc le CPL ne lui sert plus à rien. Idem pour le CPL, le hezbollah n'est plus accepté par la base, qui déjà tolérait ceci parce que leur gourou avait signé un accord. Comme les orangistes suivent aveuglément le gourou sans même se poser des questions...Ils sont tous grillés aussi bien en interne auprès de leurs compatriotes qu'à l'extérieur. C'est ainsi lorsque des fanatiques suivent leur leader sans se poser des questions. C'est valable pour TOUS les partis sans exception.

    LE FRANCOPHONE

    00 h 21, le 24 février 2021

  • D'un côté la force armée sans scrupules qui se cache sous un turban religieux, de l'autre la faiblesse consentante pour survivre politiquement...et cela déjà en mars 2006. - Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 13, le 23 février 2021

  • Suis toujours époustouflé par ces fautaux où nos polyclichins ont des sourires hilares pendant que nous recevons des baffes..

    Wlek Sanferlou

    00 h 33, le 23 février 2021

  • L’alliance CPL-Hezbollah devient de plus en plus coûteuse pour le Bassil et moins efficace pour le Hezbollah. Le CPL et Bassil sont grillés, Ils n’ont plus aucune crédibilité à l’international et de en moins dans la population. La couverture du CPL ne couvre plus grand chose! Hariri, ne peut plus offrir une couverture au Hezbollah et l’accord quadripartite était une connerie monumentale. Seules les FL qui pourraient offrir une «couverture » durable pour le Hezbollah.

    Alexandre Husson

    00 h 07, le 23 février 2021

  • "... Comment le Hezbollah s’est-il retrouvé à prendre le parti de Saad Hariri contre Gebran Bassil ? ..." - Gebran qui?

    Gros Gnon

    20 h 46, le 22 février 2021

  • Quelle salade russe!!!!

    Eleni Caridopoulou

    18 h 32, le 22 février 2021

  • CESSONS DE NOUS LEURRER NOUS LES LlBANAIS UNE PAIX SINCERE ET REELLE AVEC VOISIN DU SUD NE DONNERA PLUS DE RAISON D'EXISTER ARME A HEZBOLLAH QUI DEVIENDRA UN PARTI POLITIQUE COMME UN AUTRE LE LIBAN BENEFICIERA ALORS D'UNE PROSPERITE ET DE L'AIDE DU MONDE ENTIER LA VERITE CESSONS DE PENSER GUERRE MAIS PENSONS A NOTRE PAYS ET A SA SURVIE. UNE PAIX AVEC ISRAEL N'AURA QUE DES EFFETS POSITIFS SUR LE LIBAN ET JE NE VOIS PAS POURQUOI LE LIBAN DOIT TOUJOURS ETRE LE DERNIER A FAIRE CE QUE 6 PAYS ARABES ONT DEJA FAIT. POUR UNE FOIS JE DONNE RAISON A GEBRAN QUI A CLAIREMENT DIT QUE LA PAIX AVEC ISRAEL SERAIT LA BIENVENUE A MOINS QUE CELA NE SOIT QUE POUR AMADOUER LES AMERICAINS POUR ENLEVER LES SANCTIONS CONTRE LUI UNE QUESTION QUELQU'UN POURRAIT M'EXPLIQUER EN QUOI CETTE PAIX SERAIT NEFASTE POUR LE PAYS SURTOUT SI NOUS OBTENONS DE BONS ACCORDS SUR LE TRACE DES FRONTIERES TERRESTRES ET MARITIMES CAR DE TOUTE FACON LES REFUGIES PALESTINIENS NE RETOURNERONT PAS EN ISRAEL DANS TOUS LES CAS ET QUELQUE SOIT L'ACCORD

    LA VERITE

    16 h 09, le 22 février 2021

  • Il faudrait peut-être penser à un nouveau contrat de gestion politique dans ce pays, de façon à étouffer les caprices des uns et des autres. Toutes les 3 communautés devraient à tour de rôle, remplir les 3 postes de présidence, et de façon successive, en limitant la durée maximale à 4 ans. Cela créera une diversité et une égalité . Surtout que le poste de président de la république, ne représente plus un pouvoir absolu pour les uns, et cette répartition pourrait diminuer les tensions et responsabilise toutes les parties . La communauté chrétienne ne serait plus représentée exclusivement par les maronites, mais, par des personnes aptes à remplir le poste, quels que soient leurs rites . Les frères ennemis reposeront longtemps. Pourquoi pas ?

    Esber

    14 h 44, le 22 février 2021

  • A quoi sert un président de la république chrétien ou maronite.? Avec l'actuel, les libanais dans leur ensemble ont connu les pires cauchemars et la misère . Le mieux, c'est de faire une rotation de 4 années entre chrétiens et musulmans, le chrétien pouvant être des minorités, mais le musulman (sunnite ou chiite ou druze) sera pour 4 ans à tour de rôle , alternativement avec un chrétien. Espérons que Aoun sera le dernier maronite, quitte à revoir un chrétien ( non nécessairement maronite) dans 5 ans. Comme ça, on aura la paix.

    Esber

    13 h 32, le 22 février 2021

  • Les affrontements contre la dictature du Hezb sont nécessaires. Ils peuvent prendre plusieurs formes, mais la resistance est nécessaire. Les compromissions ne nous ont rien apporté, sinon une dégringolade sans fin.

    Bachir Karim

    12 h 59, le 22 février 2021

  • Ceux qui critiquent Saad Hariri devrait s’essayer à l’affrontement avec Hezbollah ! Le verre à moitié vide il a trahi son père mais le verre à moitié plein il a épargné au Liban encore des guerres internes ! De plus cela ne réglait aucun problème sinon faire plaisir aux ennemis du Liban !

    PROFIL BAS

    12 h 29, le 22 février 2021

  • De voir S Hariri tout sourire avec Nasrallah sur la photo d'illustration moins d'un an après l'assassinat de son père dit tout. La seule chose qui compte pour tous ces corrompus, c'est un strapontin de pouvoir pour encore une fois piller le peuple. Nasrallah a été à bonne école avec son parrain Assad, en se posant comme faiseur de roi et défenseur des "minorités". Et note peuple continue a jouer les moutons de Panurge.

    Bachir Karim

    11 h 28, le 22 février 2021

  • Le HB se retrouve affaibli de toute part à commencer par sa propre confession qui refuse dorénavant de rester les bras croisés sous sa joug. Il sent le vent tourne et s’accroche aux filets de pluie qui pointe à l’horizon. Le voilà acculé et forcé de choisir entre sunnites et chrétiens pour continuer à exister. Ils serait impardonnable de la part des protagonistes de venir à son secours car il a été prouvé que HN caresse dans le sens du poil pour amadouer ses victimes pour mieux les égorger le moment venu à l’autel de sa trahison pour rester maître de la situation. Le,temps,est venu pour lui montrer que les seuls courageux dans l’histoire sont les libanais désarmés qui descendent dans la rue pour défendre leur nation et affronter d’abord les bâtons et les coups des voyous vendus ensuite les balles réels des soit disant protecteurs du pays et des citoyens, vendus eux aussi au même traitres pendant que lui est dans un bunker à des km sous sol déclamant sa résistance et son courage se protégeant de la colère inaltérable des libanais patriotiques avec ses armes qu’il n’oserait jamais retourner contre notre peuple qu’on se le dise. Si cette solution lui était possible il y a longtemps qu’il aurait usé et abusé de ses voyous et armes pour faire taire la nation qui ne veut plus de lui. Mais il sait que cet acte signerait sa mort subite. M. Hariri l’heure de la vengeance est arrivée et vous tenez toutes les Ap cartes alors il ne faut pas les gaspiller. Faites en bon usage.

    Sissi zayyat

    10 h 51, le 22 février 2021

  • LE HEZBOLLAH MANIPULE MALHEUREUSEMENT ET LE CPL SON PARAVENT CHRETIEN ET SAAD HARIRI AUJOURD,HUI SON AUTRE PARAVENT SUNNITE. ET AINSI IL A LA MAINMISE TOTALE SUR LE PAYS FAUTE DE POLITICIENS DE TAILLE POUR LUI TENIR TETE ET CHANGER LA DONNE. SEULE UNE UNION DES CHRETIENS ET UNE DES SUNNITES ET L,ENTENTE ENTRE CES DEUX COMMUNAUTES ET WALID JOUMBLAT POURRAIT LE FAIRE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 35, le 22 février 2021

  • "Le Hezbollah est dans un moment où il a stratégiquement besoin d’une entente avec les sunnites". C'est justement pourquoi il ne faut pas lui apporter ce gâteau sur un plateau d'argent Mais Hariri est en train de se laisser attirer par le miroir aux alouettes. A-t-il oublié qui a tué son père?

    Yves Prevost

    08 h 16, le 22 février 2021

  • Le Hezbollah a plus que jamais besoin de Hariri ne serait ce que pour deux choses : La première rattraper l’attentât Rafic Hariri La deuxième le massacre de 700.000 Sunnites Syriens et leur arrivée au Liban. Une couverture Saad pourrait leur permettre encore d’exister car les armes ce n’est plus qu’une question de temps ! Imaginez un éléphant dans un magasin de porcelaine c’est leur situation avec les armes au Liban!

    PROFIL BAS

    00 h 11, le 22 février 2021

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