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Agenda - Communiqué de presse

La Fondation ben Talal soutient « Heartbeat » à l’Hôtel-Dieu de France

La Fondation ben Talal soutient « Heartbeat » à l’Hôtel-Dieu de France

Mme Hamadé entourée du père Daccache, du Dr Ashoush, des Drs Victor Gebara et Élie Sawan, également membres de Heartbeat, et du Dr Dabar. Photo DR

L’ancienne ministre Leila el-Solh Hamadé, vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, a rendu visite au service de soins intensifs pour les enfants qui sont traités et opérés du cœur, à l’Hôtel-Dieu de France, à Achrafieh. Elle s’est plus particulièrement enquis de l’état de santé des enfants qui sont traités grâce à la collaboration entre la Fondation ben Talal et l’association Heartbeat, spécialisée dans les soins aux enfants nés avec des malformations cardiaques et des maladies chroniques.

À son arrivée à l’hôpital, Mme Hamadé était accueillie par le Dr Ramzi Kachkouch, président de Heartbeat, en présence du père Salim Daccache, président de l’Hôtel-Dieu de France et recteur de l’Université Saint-Joseph, le Dr Georges Dabar, directeur médical de l’établissement, ainsi que plusieurs autres médecins et infirmières.

Dans son allocution, le père Daccache a remercié Mme Hamadé pour sa visite, pour son sourire qui ne quitte pas son visage malgré les soucis, pour son affection continue envers les enfants et l’établissement. « Votre affection transcende les barrières érigées entre les individus et les groupes dans ce pays, des barrières artificielles dont sont principalement responsables les hommes politiques, a-t-il ajouté. Je vous remercie, vous la fille de Riad el-Solh, pour votre insistance à vous rendre à l’Hôtel-Dieu, qui a été durement affecté par l’explosion du 4 août au port de Beyrouth. Et malgré cela, nous étions prêts en quelques minutes à soigner gratuitement les centaines de blessés qui ont afflué ce jour-là, grâce à nos équipements médicaux, à notre personnel médical et administratif et à notre logistique. Sans compter le combat que nous menons contre le coronavirus. »

Pour sa part, le Dr Kachkouch a estimé qu’« à travers le soutien de la Fondation ben Talal, nous pouvons voir la lumière au bout du tunnel, une lueur d’espoir dans un pays dont la situation économique et sanitaire est effrayante ». « Parfois, on oublie que quelle que soit la situation, qu’il y ait une pandémie ou non, des enfants naissent avec des maladies de cœur, et ceux-ci mourront s’ils ne reçoivent pas les soins nécessaires, a-t-il poursuivi. Nous devons faire notre possible pour assurer leur survie, malgré les difficultés par lesquelles passent les grands hôpitaux. »

Mme Hamadé, de son côté, a souligné que « la cause de ces enfants transcende les divisions confessionnelles parce qu’elle répond à une charte humanitaire par excellence ». Elle a fustigé ceux qui « se sont répartis le territoire en mini-États, ceux qui ont divisé la mer en blocs, ceux qui étouffent le peuple », en une claire référence à la classe politique. « Et voilà que nous nous réunissons aujourd’hui, trois parties (NDLR : la Fondation ben Talal, l’Hôtel-Dieu de France et Heartbeat) pour assurer les soins à ceux qui en ont besoin et ramener l’espoir dans les cœurs », a-t-elle poursuivi. La vice-présidente de la fondation a rendu hommage à Heartbeat « qui se consacre à soigner les cœurs de ces enfants, grâce à ses médecins bénévoles ». Quant à l’HDF, il a, selon elle, « cassé toutes les barrières sociales entre riches et pauvres, et entre les communautés ».

L’ancienne ministre Leila el-Solh Hamadé, vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, a rendu visite au service de soins intensifs pour les enfants qui sont traités et opérés du cœur, à l’Hôtel-Dieu de France, à Achrafieh. Elle s’est plus particulièrement enquis de l’état de santé des enfants qui sont traités grâce à la collaboration entre la Fondation ben Talal et...