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Société - GRAND ANGLE

Comment les Libanais sont devenus personæ non gratæ dans le Golfe

Autrefois porte d’entrée vers l’Occident mais aussi main-d’œuvre privilégiée pour les pétromonarchies arabes, les Libanais voient aujourd’hui leur présence historique dans cette région remise en question.

Comment les Libanais sont devenus personæ non gratæ dans le Golfe

Un poster à l’effigie du prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, au Liban. Ibrahim Chalhoub/AFP

Depuis près d’un mois, Maria* effectue le même rituel tous les matins. Cette directrice d’une grande agence de voyages à Beyrouth épluche la presse locale, fait le tour des groupes WhatsApp et multiplie les appels avec ses contacts dans le Golfe avec la même question sur les lèvres : jusqu’à quand les visas pour les Libanais souhaitant se rendre aux Émirats arabes unis vont-ils être suspendus ? « On entend des rumeurs selon lesquelles la situation va rester ainsi jusqu’aux fêtes de fin d’année, confie-t-elle. Certains évoquent même un remboursement des frais de dossiers tellement il y a de refus. »

Malgré les dénégations des autorités émiraties, une circulaire datée du 18 novembre consultée par Reuters indique que le Liban fait effectivement partie d’une liste de treize pays à majorité musulmane concernés par la suspension des visas pour les EAU –à savoir l’Iran, la Syrie, l’Irak, la Tunisie, l’Algérie, la Turquie, la Libye, le Yémen, le Pakistan, l’Afghanistan, le Kenya et la Somalie. La décision émiratie intervient dans le sillage de la normalisation avec Israël en septembre et aurait été prise sur fond de considérations sécuritaires : 25 000 ressortissants israéliens devraient s’envoler pour Dubaï et Abou Dhabi ce mois-ci, selon les estimations des autorités aéroportuaires israéliennes. « C’est un signal dangereux », dit un expert libanais en sécurité, basé dans le Golfe. « Les pays de la région en sont arrivés à la conclusion que les agences de sécurité au Liban sont corrompues et infiltrées par des partis et des milices, en l’occurrence par le Hezbollah (bête noire du Golfe), et que leurs rapports ne sont donc pas fiables pour l’attribution d’habilitations de sécurité. » « Trop sensible », répond tout de go un diplomate libanais interrogé par L’OLJ sur les liens entre Beyrouth et le Golfe, se refusant à tout commentaire.

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Pour ceux qui ont été les Arabes les plus privilégiés du Golfe des décennies durant, la pilule est dure à avaler. « Pour la première fois de notre vie, nous sentons que nous ne sommes pas vraiment les bienvenus à cause de la politique libanaise », soupire Chantal*, une femme d’affaires dans les médias, basée à Dubaï.

Pris en tenailles dans la bataille des axes saoudo-émirati et iranien, les Libanais font les frais de la détérioration des relations entre Beyrouth et le Golfe, mécontent de l’influence du Hezbollah sur les affaires nationales. Alors que les appels à un retour à la politique de neutralité du Liban se multiplient tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, les membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) voient depuis plusieurs années d’un très mauvais œil les interférences du parti de Dieu dans les conflits régionaux, à l’instar de son engagement en Syrie sous la houlette de Téhéran, en Irak ou encore au Yémen. « Les divers faux pas diplomatiques du Liban envers le CCG au cours de la dernière décennie ont enfoncé le clou », remarque Guita Hourani, directrice du Centre de recherche libanais pour les études sur les migrations et la diaspora de l’Université Notre-Dame de Louaizé.

Pro ou anti-Hezbollah

Dès 2009, des centaines de Libanais issus de la communauté chiite se sont vus expulser du jour au lendemain ou refuser des visas d’entrée dans le Golfe au gré des évolutions géopolitiques, sous couvert de considérations « sécuritaires ». « Les raisons communautaires n’ont jamais été clairement évoquées lors des rejets des demandes de visa mais elles étaient flagrantes », se souvient Maria. « On réfléchissait à deux fois avant de remplir un dossier pour un Libanais chiite », s’épanche-t-elle. Plus récemment, de nombreux Libanais se sont également vu refuser l’accès à des lieux dits « sensibles » dans le cadre de leur travail. « L’interdiction d’entrer dans des institutions étatiques saoudiennes nous est bizarrement tombée dessus il y a un an, sous des justifications sécuritaires, pour la compagnie des eaux par exemple », confie Georges*, un consultant qui travaille dans le Golfe depuis une dizaine d’années. « Nous louons désormais des bureaux dans les immeubles ou les hôtels à côté des institutions publiques avec lesquelles nous travaillons pour réaliser nos missions », explique-t-il. « Tout comme les ressortissants iraniens ou encore syriens, nous ne pouvons plus nous rendre sur des sites pétroliers ou gaziers au Qatar, sauf sur autorisation spéciale », rapporte pour sa part Layal*, une opératrice de gestion installée dans l’émirat.

« Avant, les autorités faisaient la différence entre ceux qui sont pro ou anti-Hezbollah, elles vérifiaient nos comptes sur les réseaux sociaux, notre historique juridique... Désormais, peu importe de quel bord on est – qu’on soit chrétien, pro-Forces libanaises, laïc ou en faveur de la révolution –, donc nous sommes tous logés à la même enseigne car elles considèrent que notre gouvernement est pro-Hezbollah », explique Chantal.

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Le déclin des relations entre Beyrouth et le CCG s’est accéléré après 2011 en raison de l’engagement du Hezbollah dans le conflit syrien et de son soutien aux manifestations à Bahreïn, et, dans une moindre mesure, du manque de réaction du Liban officiel à l’égard du régime de Bachar el-Assad. La chute du gouvernement de Saad Hariri, au début de 2011, précipitée par la démission de onze ministres du camp du 8 Mars, formé du Hezbollah et de ses alliés, à quelques jours de l’annonce des inculpations dans l’assassinat de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri par le Tribunal spécial pour le Liban, a renforcé les hostilités.

« À partir de 2011, les pays du CCG ont imposé des sanctions directes et indirectes contre le Liban, à l’instar d’interdictions de voyage, sur les investissements, le tourisme, entre autres », note Guita Hourani. En janvier 2016, le refus du Liban de se joindre au communiqué de la Ligue arabe condamnant à l’unanimité des « actes hostiles » de l’Iran, suite à l’attaque contre l’ambassade d’Arabie saoudite à Téhéran en signe de protestation contre l’exécution dans le royaume du dignitaire chiite Nimr al-Nimr, attise un peu plus les tensions. Une « interdiction totale » de voyager au Liban est alors mise en place par Abou Dhabi et Riyad pour leurs ressortissants et l’Arabie saoudite interrompt un programme d’aide militaire de trois milliards de dollars pour l’armée libanaise. Deux mois plus tard, le Hezbollah est classé sur la liste des groupes « terroristes » par la Ligue arabe, en dépit des réserves de Beyrouth et de Bagdad.

Mais c’est l’épisode de la séquestration de Saad Hariri par l’Arabie saoudite en 2017, où il est contraint de démissionner de son poste, qui marque la rupture entre Beyrouth et le Golfe. Riyad réalise son premier coup de force au Liban, envers qui sa diplomatie était traditionnellement bienveillante. Mais l’opération se transforme en un cuisant échec. Depuis, le royaume semble avoir fait une croix sur le pays du Cèdre. « Le moment où Hariri les a défiés en renonçant à sa démission lors de son retour au Liban a été le point de rupture », indique Nadim Shehadi, directeur exécutif de la Lebanese American University à New York. Un moment qui coïncide également avec la chute des dépôts dans les banques libanaises des résidents nationaux et des non-résidents, auxquels la révolution du 17 octobre 2019 assène un coup supplémentaire, selon des calculs effectués par le quotidien britannique Financial Times.

Ces évolutions ont amorcé une nouvelle ère avec laquelle les Libanais installés dans le Golfe doivent désormais composer et qui marque la fin d’un âge d’or débuté dans les années 1970. Si le Koweït et Bahreïn ont d’abord été les pays les plus prisés pour ceux souhaitant s’installer dans la péninsule Arabique, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont rapidement devenus des destinations de choix. Estimés à 127 000 en 1982 par l’Organisation internationale du travail, les Libanais seraient aujourd’hui quelque 400 000 dans le Golfe. Offres d’emploi en série, salaires élevés, avantages culturels et sociaux... Le Golfe, en pleine expansion économique dans la foulée de la nationalisation des sites d’exploitation pétroliers et d’hydrocarbures à partir des années 1970, a longtemps été un eldorado pour des Libanais souvent hautement qualifiés, fuyant la guerre et en quête de nouvelles opportunités et de stabilité. « Nous étions accueillis à bras ouverts et perçus comme une véritable valeur ajoutée sur le marché du travail. Nous avons toujours bénéficié d’un traitement de faveur », se remémore Malek*, un ingénieur en génie civil installé en Arabie saoudite depuis 1985. « Les Libanais avaient toujours de meilleurs salaires que les autres expatriés arabes vivant aux EAU, leurs rémunérations étaient proches de celles des Occidentaux – c’est dire à quel point ils étaient appréciés », remarque l’expert en sécurité cité plus haut.

Des voyageurs à l’Aéroport international de Beyrouth. AFP

Traitement de faveur

Ce tropisme s’inscrit dans la continuité de profondes relations historiques qui unissent le Liban, et plus largement le Levant et le Golfe, relève Nadim Shehadi. « Ces liens peuvent être tracés dès les années 1930 et se sont poursuivis durant les décennies suivantes. Les Levantins occupaient souvent des postes de conseillers en Arabie saoudite sous le roi Abdelaziz (1876-1953). Des notables et des commerçants étaient amenés par les Britanniques au Koweït ou encore au Bahreïn dans les années 1940-1950 après leur départ de Palestine », souligne-t-il.

Une relation à double sens alors que le Liban était perçu comme une porte d’entrée vers l’Occident tant en raison de son emplacement géographique que de son tissu culturel et social, attirant intellectuels et notables de toute la région. De nombreux membres de familles royales du Golfe sont ainsi passés par les couloirs de la prestigieuse Broummana High School et des universités privées, à l’instar de l’Université américaine de Beyrouth, tandis que les hauteurs de Aley et de Bhamdoun ont longtemps été des lieux de villégiature pour les Arabes du Golfe qui y résidaient pendant l’été. « Les jeunes générations ont complètement perdu cette connexion avec le Liban », remarque Nadim Shehadi.

En pleine reconstruction post-guerre, le pays du Cèdre a bénéficié d’une pluie d’investissements dans les années 1990 alimentés à coups de pétrodollars, tandis que des milliers de Libanais sont allés tenter leur chance dans la péninsule Arabique. « Ces années-là ont été l’âge d’or de l’expansion des talents libanais dans les pays du Golfe, surtout dans les médias. Nous étions très bien placés pour dominer la production dans la région », se rappelle Chantal. « Au niveau des compétences, nous avons plusieurs avantages sur le marché du travail : nous parlons plusieurs langues, nous sommes flexibles, nous comprenons la mentalité arabe du Golfe – des différences qui existent entre les populations tribales et celles des villes aux politiques intrafamiliales », énumère-t-elle. Des liens essentiels dont le Liban dépend alors que près de 60 % des fonds envoyés par la diaspora provenaient du Golfe entre 2005 et 2015, selon un rapport de la société arabe de garantie des crédits d’investissement et d’exportation. Au total, ces sommes ont représenté en moyenne environ 20 % du PIB annuel sur cette même période.

Le retour des hommes d’affaires libanais ayant fait fortune dans le Golfe, à l’instar de Rafic Hariri en Arabie saoudite, a également permis d’ouvrir les portes aux investisseurs de la région au Liban : les fonds injectés par l’Arabie saoudite, les EAU et le Koweït représentaient 76 % des nouveaux projets d’investissement direct étranger entre 2003 et 2015, notamment dans le secteur de l’immobilier et des services. L’instabilité et les craintes sécuritaires qui ont émergé dans le sillage de la guerre de l’été 2006 entre Israël et le Hezbollah, puis des printemps arabes, ont toutefois contribué à faire fuir les riches voyageurs du Golfe, attirés par la vie nocturne beyrouthine, au profit des capitales européennes. Face aux inquiétudes de voir le conflit syrien déborder au Liban, les pays du CCG ont recommandé à plusieurs reprises à leurs ressortissants de ne pas s’y rendre depuis 2011. Des mesures dont ont directement souffert les milieux de l’hôtellerie et du divertissement pour qui les visiteurs du Golfe ont longtemps été les meilleurs clients et les plus dépensiers. Un coup dur également pour l’économie nationale, principalement basée sur le secteur tertiaire, alors que les revenus découlant du tourisme avaient atteint 7 milliards de dollars en 2009, soit près de 20 % du PIB, selon le ministère du Tourisme.

Pour les Libanais du Golfe, les considérations économiques se sont aussi mêlées aux politiques avec la montée en compétence des travailleurs issus des pays voisins et d’Asie, souvent moins coûteuse, ainsi que la mise en place de quotas de ressortissants nationaux dans les entreprises, rendant le marché du travail plus compétitif. « On a vraiment commencé à en souffrir à partir de 2015. Des boîtes de production de la région ou même occidentales ont pris plus de place et se sont vu attribuer les grands budgets. Désormais, nous obtenons les contrats via les boîtes locales, les rôles sont complètement inversés », constate Chantal.

Des défis d’autant plus difficiles à relever cette année dans un contexte de crise économique mondiale, résultat de la pandémie de Covid-19, alors que des centaines de Libanais cherchent à fuir leur pays à tout prix depuis l’explosion du port de Beyrouth le 4 août. « Les entreprises de la région sont en train de repenser leur capital humain : cela ne vise pas forcément les Libanais mais nous le ressentons d’autant plus que la seule chose qu’on arrive à exporter désormais, c’est nous-mêmes », note Georges. « Après avoir perdu ma maison dans l’explosion, j’ai commencé à chercher activement un emploi dans le Golfe, surtout au Koweït, au Qatar et aux Émirats », explique Louis*, un producteur et réalisateur de 25 ans. « J’ai postulé à des emplois dans 13 ou 14 boîtes de production dans chacun de ces pays, en vain malheureusement », déplore-t-il.

Approche agressive

Si les images de l’explosion qui a ravagé la capitale ont suscité l’émoi et provoqué l’envoi massif d’aides – et la prolifération d’affiches à l’effigie des dirigeants du Golfe sur les autoroutes libanaises –, l’inertie des politiciens pour sortir le pays de la crise qui le frappe depuis plus d’un an et l’influence du Hezbollah ont achevé d’attiser les tensions. Interrogé en juin sur la possibilité d’offrir des aides au Liban, le chef de la diplomatie des EAU, Anwar Gargash, avait tenu des propos durs contre Beyrouth, indiquant qu’Abou Dhabi ne le ferait qu’en coordination avec d’autres puissances étrangères. « Mais jusqu’à présent, nous constatons en réalité une détérioration des relations arabes du Liban, notamment avec les pays du Golfe, durant les dix dernières années. Le Liban paie en partie le prix de cela en ce moment », avait-il estimé.

Une situation qui risque de s’aggraver un peu plus avec l’entrée en scène d’un nouveau compétiteur, tant sur le plan diplomatique que sur le marché du travail, suite à la normalisation des liens entre Israël, les Émirats et Bahreïn. « Cela signifie qu’ils vont avoir accès à plus de technologie, de richesses, de compétences, et ce dans les deux sens », anticipe Georges. « À ce rythme, dans deux ou trois ans, il ne nous restera même plus un bout de pain dans la région si le gouvernement ne change pas sa politique », soupire Tony*, qui travaille au Qatar dans le domaine de la sécurité et de la surveillance depuis le début des années 2000. Quatre mois après la normalisation, les vidéos d’Israéliens à Dubaï circulent sur les réseaux sociaux tandis que des affiches en hébreu et en arabe peuvent être aperçues dans l’émirat. « Leur approche est très agressive et leur présence va se faire ressentir de plus en plus : ils sont déjà dans pratiquement tous les secteurs, leurs produits sont désormais dans les rayons », remarque Chantal. Alors que l’État hébreu dispose d’avantages considérables en termes de recherche et développement dans le domaine des hautes technologies et table sur son image de « start-up nation », le port de Haïfa est également perçu comme un concurrent de taille à celui de Beyrouth, aujourd’hui dévasté, pour le transit des marchandises de la Méditerranée à la péninsule Arabique.

Des perspectives d’autant plus inquiétantes que les observateurs estiment que les pays voisins devraient les suivre à l’avenir, véritable dilemme pour les travailleurs libanais qui pourraient être contraints d’avoir des contacts avec des Israéliens. Alors que le Liban ne reconnaît pas Israël, toute transaction entre un résident libanais et celui d’un pays ennemi est punie par la loi. « Pour l’instant, nous avons une cellule avec une équipe spéciale, sans Libanais, qui gère les projets pour Israël depuis Dubaï, indique Georges. Nous allons prendre des décisions au cas par cas mais ce n’est pas durable : il faut absolument que les autorités légifèrent sur ce dossier car les Libanais ne vont pas pouvoir arrêter de travailler sous prétexte qu’il y aurait une compagnie israélienne ou des employés israéliens. »

*Les prénoms ont été modifiés.

Depuis près d’un mois, Maria* effectue le même rituel tous les matins. Cette directrice d’une grande agence de voyages à Beyrouth épluche la presse locale, fait le tour des groupes WhatsApp et multiplie les appels avec ses contacts dans le Golfe avec la même question sur les lèvres : jusqu’à quand les visas pour les Libanais souhaitant se rendre aux Émirats arabes unis vont-ils...

commentaires (13)

tandis que toutes les portes d'entrées se ferment au nez des Libanais, les citoyens de notre "syrie soeur" (comme aimait les appeler un ancien président de triste mémoire) continuent d'affluer au Liban, l'armée a arrêté dimanche quatre passeurs à Ouaynat (Liban-Nord), alors qu'ils tentaient de faire entrer illégalement 27 Syriens au Libanl....les pauvres, ils ne connaissent donc pas la situation chez nous, même s'ils sont équipés d'anciens postes radio TSF à lampes, ils ne sont pas sans savoir que notre situation n'est guère plus enviable que la leur.... encore quelques mois et la situation devrait s'inverser et nous incitera à trouver un passeur....

C…

22 h 03, le 14 décembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (13)

  • tandis que toutes les portes d'entrées se ferment au nez des Libanais, les citoyens de notre "syrie soeur" (comme aimait les appeler un ancien président de triste mémoire) continuent d'affluer au Liban, l'armée a arrêté dimanche quatre passeurs à Ouaynat (Liban-Nord), alors qu'ils tentaient de faire entrer illégalement 27 Syriens au Libanl....les pauvres, ils ne connaissent donc pas la situation chez nous, même s'ils sont équipés d'anciens postes radio TSF à lampes, ils ne sont pas sans savoir que notre situation n'est guère plus enviable que la leur.... encore quelques mois et la situation devrait s'inverser et nous incitera à trouver un passeur....

    C…

    22 h 03, le 14 décembre 2020

  • GRACE AUX HEZBOLLAH/CPL/AMAL ET CO.

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 44, le 14 décembre 2020

  • Comment une telle catastrophe a-t-elle pu avoir lieu? Les Libanais ont largement contribué à faire le Golfe Arabique. Beyrouth était jadis la porte du Golfe. La cause? Elle est évidente: 1 / Le Hezbollah libanais et son embrigadement comme milice iranienne contre le Monde Arabe 2 / Les Libanais chrétiens "aounistes" et leur haine, vulgaire et irrationnelle du monde sunnite et arabe. Qui sème le vent récolte la tempête. Les auteurs du compromis présidentiel de 2016 se rendent ils compte de l'étendue du crime qu'ils ont commis? Les chrétiens-aounistes se rendent ils compte que leur "haine antisunnite" les transforme en simples caisses de résonnance de la haine atavique chiito-iranienne contre les Arabes? Les jeux sont faits. Les carottes sont cuites.

    COURBAN Antoine

    19 h 57, le 14 décembre 2020

  • Que les agences de sécurité au Liban soient corrompues et infiltrées par des partis et des milices : peut être oui mais que les agences de sécurité au Golfe sont bel et bien infiltre par les agences terroristes israéliennes Ilya pas de doute.

    aliosha

    15 h 13, le 14 décembre 2020

  • resultat du complot ourdi par l'Ennemi Israelien & l'Occident depuis la naissance meme du fameux Grand Liban , complot tisse petit a petit qui a rendu les dirigeants libanais aussi crapuleux, sans appartenance reelle sauf a l'etranger. dirigeants qui ont pondu leur smalla qui a herite et de leur pouvoir et de leur esprit mafieux. Voila en quelques mots les raisons de notre decheance . NA !

    Gaby SIOUFI

    08 h 49, le 14 décembre 2020

  • si les pays sont tous "musulmans" de par la religion de leurs citoyens et donc representeraient une menace securitaire quelconque, quid du Kenya qui est chretien a 85 % ?

    Gaby SIOUFI

    08 h 42, le 14 décembre 2020

  • Jusque 1977, l’ambassadeur de l'Arabie Saoudite aux Nations Unis était le très Chrétien/Libanais Jamil Baroudi!!

    Zampano

    07 h 58, le 14 décembre 2020

  • Les libanais n ont que ce qu ils meritent.....c est a eux maintenant de faire le menage dans leur pays,en chassant le HEZB vers sa mere patrie perse.

    HABIBI FRANCAIS

    07 h 56, le 14 décembre 2020

  • Les israéliens vont remplacer le know how libanais , les libanais étant devenus persona non grata car ils sont confondus avec le Hezbollah Le déclin de la période d or des libanais

    Robert Moumdjian

    04 h 36, le 14 décembre 2020

  • ALORS C'EST VRAI QUE TOUT CONTACT AVEC UN ISRAELIENS , MEME ARABE EST PUNI PAR LA LOI LIBANAISE. DANS CE CAS SOIT LE LIBAN CHANGE CETTE LOI OU LES LIBANAIS SERONT CHASSES DES PAYS DU GOLF CAR LES AFFAIRES ETANT LES AFFAIRES , IL SERA DEMAIN PRATIQUEMENT IMPOSSIBLE POUR UNE SOCIETE DU GOLF DE NE PAS DISCUTER AVEC UN ISRAELIEN POUR VENDRE PAR EXAMPLE UN APPARTEMENT OU POUR REPRESENTER UNE AGENCE ISRAELIENNE UNE AGENCE DE PRODUITS DIFFERENTS OU MEME DANS LE DOMAINE DES START UP LA VERITE LE LIBAN A UN DEVOIR DE FAIRE UNE PAIX IMMEDIATE AVEC ISRAEL S'IL NE VEUT PAS QUE LES PAYS DU GOLF ET BIENTOT BEAUCOUP D'AUTRES PAYS CESSENT D'EMPLOYER DES LIBANAIS A CAUSE DE CETTE STUPIDE LOI . LE BOYCOTTE A ETE SUSPENDU IL EST TEMPS QUE FAIRE UNE PHOTO AVEC UN ISRAELIEN , JUIF OU ARABE , NE SOIT PLUS SANCTIONNE PAR LA LOI. NOUS NE VIVONS PLUS AU TEMPS OU UNE PHOTO D'UNE MISS LIBANAISE PRISE A COTE D'UNE ISRAELIENNE DEVENAIT UN CASUS BELLI

    LA VERITE

    03 h 15, le 14 décembre 2020

  • Quel snobisme aussi. Pourquoi les pays du Golfe, l’Europe, les USA? Qu’est-ce qui manque à l’Iran, la Syrie, l’Irak, la Tunisie, l’Algérie, la Turquie, la Libye, le Yémen, le Pakistan, l’Afghanistan, le Kenya et la Somalie? Voici notre univers désormais... Merci qui? Et vive le "Liban Fort"! Lol (snif)...

    Gros Gnon

    02 h 18, le 14 décembre 2020

  • : il faut absolument que les autorités légifèrent sur ce dossier car les Libanais ne vont pas pouvoir arrêter de travailler sous prétexte qu’il y aurait une compagnie israélienne ou des employés israéliens. » au Liban les autorités sont incapables de gerer la circulation automobile et faire appliquer le code de la route vous voulez qu il légifère s il faut travailler avec les Israéliens . le Liban sera le dernier pays au monde Arabe à faire la paie avec Israel .

    youssef barada

    01 h 55, le 14 décembre 2020

  • SI C'ÉTAIT SEULEMENT DANS LES PAYS ARABE, LE PASSEPORT LIBANAIS EST DEVENU UNE SERPILLIÈRE AU YEUX DU MONDE ENTIER. ET LA LIVRE LIBANAISE EN 75 ÉTAIT DEUX LIVRES ET DEMI SYRIENNE. ET LE DOLLARS, SI JE ME SOUVIENS BIEN ÉTAIT UNE LIVRE ET QUART. 100 LIVRES LIBANAISE ÉTAIT LE SALAIRE D'UN SOLDAT...... SÛREMENT NI SALAMÉ, NI BERRY, NI LE HEZBOLLAH ,NI AOUN/BASSIL, NI LES HARIRI NI FRANGIÉ, PERSONNE N'EST RESPONSABLE DE CES GENS LÀ.......

    Gebran Eid

    01 h 32, le 14 décembre 2020

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