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Politique - Explosions de Beyrouth

Hariri solidaire de Diab, le Hezbollah accuse le juge Sawan de politiser l'enquête

L'ex-ministre des Travaux publics et député Ghazi Zeaïter accuse le juge d'instruction près la Cour de justice d'avoir "outrepassé ses prérogatives".

Hariri solidaire de Diab, le Hezbollah accuse le juge Sawan de politiser l'enquête

Le tapis rouge déroulé pour le Premier ministre désigné, Saad Hariri (c), venu exprimer sa solidarité au Premier ministre sortant, Hassane Diab (d), le 11 décembre 2020 au Grand sérail. Photo REUTERS/Mohamed Azakir

Le Hezbollah a réagi vendredi à l'inculpation prononcée la veille par le juge d'instruction près la Cour de Justice, Fadi Sawan, contre le Premier ministre libanais démissionnaire Hassane Diab et trois anciens ministres dans l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth, qualifiant celle-ci de "ciblage politique". Quant au Premier ministre désigné, Saad Hariri, il a exprimé son soutien au chef du gouvernement sortant, plusieurs autres figures sunnites faisant de même.

"Nous réaffirmons notre soutien total à l'enquête judiciaire impartiale et transparente sur l'explosion effroyable au port pour dévoiler tous les responsables du drame quels qu'ils soient, et de les juger en leur infligeant les peines les plus sévères afin que justice soit faite", a d'abord souligné le parti chiite dans un communiqué publié vendredi matin. Le Hezbollah a également rappelé que "le peuple libanais a le droit de connaître la vérité sur ce crime, en commençant par l'arrivée du navire transportant les matières explosives au port, puis par l'identité du propriétaire de cette marchandise et la destination finale de la cargaison, ainsi que les raisons de son stockage au port durant des années, pour enfin aboutir aux raisons de l'explosion et connaître l'identité des responsables".

"Retarder l'enquête"

Le parti pro-iranien a ensuite insisté sur "la nécessité de ne pas noyer l'enquête dans les méandres des procédures administratives et des complications routinières, ainsi que les litiges juridiques qui feraient disparaître les indices et la vérité, laissant place aux soupçons infondés et aux accusations sans preuves, de sorte que l'enquête se perde dans la jungle politique et le jeu de la rue".

La formation dirigée par Hassan Nasrallah a enfin appelé à ce que "les mesures prises par le juge d'instruction soient tenues à l'écart de la politique et conformes à la Constitution de sorte à ne pas pouvoir faire l'objet d'interprétation". "L'accusation doit se faire sur des bases logiques et légales, mais cela n'a pas été le cas dernièrement. C'est pourquoi nous refusons catégoriquement l'absence de critères unifiés qui a abouti à ce que nous considérons être un ciblage politique qui a touché certaines personnalités tout en épargnant d'autres (…). Cela va malheureusement retarder l'enquête", a prévenu le parti chiite. 

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L’État libanais doit la vérité et la justice aux victimes

Le procureur général près la Cour de justice, Fady Sawan, en charge de l'enquête sur la double explosion dévastatrice du 4 août au port de Beyrouth, a inculpé jeudi le Premier ministre démissionnaire et trois anciens ministres pour négligence. Il s'agit des premières inculpations de responsables politiques annoncées quatre mois après le drame qui a fait plus de 200 morts et 6.500 blessés, et détruit le port et plusieurs quartiers de la capitale. Selon une source judiciaire qui a requis l'anonymat citée par l'AFP, M. Diab ainsi que l'ancien ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, et les anciens ministres des Travaux publics Youssef Fenianos et Ghazi Zeaïter ont été inculpés pour "négligence et pour avoir provoqué la mort et des nuisances à des centaines de personnes". M. Diab est considéré par ses détracteurs comme proche du Hezbollah, alors que les ministres Ali Hassan Khalil, Youssef Fenianos et Ghazi Zeaïter, sont tous alliés au parti chiite. C'est la première fois qu'un Premier ministre est inculpé dans le cadre de ses fonctions au Liban. Dans un bref communiqué, Hassane Diab s'est dit jeudi "étonné" de cette inculpation qui, "au-delà de la personne, vise un poste" (de Premier ministre). Il a également affirmé avoir "la conscience tranquille" concernant la façon dont il a traité "de manière transparente et responsable" le dossier de la double explosion au port.

Réagissant aux critiques de la présidence du gouvernement, le Conseil supérieur de la magistrature a défendu la décision du juge Sawan, prise selon lui dans le respect des usages juridiques et scientifiques requis dans ce genre de crimes et à l’issue d’une enquête menée "avec minutie et prudence". Reste que deux des inculpés étant des députés, la justice devrait en principe, en vertu de l’article 40 de la Constitution, demander à la Chambre la levée de leur immunité parlementaire avant de les interroger. Or le juge Sawan a fixé d’ores et déjà au début de la semaine prochaine leur interrogatoire.

Soutien de Hariri, Deriane et Salam

Signe de la tournure confessionnelle qu'a pris cette question, le Premier ministre désigné, Saad Hariri, le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane, ainsi que les anciens Premiers ministres Tammam Salam et Fouad Siniora, tous des figures sunnites, ont exprimé leur soutien à M. Diab vendredi.

"Je suis venu au siège de la présidence du Conseil pour exprimer mon refus catégorique de l'atteinte flagrante à la Constitution commise par le juge qui a inculpé le Premier ministre", a affirmé M. Hariri à l'issue de son entretien avec M. Diab. "La Constitution est claire. Les Premiers ministres comparaissent uniquement devant un tribunal spécial formé par le Parlement. La présidence du Conseil n'est pas là pour faire l'objet de chantage. Cela est rejeté et nous ne l'acceptons pas. Les proches des martyrs ont le droit de connaître la vérité, de savoir qui a laissé entrer ce navire et qui lui a accordé une couverture", a-t-il ajouté. "Violer la Constitution et poursuivre la présidence du Conseil est refusé. Je suis venu pour me tenir au côté du Premier ministre et lui exprimer ma solidarité", a conclu Saad Hariri.

"Poursuivre la présidence du Conseil constitue une atteinte politique inacceptable et une violation de la Constitution et de la loi sur le jugement des anciens présidents et ministres (...)", a estimé pour sa part le mufti Deriane, dénonçant "un règlement de comptes politiques". "Tout le monde est responsable de ce drame (...)", a ajouté le dignitaire sunnite, qui a appelé dans la journée M. Diab afin de l'assurer de sa solidarité. "La présidence du Conseil n'est le défouloir de personne", a écrit de son côté sur Twitter l'ex-Premier ministre Tammam Salam. 

"Partial"

Quant à l'ancien ministre des Travaux publics et député Ghazi Zeaïter, il s'est défendu vendredi lors d'une conférence de presse, affirmant que le juge Sawan a "outrepassé ses prérogatives". "Le juge d'instruction près la Cour de justice, Fadi Sawan, a outrepassé ses prérogatives et s'est adressé au Parlement en affirmant qu'il y avait des soupçons sur les ministres des Travaux et des Finances. Il s'est montré partial dans sa prise de position et a violé la Constitution". "Il n'y a aucun document qui atteste que j'étais au courant de la présence du navire. Même un memorandum de l'ambassade russe ne mentionne pas la présence de matières dangereuses", s'est défendu Ghazi Zeaïter. "Honte à une justice dont est membre le juge Fadi Sawan. Nous ne nous tairons pas et nous ne répondrons pas aux agendas politiques", a conclu le député.

Le courant des Marada, dont est membre Youssef Fenianos, a de son côté qualifié les inculpations d'"injustes et infondées", estimant que cette accusation sert des "objectifs politiques".

Le chef druze Walid Joumblatt a, par contre, appelé à ce que "l'enquête sur l'explosion au port englobe tout le monde sans exception". "L'enquête ne peut pas s'arrêter face à des obstacles constitutionnels ou confessionnels, a-t-il affirmé dans un tweet. Souvenez-vous que nous avons réclamé une commission internationale d'enquête sur l'explosion au port".

Le 4 août, une déflagration au port de Beyrouth, déclenchée par un incendie dans un entrepôt abritant depuis des années plusieurs tonnes de nitrate d'ammonium stockées sans précaution a fait plus de 200 morts et 6.500 blessés. Elle a détruit le port et de nombreux quartiers de Beyrouth. M. Diab a démissionné quelques jours après le drame sous la pression de la rue, mais il continue aujourd'hui de gérer les affaires courantes en attendant la formation d'un nouveau gouvernement. A travers ce drame, une grande partie de l'opinion publique a pointé du doigt les dirigeants et les hommes politiques, quasi-inchangés depuis des décennies et accusés de corruption et d'incompétence. Le 4 décembre, le Hezbollah avait annoncé qu'il engageait des poursuites judiciaires à l'encontre de l'ex-député Farès Souhaid et des Forces libanaises de Samir Geagea qui l'ont accusé d'être responsable de l'explosion.

Le Hezbollah a réagi vendredi à l'inculpation prononcée la veille par le juge d'instruction près la Cour de Justice, Fadi Sawan, contre le Premier ministre libanais démissionnaire Hassane Diab et trois anciens ministres dans l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth, qualifiant celle-ci de "ciblage politique". Quant au Premier ministre désigné, Saad Hariri, il a exprimé son soutien...

commentaires (25)

Le mollasson du sérail est solidaire du premier technocrate démissionnaire ... fantastique. Et ils se prennent tous les deux au sérieux pensant qu’ils sont deux personnalités très importantes, alors que ce sont tout simplement des incompétents (pour rester politiquement correct, je n’utiliserai pas d’autres adjectifs, ainsi mes compatriotes lecteurs pourront foisonner d’imagination pour leur trouver les vrais qualificatifs qu’ils méritent)

Lecteur excédé par la censure

09 h 41, le 12 décembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (25)

  • Le mollasson du sérail est solidaire du premier technocrate démissionnaire ... fantastique. Et ils se prennent tous les deux au sérieux pensant qu’ils sont deux personnalités très importantes, alors que ce sont tout simplement des incompétents (pour rester politiquement correct, je n’utiliserai pas d’autres adjectifs, ainsi mes compatriotes lecteurs pourront foisonner d’imagination pour leur trouver les vrais qualificatifs qu’ils méritent)

    Lecteur excédé par la censure

    09 h 41, le 12 décembre 2020

  • Il suffit de voir le tapis rouge déroulé pour l'occasion pour comprendre qu'il ne faut pas chercher å comprendre.

    Ramzi Kurban

    09 h 25, le 12 décembre 2020

  • "Nous réaffirmons notre soutien total à l'enquête judiciaire impartiale et transparente ". Un mensonge gros comme une maison! Le Hezbollah - et donc le chef de l'Etat - se sont toujours fermement opposés à la réclamation populaire d'une "enquête judiciaire impartiale et transparente".

    Yves Prevost

    07 h 15, le 12 décembre 2020

  • MORALE Au Liban, la constitution consacre l'impunité si (1) vous faites de la politique, (2) si vous êtes proches d'un parti, ou (3) si vous faites partie d'un des 17 rites reconnus par la loi. Pour les fans de Hariri: vous ne l'avez pas vue venir, cella là - l'élan de solidarité entre Hariri, Diab et les ministres proches du Hezb ! Décidément, quand leurs intérêts sont menacés, les vipères serrent les rangs. Elles ne le savent pas, mais leurs jours sont comptés...

    B Malek

    22 h 39, le 11 décembre 2020

  • Message à tous les criminels athées: si vous voulez échapper à la justice, dépêchez-vous de vous convertir...

    Gros Gnon

    20 h 23, le 11 décembre 2020

  • Pour compléter mon post précédent, je vois que le confessionnalisme haïssable a pris le dessus et va chambarder toute cette enquête !

    DJACK

    19 h 02, le 11 décembre 2020

  • Ou est passe mon commentaire? Il y quelque chose qui ne va pas dans votre journal chaque fois que j'ouvre je dois me connecter , je suis abonnée depuis longtemps mon abonnement a été renouvelé en juillet , 31

    Eleni Caridopoulou

    18 h 47, le 11 décembre 2020

  • Donc, en conclusion de cette maskharade grotesque; Allah yirham.el maoutta, Allah yisseeiid el jerhaa et ceux qui se sont trouvés dans la rue!! Tout le reste est ignoble et honteux pour l'histoire de notre pays!

    Wlek Sanferlou

    18 h 39, le 11 décembre 2020

  • Pour le 1ER ministre, je pense (mais je peux me tromper) que son inculpation est dûe au fait qu'il était le responsable de l'exécutif en poste, qui était au courant et a renoncé à une visite du "aanbar"12, inculpation ne signifie pas condamnation. s'il se défend correctement, d'autres 1er ministre pourraient se voir inculpés.

    DJACK

    18 h 37, le 11 décembre 2020

  • Pourquoi ils ne veulent pas une enquête internationale? ( Mr. Aoun et le Hezbollah ) rien n'est claire , ils sont inculpés et comment.....?????

    Eleni Caridopoulou

    18 h 34, le 11 décembre 2020

  • Au fait, le PM Diad s'est accusé lui-même publiquement quand il a dit avoir été mis au courant 20 jours avant l'explosion! Tous ceux qui connaissaient l'existence de ces explosifs dans le port, et n'ont rien fait pour les éliminer, devraient se mettre en retraite de la vie publique. J'espère que le PM Harari ne savait pas !

    Shou fi

    17 h 20, le 11 décembre 2020

  • Moi je voudrais comprendre Pourquoi ceux la et non pas ceux qui les ont devance a ce poste?

    IMB a SPO

    16 h 52, le 11 décembre 2020

  • Solidarité des voyous ... ils sont intouchables et feront tout pour qu'aucune vérité ne soit divulguée car si tel était le cas ils ne pourrons plus jamais gouverner pacifiquement ...

    Zeidan

    16 h 39, le 11 décembre 2020

  • SI VRAIMENT COMME LE DISENT LES FRANCAIS ET LES AMERICAINS 2750 TONNES DE NITRATE N'ONT PAS EXPLOSE MAIS MILLE DE MOINS CAD QUE CERTAINES PERSONNES S'EN SONT SERVI ILLEGALEMENT DURANT CES 6 ANS QUI A BESOIN DE NITRATE POUR FABRIQUER SES BOMBES ET QUI A LIBRE ACCES AU PORT : HEZBOLLAH LA VERITE LA JUSTICE COMMENCERA A FAIRE SON DEVOIR QUAND ELLE FERA COMPARAITRE TOUTES LES PERSONNES DE HEZBOLLAH QUI AVAIENT DES PERMIS DE RENTRER AU PORT DE BEYROUTH ET A INTERROGER NASRALLAH LUI MEME POUR COMPRENDRE COMMENT IL A FABRIQUE SES 100000 FUSEES ET AVEC QUEL EXPLOSIF SI CE N'ESPAS AVEC LE NITRATE DU PORT POINT A LA LIGNE COMME AIMENT A DIRE AUJOURDH'UI TOUS NOS POLITICIENS

    LA VERITE

    16 h 07, le 11 décembre 2020

  • C'est facile d'accuser la justice qui fait son travail. Pour Hariri, il fallait être un peu plus attentif avant de prendre parti. Ça ne concerne pas l'atteinte à la présidence du conseil. Il s'agirait surtout d'une négligence sous pression concernant Diab, qui aurait omis d'agir à temps, ayant été mis au courant, concernant les explosifs. Après tout, si le juge démissionne, cela signifie que ce pays est gouverné par des voyous.

    Esber

    15 h 50, le 11 décembre 2020

  • Tous des lâches antipatriotes face à ce juge ... VOUS travaillez pour le LIBAN et Pas l'inverse. La constitution ne fait que protéger ses voyous. ______________________________ Pourquoi les ministres avant Hassan D. n'assument t ils pas leur responsabilité envers les LIBANAIS (Saad H. & co) ?_______ Avec ce timing, n'est ce pas un moyen de pression la formation d'un gouvernement ratée par Saad H. ? _____________________ On verra par la suite si le jugement sera équitable car TOUS sont concernés du moins par la négligence pestiférante et on pourra recycler ses pseudo politiciens.

    Alors...

    15 h 25, le 11 décembre 2020

  • "... La formation dirigée par Hassan Nasrallah... ..." - tiens, à propos, ça fait un moment qu’on ne l’entend plus, celui-là. Aurait-il quitté le pays?

    Gros Gnon

    13 h 43, le 11 décembre 2020

  • LORSQUE ON NE PEUT PAS ATTEINDRE ET ON VEUT MENAGER L,ANIER DU NITRATE ON S,ACHARNE SUR LES BAUDETS DES ALENTOURS. C,EST LA PHILOSOPHIE BORDELIQUEMENT LIBANAISE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 28, le 11 décembre 2020

  • POUR REFERENCE - LES ANIMAUX ATTEINTS DE PESTE - DE LA FABLE DE LAFONTAINE. AINSI SE MEUT NOTRE JUSTICE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 00, le 11 décembre 2020

  • Le parti islamiste pro iranien devrait s’estimer heureux de ne pas être accusé directement.... parce qu’à ce jour... hormis les accusations du peuple qui montrent du doigt que ces produits EXPLOSIFS étaient là , à disposition de cette organisation militaire... A ce jour, personne n’a revendiqué l’appartenance de ces produits... bizarre non?

    LE FRANCOPHONE

    11 h 31, le 11 décembre 2020

  • Que faut il comprendre de la phrase. Nous appelons le juge d’instruction à réexaminer l’approche du dossier? Est ce une menace ou une suggestion amicale pour réorienter l’enquête sous peine de sanctions?

    Sissi zayyat

    11 h 14, le 11 décembre 2020

  • Pourquoi se presser de condamner le juge Fadi Sawan. Il faut bien à un moment ou un autre qu'il démontre que ses inculpations pour négligence sont justifiées. Si elles ne le sont pas, c'est lui-même qui sera embarrassé. Un inculpé est innocent jusqu'à preuve du contraire. Le citoyen Libanais voudrait comprendre un peu plus.

    Zovighian Michel

    11 h 11, le 11 décembre 2020

  • On se demande pourquoi HB et Berry sont si sûrs de ne pas être pointés du doigt dans cette affaire comme dans beaucoup d’autres crimes. Ce parti est le dernier à avoir le droit de parler du respect de la constitution, lui qui l’a piétiné et continue de le faire en se gargarisant de slogans et de patriotisme alors que tout le monde sait que le sort du pays et de ses citoyens est le cadet de ses soucis et que seuls les mollahs dictent sa conduite. Comment peut il faire des discours fallacieux et prétendre être libanais lorsqu’il roule pour un pays étranger et massacre notre nation sans vergogne pour sauver la mise d’un autre pays aux dépens du nôtre? Quant à la justice qu’il réclame haut et fort, qu’ils se rassurent tous, elle aura lieu et très prochainement. Il n’y a que la vérité qui compte.

    Sissi zayyat

    11 h 10, le 11 décembre 2020

  • Excellent ! La réaction outrée du Hezbollah montre que le juge Sawan a visé juste !

    Yves Prevost

    11 h 08, le 11 décembre 2020

  • Après les explosions au port de Beyrouth, la démission du Premier ministre, même demandée par les contestataires et les victimes, n'était pas un acte compatible aux responsabilités et tâches d'un chef de gouvernement légitimement et légalement formé. Il n'est pas question de responsabilité personnelle, mais d'assumer sa responsabilité politique actuelle et d'agir en conséquence.

    dintilhac bernard

    10 h 50, le 11 décembre 2020

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