Riad Salamé menace de mettre fin d’ici à deux mois aux subventions, un ultimatum à l’adresse de la classe politique qui refuse de prendre des décisions.

Si Riad Salamé estime qu’il ne peut pas descendre sous le seuil de 17 milliards de dollars, c’est parce que ce montant correspond à celui des réserves obligatoires des banques commerciales.
Si Riad Salamé estime qu’il ne peut pas descendre sous le seuil de 17 milliards de dollars, c’est parce que ce montant correspond à celui des réserves obligatoires des banques commerciales. Marwan Assaf

Alors que ses réserves en devises chutent en moyenne tous les mois de près d’un milliard de dollars depuis plus d’un an, la Banque du Liban a-t-elle les moyens de continuer à subventionner les importations de produits de base ? En théorie oui, mais Le Liban n’a aucun intérêt à maintenir un mécanisme aussi coûteux qu’inefficace.

Officiellement, la banque centrale détenait encore fin novembre quelque 20 milliards de dollars, sans compter les eurobonds. Mais la pression est montée d’un cran il y a une dizaine de jours lorsqu’une source proche de la BDL a indiqué à l’agence Reuters que les réserves étaient tombées à 17,9 milliards de dollars, dont seuls 900 millions étaient utilisables. Quelques jours plus t

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