Entre la crise économique, la flambée des prix des produits importés et les contraintes sanitaires, la gestion d’un restaurant relève désormais du parcours du combattant.

Baron à Mar Mikhaël devrait faire partie des premiers restaurants  à rouvrir dans le quartier dévasté par l'explosion du 4 août.
Baron à Mar Mikhaël devrait faire partie des premiers restaurants à rouvrir dans le quartier dévasté par l'explosion du 4 août. DR
« Il n’y a que les restaurants qui marchent au Liban », entendait-on souvent dire avant la crise, lorsque les enseignes continuaient à se multiplier malgré une croissance en berne. Dans les principaux quartiers de Beyrouth, le cabinet Hodema recensait mi-2019 quelque 977 restaurants, bars et cafés, dont la majorité proposait une cuisine internationale avec un positionnement moyen à haut de gamme. Six mois plus tard, le syndicat des restaurateurs faisait état de plusieurs dizaines de fermetures dans la capitale, et plus de 700 dans l’ensemble du pays. Des chiffres datant de février 2020, soit d’avant la propagation du Covid-19 et l’explosion au port de Beyrouth, qui a dévasté notamment Gemmayzé et Mar Mikhaël. Dans ces deux quartiers, parmi les plus branchés de la capitale, de nombreux restaurateurs s’interrogent encore sur l’opportunité de rouvrir, tandis que les autres se demandent combien ils pourront tenir dans un pays qui su

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