Alors que les Libanais se plaignent depuis plusieurs mois de la pénurie de timbres fiscaux, le ministère des Finances a demandé à l’Armée d’en imprimer quelque 20 millions. Mais comment ces tampons sont-ils devenus si précieux ? Explications.

EditInk a remporté le contrat pour la production de 163 millions de timbres. P.H.B
EditInk a remporté le contrat pour la production de 163 millions de timbres. P.H.B

Rien ne fleurit ces temps-ci au Liban autant que les marchés noirs. Comme les billets verts ou les chèques bancaires, les timbres fiscaux ont eux aussi leur marché parallèle. Longtemps introuvables, ces précieux tampons sont vendus en catimini dans les boutiques et les épiceries, parfois au triple de leur valeur nominale, tant ils sont nécessaires. Impossible en effet d’accomplir une formalité administrative, que ce soit chez le moukhtar du quartier ou dans les ministères, sans ces fameux timbres que le ministère des Finances distribue au compte-gouttes faute de stock suffisant, la dernière grande série ayant été produite en 2016 par la société Inkript.
Depuis 1998, cette entreprise appartenant à Hicham Itani, le fils de l’ancien député du groupe parlemen

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