C’est à coup de permis exceptionnels que les cimenteries accèdent depuis des années à leurs carrières, qui sont à nouveau fermées depuis le 29 octobre. La gestion chaotique de la filière met à mal ses acteurs, qui pâtissent de l’absence de vision sur le long terme tandis que l’environnement est toujours sacrifié.

Les carrières de Chekka desservant les cimenteries, avec quelques parties reboisées.
Les carrières de Chekka desservant les cimenteries, avec quelques parties reboisées. Live Love Beirut

Retour au statu quo pour les trois cimenteries qui se partagent le marché libanais. Après avoir été autorisées à rouvrir temporairement leurs carrières, Cimenterie nationale, Holcim-Liban et Ciment de Sibline n’ont plus le droit, depuis le 29 octobre, d’extraire des roches. L’autorisation qui leur avait été accordée fin août pour tenir compte des besoins exceptionnels liés à la reconstruction de Beyrouth n’a pas été reconduite.

Faut-il craindre une flambée du prix de la tonne de ciment, comme c’était le cas avant la réouverture des carrières ? Le prix de la tonne, qui était de 120 000 livres libanaises il y a un an, avait en effet atteint jusqu’à 1,2 million de livres fin juillet, selon plusieurs témoignages. « Avec la fermeture des carrières fin 2019, certains acheteurs ont anticipé une pénurie et accumulé des stocks, ce qui a tiré la demande à la hausse et fait grimper les prix », explique un vendeur de matériel de construction sous couvert d’a

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