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Londres rapatrie un enfant britannique de Syrie

Londres rapatrie un enfant britannique de Syrie

Des femmes et enfants évacués de la dernière poche tenue par les jihadistes de l'Etat islamique en Syrie, le 6 mars 2019. Photo d'archives AFP / Bulent KILIC

"Huit enfants de moins de cinq ans sont morts récemment en seulement cinq jours et le coronavirus a atteint les camps, faisant craindre une épidémie dévastatrice", a-t-elle ajouté. Elle a expliqué que Save the Children avait aidé au rapatriement de l'enfant.

Quatorze femmes britanniques et leurs enfants vivent dans les camps de réfugiés du nord-est de la Syrie et huit hommes britanniques sont détenus dans des prisons de la région, a indiqué mercredi l'ONG Reprieve.

"Le gouvernement britannique refuse actuellement de rapatrier le petit nombre de femmes britanniques détenues avec leurs enfants dans les camps du nord-est de la Syrie", a dénoncé l'ONG dans un communiqué. "Ce refus contraste fortement avec les actes d'autres gouvernements - y compris le gouvernement américain - qui ont rapatrié leurs ressortissants du nord-est de la Syrie". "Nos systèmes en matière de justice et de sécurité sont bien équipés pour gérer la petite poignée d'adultes britanniques détenus dans le nord-est de la Syrie, et nous avons l'obligation de rapatrier les enfants britanniques et de les aider à reconstruire leur vie", a plaidé Maya Foa, directrice exécutive par intérim de Reprieve.

L'an dernier, la mort dans un camp de réfugiés de Syrie du bébé de Shamima Begum, une jeune femme déchue de sa nationalité britannique un mois plus tôt, avait provoqué un vif débat sur le retour des jihadistes et sur le sort de leurs enfants. Ses deux premiers enfants, nés d'une union avec un partisan de l'EI d'origine néerlandaise en Syrie, sont morts eux aussi.

Partie adolescente, la jeune femme avait exprimé en février 2019 son désir de rentrer au Royaume-Uni, tout en affirmant ne pas regretter son départ vers la Syrie. Cette déclaration avait choqué dans l'opinion publique britannique, marquée par une série d'attentats en 2017 revendiqués par l'EI. Il revient désormais à la Cour suprême britannique de décider du sort de cette femme aujourd'hui âgée de 20 ans.

"Huit enfants de moins de cinq ans sont morts récemment en seulement cinq jours et le coronavirus a atteint les camps, faisant craindre une épidémie dévastatrice", a-t-elle ajouté. Elle a expliqué que Save the Children avait aidé au rapatriement de l'enfant.Quatorze femmes britanniques et leurs enfants vivent dans les camps de réfugiés du nord-est de la Syrie et huit hommes britanniques...