L'ambassade de Syrie au Liban a annoncé samedi qu'au moins 43 de ses ressortissants figurent parmi les 154 victimes des explosions qui ont ravagé le port de Beyrouth mardi, selon un dernier bilan provisoire des autorités libanaises, rapporte la chaîne LBCI.
De nombreux ouvriers syriens travaillent d'habitude au port de Beyrouth. Selon l'explication officielle des autorités, la tragédie du 4 août est due à un incendie dans un entrepôt de feux d'artifice qui a mis le feu à 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium stockées dans un entrepôt du port de Beyrouth depuis 2014 "sans mesures de précaution", de l'aveu même du Premier ministre Hassane Diab. Cependant, le président Michel Aoun avait évoqué vendredi la possibilité que ce drame ait été provoqué par une "intervention extérieure", parlant d'un éventuel missile ou d'une bombe. Plus de 60 personnes sont toujours portées disparues à Beyrouth, quatre jours après l'explosion. Les appels pour une enquête internationale se multiplient, mais le président Aoun, ainsi que le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'opposent à cette option.
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