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Politique - Diplomatie

Critique à l’égard de Le Drian, Diab n’a pas capté le message français

« Durant nos entretiens à Beyrouth, nous avons mis des mots sur une réalité connue de tous », affirme à « L’OLJ » Gwendal Rouillard, député de Lorient et proche collaborateur du ministre français.

Critique à l’égard de Le Drian, Diab n’a pas capté le message français

Selon des sources gouvernementales, Hassane Diab s’attendait à ce que la visite de Jean-Yves Le Drian au Liban soit « plus fructueuse ». Photo Dalati et Nohra

Les dirigeants libanais n’ont de toute évidence pas compris le but de la visite du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, la semaine dernière à Beyrouth, ni le message que ce dernier leur a fait parvenir. Et pourtant, son discours était d’une simplicité presque désarmante : pas de réformes sérieuses, pas d’aides ; nous voulons voler à votre secours, mais vous devez commencer par vous aider vous-mêmes.

Moins de quarante-huit heures après le départ de M. Le Drian de Beyrouth vendredi, le ministre de l’Intérieur Mohammad Fahmi s’est dit, sans ambages, « déçu » par cette visite que le patron du Quai d’Orsay aurait pu, selon lui, « remplacer par un appel téléphonique pour exprimer son point de vue ». Deux jours plus tard, c’est au tour du Premier ministre Hassane Diab de faire part d’un certain mécontentement. Selon lui, la visite de M. Le Drian « n’a rien apporté de nouveau » et montre « une volonté internationale de ne pas aider le Liban ».

« La visite du ministre français des Affaires étrangères n’a rien apporté de nouveau. Il manquait d’informations concernant le processus de réformes du gouvernement. Le fait qu’il ait lié toute aide au Liban à la concrétisation de réformes et à la nécessité de passer par le Fonds monétaire international (FMI) confirme qu’il y a toujours une décision internationale de ne pas aider le Liban », a déclaré M. Diab à l’ouverture du Conseil des ministres dans la matinée.

L'édito de Issa Goraïeb

Visibilité de nuls


Ce qui est effarant dans la déclaration du chef du gouvernement, c’est que non seulement elle déforme le discours que le chef de la diplomatie française a tenu à propos du Liban, aussi bien à Paris qu’à Beyrouth, mais elle révèle l’ampleur du déni dans lequel les autorités libanaises restent plongées, tout en occultant un point fondamental, à savoir que les réformes et un changement radical de la gouvernance sont avant tout une des principales revendications des milliers de Libanais qui ont investi la rue depuis le 17 octobre 2019.

Ce que le Premier ministre a aussi occulté, c’est que l’appel à des réformes sérieuses pour un déblocage des aides internationales au Liban est une exigence qui remonte au moins à la conférence de Paris (CEDRE, 2018), c’est-à-dire bien avant l’effondrement financier et économique du Liban, lorsqu’à l’initiative du président français Emmanuel Macron, les bailleurs de fonds internationaux s’étaient réunis pour discuter des moyens d’aider le pays après l’épisode mouvementé de la démission de l’ancien Premier ministre Saad Hariri, depuis Riyad.

Or depuis, et au fil des crises que le Liban a connues, la communauté internationale, dont la France, n’a pas arrêté de rappeler à Beyrouth qu’il ne lui était plus possible de compter sur un soutien financier des gouvernements amis sans changer au préalable un fonctionnement fait de clientélisme, de corruption et de neutralisation des institutions publiques au profit d’une poignée de partis qui pensent pouvoir faire la pluie et le beau temps.

Qu’attendait, au juste, le gouvernement de la visite de Le Drian ? Peut-être l’annonce d’une réunion extraordinaire du Groupe international de soutien au Liban (GIS), ironise une figure de l’opposition qui estime qu’un Premier ministre « qui pense sérieusement que son équipe a réalisé à 97 % de ses promesses de réformes peut difficilement comprendre des remarques telles que celles formulées par Jean-Yves Le Drian ». De sources ministérielles, on indique que les commentaires du Premier ministre reflètent son propre point de vue et ne représentent pas celui du gouvernement qui n’a pas abordé, durant sa réunion hier, la visite du responsable français. Hassane Diab « pensait que celle-ci allait être plus fructueuse et déboucher sur du concret », indique-t-on de mêmes sources, sans donner davantage de précisions, tout en soulignant « la volonté du gouvernement d’engager des réformes »...

Jean-Yves le Drian, alors ministre de la Défense, et Gwendal Rouillard, lors de leur visite au contingent français de la Finul, en 2017. Photo Roland Pellegrino

Le Drian connaît le Liban depuis 1978

Durant ses entretiens à Beyrouth, Jean-Yves Le Drian n’avait pas mâché ses mots, en insistant sur l’urgence, pour le Liban, de s’engager sur la voie de réformes « attendues depuis trop longtemps ». Il avait notamment insisté sur l’importance d’un audit de la Banque du Liban, ainsi que d’une réforme du secteur de l’électricité et de la justice. Parallèlement à ses entretiens officiels, il avait discuté avec un groupe de représentants de la société et des figures du mouvement du 17 octobre, dont les points de vue rejoignent ceux de la France quant au diagnostic du mal libanais et aux sorties de crise possible.

Une première lecture du bilan dressé par Hassane Diab de la visite de M. Le Drian suggère l’absence de volonté d’engager des réformes structurelles sérieuses et un aveu d’impuissance caché sous des reproches infondés. Dans les milieux diplomatiques français, on s’abstient, jusqu’à présent, de tout commentaire sur les propos du Premier ministre. À Paris, de sources proches de la délégation qui avait accompagné le chef du Quai d’Orsay, on se contente de souligner que certains députés français « connaissent bien le Liban, comme les Libanais et comme Jean-Yves Le Drian qui vient au pays du Cèdre depuis 1978, quand il était encore jeune député ». Une façon de dire qu’il n’est pas possible de tromper les responsables français.

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Au lendemain de la visite du chef de la diplomatie française, un message-bilan a été posté sur sa page Facebook par Gwendal Rouillard, député de Lorient, proche collaborateur de M. Le Drian et membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées. M. Rouillard, qui faisait partie de la délégation française accompagnant Jean-Yves Le Drian à Beyrouth et qui est marié à une Libanaise, est un vieil ami du pays qu’il connaît très bien depuis vingt ans. Le message, qui a été largement partagé par les Libanais qui s’y sont identifiés, récapitule sur un ton sévère les principaux points développés par Jean-Yves Le Drian devant ses interlocuteurs libanais. S’il rappelle la feuille de route que les autorités devraient suivre pour une sortie de crise, il souligne dans le même temps la responsabilité du peuple qu’il appelle à « mettre une pression maximale sur l’ensemble des dirigeants du pays et sur la “majorité” parlementaire : CPL, Hezbollah, Amal, PSNS ». Dans son message, M. Rouillard emploie des mots forts en évoquant la situation au Liban, « un pays en danger de mort ». Il parle « d’incurie », de « situation criminelle à l’égard des Libanais », et insiste sur le fait que « sans réformes, nous n’accorderons aucune aide à un système fait d’incompétences, de corruption et de manipulations ». Et pour cause : une aide fournie à un système pareil ne fera que le nourrir au détriment de la population qui en pâtit.

« Durant nos entretiens à Beyrouth, nous avons mis des mots sur une réalité connue de tous. Il faut faire en sorte que les Libanais puissent avoir la capacité de bâtir un “nouveau” pays et de traduire par les actes le mot “souveraineté”. Nous ne le ferons pas à leur place », explique à L’Orient-Le Jour Gwendal Rouillard, en ajoutant que c’est parce qu’il se considère comme étant l’ami du Liban que le chef de la diplomatie française « se permet de dire les choses telles qu’elles sont », mû par une volonté franche d’aider le pays.

Les propos du député français trahissent une déception ressentie face à la fuite en avant continue des dirigeants libanais qui essaient, malgré la crise, de dissimuler les dysfonctionnements qui se posent en obstacles à toute réforme. « Ces derniers savent que nous savons. Ils nous disent qu’ils veulent réaliser des réformes, mais qu’ils les fassent ! Qu’est-ce qu’ils attendent ? » lance-t-il encore.

Démasquer une imposture

Comme le relève la source parisienne, quelque part la visite de Jean-Yves Le Drian à Beyrouth devait aider à « démasquer une imposture ».

Gwendal Rouillard qui tient un langage plus diplomatique reste, toutefois, aussi intransigeant sur la question des réformes. « Pour les réformes, la priorité va à la reprise des négociations avec le FMI. Il n’existe pas de plan B car le pays est en défaut de paiement et les créanciers attendent des réponses », ajoute-t-il, en référence au plan présenté par la Banque du Liban et l’Association des banques dont il estime qu’il s’inscrit dans le cadre d’un « déni profond ». « Si je dois résumer la position de la France par rapport à ce qui se passe au Liban, ce serait : soit le sursaut, soit le chaos », poursuit le député en affirmant que si la délégation française s’est permis d’utiliser ces mots à Beyrouth, « c’est pour réveiller les consciences et parce que le danger d’un chaos prochain est réel ».

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M. Rouillard critique « une stratégie de contournement permanent » qui consiste à vider de leur sens des mesures pourtant essentielles au niveau des réformes. On peut avancer l’exemple du projet de loi sur la mise en place de l’autorité de régulation du secteur de l’électricité. Celle-ci est censée elle-même gérer le secteur et prendre les décisions qui s’imposent pour réduire son déficit et le mettre sur les rails d’un redressement. Or, le texte élaboré l’ampute de ses principales prérogatives et en fait une autorité consultative sans pouvoirs réels. Le député français insiste sur le fait que des décisions difficiles doivent être prises pour amorcer un début de sortie de crise, bâtir un « État moderne », un nouveau modèle économique, social et écologique, une justice indépendante, et critique un « règne de l’impunité ».

Les dirigeants libanais n’ont de toute évidence pas compris le but de la visite du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, la semaine dernière à Beyrouth, ni le message que ce dernier leur a fait parvenir. Et pourtant, son discours était d’une simplicité presque désarmante : pas de réformes sérieuses, pas d’aides ; nous voulons voler à votre secours, mais vous...

commentaires (22)

Il attendait le père Noël, quelle honte absolue ce type.

Christine KHALIL

23 h 30, le 29 juillet 2020

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Commentaires (22)

  • Il attendait le père Noël, quelle honte absolue ce type.

    Christine KHALIL

    23 h 30, le 29 juillet 2020

  • Don't be fooled. une attitude orchestrée pour garder la France ou autre a distance.

    SATURNE

    15 h 43, le 29 juillet 2020

  • "Diab n’a pas capté le message français" vous supposez donc que diab a des antennes comme un robot pour capter les messages ?? Non Mosssieu! 'il est toujours au stade de la bavette où l'on doit le gaver à la cuillère...

    Wlek Sanferlou

    14 h 05, le 29 juillet 2020

  • On hearing the pronouncements of our PM one cannot help but be at a loss of words , perplexed and confused as to the cluelessness of the hapless mr Diab.

    EL KHALIL ABDALLAH

    13 h 43, le 29 juillet 2020

  • Diab n’a pas capté le message français, il parle anglais.

    DAMMOUS Hanna

    12 h 36, le 29 juillet 2020

  • M.DIAB ou M.JE-NE-FAIS-RIEN... Je tends ma sébile et mors la main de ceux qui sont prêts à aider, mais demandent à ce que je bouge mes fesses! Si M. Le Drian s'est déplacé, c'est justement parce qu'il espérait un sursaut. On a beau être un vieux diplomate expérimenté, il arrive de se bercer d'illusion par amitié. Mais l'amitié de la France, si elle est acquise au Liban, n'a aucune raison de l'être à ses dirigeants. Auriez-vous compris cela, M. Diab?

    Rana Raouda TORIEL

    12 h 24, le 29 juillet 2020

  • Mais SI la visite de le Drion est claire : maintenir la pagaille soutenue depuis le 17 octobre 2019 . Durant sa visite il a choisi de rencontrer deux groupes d’interlocuteurs ( en prévision des catastrophes du mois d’août on en parle tellement !! ) : quelques courtisans politiques et des commerçants de Dieu d’un côté ( photo a l’appui ) et des représentants de la Société Civile du mouvement du 17 Octobre ( pas de nom ? pas de photo ? ) donc immanquablement UNE CINQUIEME COLONNE .Une fois que le Liban coule ( comme Il le prévoit) c’est à vous de repêcher les immigrants libanais NEUTRES.

    aliosha

    11 h 41, le 29 juillet 2020

  • LA PARISIENNE: Sauf que "l'opinion publique" n'existe que dans une Démocratie. Sauf qu'il n'existe pas un "Etat du Liban", mais, de tous temps, un agglomérat de tribus, de castes, de clans, de familles, qui "se partagent le gateau" à l'image de la majorité des pays du Moyen-Orient. . Leur seule "unité" est celle de la cohabitation, avec, pour le Liban, une fausse Constitution qui régit l'appartenance religieuse. Ni le ministre français des Affaires étrangères, ni les institutions financières internationales ne peuvent établir de dialogue diplomatique avec un "Etat inexistant". Les gouvernants ne sont pas issus d'institutions démocratiques élues, le "Parlement" est attribué à une faction, et les pseudo-institutions sont les produits d'arrangements entre des clans. Le Liban est abandonné à un sort économique et financier régressif. Les meilleurs de ses enfants sont depuis longtemps installés à l'étranger- par des initiatives privées libanaises- après avoir été formés par les meilleures universités du monde. Ils ne rentreront pas au secours d'un "régime clanique."

    Saab Edith

    11 h 21, le 29 juillet 2020

  • NOUS AVONS LES GOUVERNEURS QUE NOUS MÉRITONS. C’EST ÉCŒURANT ET DÉCEVANT DE VOIR À QUEL POINT LES LIBANAIS SONT LAXISTES FACE À TOUS LES MALHEURS QU’ON LEUR FAIT SUBIR SANS QU’ILS NE SE MOBILISENT POUR METTRE FIN À LEUR SOUFFRANCE. ILS ATTENDENT COMME LES GENS AU POUVOIR QUE QUELQU’UN D’AUTRE LE FASSE À LEUR PLACE. OU SONT DONC LES LIBANAIS FIERS, ORGUEILLEUX ET BATTANTS DE QUOI ONT ILS PEUR POUR SE LAISSER MOURRIR A PETIT FEU AU LIEU D’INVERSER LA VAPEUR ET FAIRE TREMBLER TOUS SES MALOTRUS QUI LES HUMILIENT ET TERRORISENT JOUR APRÈS JOUR AVEC UN SEUL BUT LES VOIR À GENOUX ET SANS NATION?

    Sissi zayyat

    09 h 54, le 29 juillet 2020

  • Comprendre c’est déjà un peu négocier. Or Diab n’a rien à négocier.Il ne peut RIEN négocier. Je n’ai pas compris , veut dire vous ne vous êtes pas aligné sur MES positions. C’est tellement incongru de vouloir m’entraîner à réformer, je celà semble véritablement incompréhensible ! Le deni total. Un imaginaire-maison .

    LeRougeEtLeNoir

    09 h 50, le 29 juillet 2020

  • Diab a choisi plutôt la méthode mesquine de pleurer sur l’épaule de M. Le Drian pour l’apitoyer sur le sort du Liban mais ses larmes de crocodile n’ont apparemment pas ébranler M. Le Drian qui avait examiner avant de se rendre au Liban le bilan de Diab qui approchait du zéro% de réformes et 97% de fourberies Maintenant lui et l’autre intelligent qui porte bien son nom FAHMI accusent le monde occidental et la BM de ne pas vouloir continuer à signer des chèques en blanc pour financer les gloutonneries et tout autre pillage de toute l’équipe au pouvoir sans demander quoi que ce soit en retour. Si ça n’est pas de la connerie culottée ça y ressemble.... LE MESSAGE DE TOUS LES PAYS AIDANTS A ÉTÉ TRÈS CLAIR, LE SALUT DU LIBAN NE PEUT VENIR QUE DE SON LEUPLE, C’EST A NOUS DE FAIRE LE PREMIER PAS. ALORS À NOS MASQUES ET DESCENDONS DANS LES RUES POUR SAUVER NOTRE PAYS EN PÉRIL. PERSONNE NE LE FERA À NOTRE PLACE

    Sissi zayyat

    09 h 47, le 29 juillet 2020

  • Diab n’a pas pas capté le message? Il ne va pas capter des fonds non plus, il va capter la faillite ! Désormais, Il a pris sur lui seul, tous ce que ses parrains politiques, représentent d’ un modèle jurassique de gouvernement ! En jouant à l’idiot , il renvoie à son interlocuteur l’idée, que c’est lui l’ idiot s’il n’a pas compris que le premier n’a d’autre choix que de jouer à l’idiot ! Peut-être pense-t-il que ça le rend doublement plus intelligent!

    LeRougeEtLeNoir

    09 h 03, le 29 juillet 2020

  • C,EST NOTRE DIAB QUI N,A PAS COMPRIS LE MESSAGE DES FRANCAIS ET D,AILLEURS DE TOUS LES PAYS AMIS. PAS UN FRANC D,AIDE SANS DES REFORMES CONCRETES ECONOMIQUES ET SECURITAIRES CAD POLITIQUES QUI GARANTIRAIENT LES REFORMES ECONOMIQUES ET FINANCIERES ET DE TOUTES LES INSTITUTIONS DE L,ETAT. TOUS LES LIBANAIS ONT COMPRIS EXCEPTE LES ABRUTIS CORROMPUS, VOLEURS ET INCOMPETENTS. QU,ATTEND LE PEUPLE POUR S,EN DEBARRASSER ? DE BONGRE OU DE MALGRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 30, le 29 juillet 2020

  • Le pire premier ministre qu’on ait jamais eu au Liban. De plus il est imbu de lui même, convaincu qu’il a raison, alors qu’il n’est qu’une simple marionette manipulée par ses mentors politiques.

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 12, le 29 juillet 2020

  • J'OUBLIAI DE CITER PARMI NOS EDILES TRES HONORABLES CETTE OPPOSITION QUI SE CROIT ELLE AU DESSUS DE TOUTE CRITIQUE. BEN MSSRS/DAMES DE L'OPPOSITION, QUE NENNI. SURTOUT NE PAS IRONISER SUR LE GOUV. SURTOUT PAS . PAS APRES 30 ANS D'EXPLOITATION REUSSIE DE CE PAUVRE( PEUPLE ... POUR NE PAS DIRE AUTRE CHOSE )QUI CONTINUE A VOUS ELIRE MEME A CE JOUR, A VOUS ADULER MALGRE VOS CRIMES QUI EMPIRENT AVEC CETTE HYPOCRISIE ET CETTE ARROGANCE RAREMENT VECUE

    Gaby SIOUFI

    08 h 02, le 29 juillet 2020

  • PARLANT DE NOS EDILES CERTAINEMENT TRES HONORABLES ,UN LAROUSSE SPECIAL CITATIONS NE POURRAIT MEME PAS CONTENIR CELLES COMMENCANT PAR "" IL N'Y A PAS PLUS ...... QUE CELUI QUI NE VEUT POINT........"" UNE SEULE QU'ON NE TROUVERAIT PROBABLEMENT NULLE PART : "" IL N'YA PAS PLUS CON QUE CELUI QUI EN EST FIER ""

    Gaby SIOUFI

    07 h 53, le 29 juillet 2020

  • Ou l'art de prendre des vessies pour des lanternes, notre ministre manifeste sa déception et veut nous faire croire que Mr Le Drian, ministre au plus haut rang de le République Française est arrivé au Liban, sans avoir au préalable préparé ses dossiers et en ignorant tous les progrès établis depuis la nomination de ce gouvernement . A cela il a l'outrecuidance de déclarer que M. Le Drian « n’a rien apporté de nouveau » et montre « une volonté internationale de ne pas aider le Liban ... donc la communauté internationale s'est liguée contre le Liban, même l'iran s'y est mis, on attend toujours une aide de leur part.... Pourtant l'équation est simple , pas de réformes donc pas d'aides en dépit des 97 % de ses réformes réalisées... Encore un petit effort monsieur le premier ministre encore 3% à réaliser, nous étions au bord du gouffre, avec vous nous ferons un grand pas en avant

    C…

    07 h 50, le 29 juillet 2020

  • Les amis doivent reconnaître que le pays est pris en otage, et par conséquent, tout changement ne peut intervenir d'un incarcéré. Oui, c'est plutôt le chaos qui pointe.

    Esber

    07 h 37, le 29 juillet 2020

  • Evidemment il n'a pas capté le message... Avec le QI de nos "dirigeants politiques" on ne doit pas être tellement surpris. Quel gâchis!

    Fadi Chami

    07 h 36, le 29 juillet 2020

  • "Le fait qu’il (Le Drian) ait lié toute aide au Liban à la concrétisation de réformes et à la nécessité de passer par le Fonds monétaire international confirme qu’il y a toujours une décision internationale de ne pas aider le Liban " Traduit en bon français, cela peut se dire: :"Vous prétendez vouloir nous aider, mais vous êtes un menteur! Vous n'avez pas à nous demander de garanties. Si cela nous plaît de dilapider l'argent que vous nous donnerez, cela nous regarde!" Ainsi donc. Diab ose traiter le ministre français de menteur! La France devrait demander des excuses immédiates.

    Yves Prevost

    07 h 31, le 29 juillet 2020

  • Mr. Diab apparemment s’attendait a un cheque en blanc....

    hrychsted

    05 h 16, le 29 juillet 2020

  • brillant article

    LA VERITE

    03 h 49, le 29 juillet 2020

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